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"Ce décalque de Pink Floyd est fait avec grand talent, la qualité et l’invention harmoniques étant largement au rendez-vous. "
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4/5
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S’il est bien une chose qu’il est possible de reconnaître chez Cosmos, c’est bien sa constance ! Fondé sous l’impulsion de Reto Iseli (batterie) en 1990, avec Heiko Garrn (basse) et Olivier Maier (guitare), le groupe splitte en 1998 mais se reforme 5 années plus tard, s’adjoignant les services de Daniel Eggenberger aux claviers et de Silvia Thierstein au micro. Avec trois, voire quatre vocalistes, Cosmos produit avec persévérance une musique à la Pink Floyd, intégrant volontiers des titres du Flamant lors de leurs productions scéniques. Les deux précédents albums ayant laissé une fort agréable impression, la mouture 2012, titrée “Mind Games”, était attendue avec intérêt.
L’auditeur ne sera pas dépaysé en reprenant contact avec la musique du quintette helvétique : le son est toujours très bien équilibré entre claviers (à la Rick Wright) et guitares (façon David Gilmour). La ressemblance avec les illustres prédécesseurs est même assez hallucinante, notamment dans ‘Contact’ (claviers très ‘Shine On, You Crazy Diamond’), ‘Sequences’ avec son début mimant ‘One of These Days’, et ‘Paranoia’ avec son refrain proche de celui de ‘Us and Them’. Mais le décalque est fait avec grand talent, la qualité et l’invention harmoniques étant largement au rendez-vous.
Le combo parvient toutefois à (légèrement) se démarquer des Floyd en livrant des titres un peu plus tendus comme ‘Hollow Man’ ou ‘No Point in Living’, relativement contrastés et parcourus de soli de guitare bien troussés - Olivier Maier possède quand même un joli toucher, bien mis en valeur sur le gros blues ‘Lost Years’.
Rien de révolutionnaire donc au pays de Cosmos, mais une jolie constance qui nous livre un album très agréable à parcourir, sans titre faible, et chatouillant agréablement la fibre nostalgique des progueux amateurs de jolie guitare : on ne saurait le leur reprocher ! - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Close to the Edge - 06:26 02. Contact - 07:39 03. Freakshow - 05:45 04. Hollow Man - 04:19 05. Lost Years - 06:48 06. No Point in Living - 05:44 07. Paranoia - 07:13 08. Sequences - 08:29 09. Skygarden - 04:12 10. There are millions of reasons to carry on - 04:48
FORMATION:
Daniel Eggenberger: Claviers Heiko Garrn: Basse Olivier Maier: Chant / Guitares Reto Iseli: Chant / Batterie Silvia Thierstein: Chant
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(3) AVIS DES LECTEURS
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Je trouve les critiques de ce cd assez sévères.
Oui, Cosmos joue sur les plates-bandes de Pink Floyd : "Contacts" n'est pas un peu le synonyme d' "Echoes" ? (les militaires ne me contrediraient pas ^^). La dernière chanson de ce cd, "Sequences", ne fait-elle pas beaucoup penser à "One of these days" ?
Cependant, on aurait tort de s'arrêter à ces premières observations.
"Sequences" n'est pas à un copier-coller de "One of these days", pour la simple et bonne raison que la première est une chanson plus longue, plus joyeuse, alors que la seconde est une instrumentale lourde et inquiétante.
De plus, je trouve que cet album me fait penser à "Misplaced Childhood" de Marillion, avec son coté sombre et mélodique. En effet, ce cd est sensiblement plus mélodique que Pink Floyd avec ses solos fréquents et aigüs.
Donc, mon avis est le suivant : cet album emprunte à Pink Floyd, sans être du pur copier-coller. Si vous voulez voir du copier-coller, écoutez donc le cd d'Abigail's Ghost : "Selling Unsincerity", après avoir entendu "In absentia" de Porcupine Tree".
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Cosmos est à Pink Floyd ce que la margarine est au beurre, un fade substitut. Les ambiances au clavier sont effectivement très proches de celles de M. Wright, mais par contre je trouve la guitare assez ratée. Encore une fois, on sent l'influence mais le son (trop brut et trop fort) et le toucher ne sont pas au rendez vous. Dommage, ils ont un potentiel et ce n'est pas parce qu'on aime et reprend Floyd en concert qu'on est obligé de faire du plagiat sur ses compositions. La preuve en est RPWL a su trouver sa voie après s'être créé comme groupe de reprises.
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Cosmos joue clairement dans la catégorie des Pink Floyd's like. Un peu trop à mon goût. Et comme ils n'ont pas le mérite d'être l'original, cela donne du Pink Floyd en moins bien. Moins inventif, moins passionné. Du Gilmour en plus mou. Mais ça s'écoute quand même sans trop se forcer.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3.8/5 (6 avis)
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STAFF:
3.5/5 (6 avis)
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