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""7th House" est un excellent album neo prog apportant à chaque fois son lot de surprises et de frissons."
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4/5
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IQ fait désormais partie des groupes incontournables du mouvement néo-progressif. Subterranea, leur dernier double album précédent celui-ci, était la confirmation du talent et de la bonification avec le temps de cette formation depuis « Ever ». Avec « The Seventh House », IQ revient à un format plus commun avec un album simple contenant six pistes aux paroles recherchées et imagées. Ont-ils concrétisé les espoirs placés en eux ?
Il ne fait aucun doute que « 7th House » est dans la continuité de ce qu'IQ a déjà produit. L'utilisation des claviers sous toutes ses formes est comme toujours très importante. Piano en premier plan, accords synthétiques discrets en fond sont le lot de tous les morceaux. La voix de Peter Nicholls, si particulière et qui ne laissera pas indifférent, se pose tout naturellement sur les harmonies instrumentales. La basse est toujours aussi bien exploitée et ne se contente pas de remplir le rôle d'accompagnateur mais s'impose bien souvent comme le moteur rythmique des compositions.
Comme le veut le style néo prog, aucune dissonance ni technicité outrancière n'est à déplorer. Les instruments fusionnent pour procurer de nombreux instants de plaisir auditif. Les changements de tonalité donnent l'atmosphère du moment avec justesse, basculant de l'oppression à la délivrance.
Beaucoup de solos à la guitare claire allant droit au but, une rythmique bien souvent originale et toujours entraînante font de cet album d'apparence simple et pourtant novateur, un moment magique.
Sans avoir l'ampleur d'un Pendragon, ni la rugosité du genre progressif, IQ continue son petit bonhomme de chemin avec sa personnalité et son style intimiste. « 7th House » est un excellent album, supportant plusieurs écoutes d'affilé et apportant à chaque fois son lot de surprises et de frissons. Rien que le titre éponyme mérite son acquisition. « 7th House » devrait même combler les réfractaires au style néo par sa variété et sa légèreté. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. The Wrong Side Of Weird 02. Erosion 03. The 7th House 04. Zero Hour 05. Shooting Angels 06. Guiding Light
FORMATION:
John Jowitt: Basse Martin Orford: Claviers Mike Holmes: Guitares Paul Cook: Batterie Peter Nicholls: Chant Tony Wright: Saxophone
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(3) AVIS DES LECTEURS
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Du bel ouvrage, de A à Z. IQ a l’habitude d’entamer et de clôturer ses albums en beauté, "The Seventh House" ne fait pas exception à la règle ; je suis assez d’accord avec Progzélite, si cet album n’est pas le moins génésien de la discographie, c’est en dehors de cette inspiration qu’il s’exprime avec le plus d’émotion, notamment avec le très réussi 'Guiding Light'. Ceci étant, tout est bon dans le cochon, et il est bien difficile d’énumérer tous les talents qui parsèment ce parcours haut en couleurs, de 'Wrong side of Weird' à 'Guiding Light', en passant par un éponyme protéiforme. Seule sa musicalité aseptisée avec une sonorité rutilante mais un brin corrosive, en empiétant sur le pouvoir émotionnel de l’ensemble, m’empêche de signer pour une 4ème étoile.
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Schématiquement on peut dire que sur la carte du neo-prog alors qu'Arena se situe quelque part entre Genesis et Pink Floyd, IQ lui se trouve plutôt entre Genesis et Yes. Du premier, il a surtout hérité de la richesse des claviers. Il n'est qu'a écouter la fin du titre éponyme ou l'on croirait entendre l'orgue de Foxtrot. Et au milieu de ce même morceau c'est la guitare de S. Hackett qui semble soudain resusciter. Mais l'influence de Yes est plus évidente. D'abord la voix de P. Nicholls dont la tessiture (en moins aigue) mais également le phrasé rappelle celle de J. Anderson. Ensuite la construction à la fois simple et subtile des titres (cf l'échappée mélodique à la fin de The Wrong Side of Weird ou les instruments semblent lancés à la poursuite les uns des autres). Mais attention, ces nobles influences ne sont jamais pesantes car IQ sait les intégrer sans jamais les plagier. Et il peut même totalement s'en affranchir pour livrer la pièce la plus personnelle et la plus convaincante du cd (Guiding Light). Dès lors difficile de ne pas adhérer à la plénitude et la beauté de cette musique.
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Dans la droite lignée de ce qu'a fait IQ post "Ever", c'est à dire un très bon disque particulièrement attachant... 6 titres, tous intéressants... La ballade Guiding Light qui clôt l'album est vraiment magnifique (ces solos, qu'ils sont beaux !!), tout comme Zero Hour dans un style bien plus entrainant... Sans oublier The Seventh House, plus long morceau du disque et sur lequel on ne s'ennuie pas une seconde car vraiment réussi... Certes IQ ne surprend pas beaucoup (tout juste peut on s'apercevoir de l'utilisation un peu plus importante du saxophone) mais tant que la qualité est là, il serait idiot de bouder notre plaisir !! Encore un disque que je recommande chaudement !! 8.5/10
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LECTEURS:
4.4/5 (15 avis)
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STAFF:
4/5 (10 avis)
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