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"Un trentenaire d'un modernisme enthousiasmant !"
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4/5
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En
1987, deux ans après leur premier et fort acclamé opus, les frères
Galley remettent le couvert avec leur projet Phenomena. Tom le
compositeur/producteur et Mel, le guitariste (également compositeur
ici) issu de Whitesnake où il fit une apparition sur "Slide In It",
invitent à leur table quelques convives de premier choix. Le
bassiste Neil Murray issu du Serpent Blanc lui aussi, Richard Bailey
le premier claviériste de Magnum et Glenn Hughes (Deep Purple) qui leur reste
fidèle, mais qui doit ici partager la vedette au micro avec trois
pointures : John Wetton d'Asia, Max Becon de GTR (le groupe 80's de Steve
Hackett) et Ray Gillen qui créera Badlands - après son
fugitif passage chez Black Sabbath - avec Jack E. Lee le gratteux
d'Ozzy. Tout ça pour vous dire - et la liste des invités n'est
pas complète - que nous ne sommes pas loin d'un all stars band.
Aujourd’hui c'est la version remastérisée de ce "Dreamrunner" qui
est proposée aux foules oublieuses.
On
se gardera bien de faire des reproches à cet auditoire amnésique, car 1987
c'était il y a plus de trente ans. Alors forcément, la question qui
se pose d'emblée est celle qui va de pair avec la moue dubitative affichée face à cet objet par le jeune mélomane pour qui ces
années-là étaient précambriennes : cette antiquité ne
va-t-elle pas trop sentir la naphtaline ? Nous n'allons pas vous
faire languir plus longtemps, la réponse est non, et ce pour
plusieurs raisons.
Tout
d’abord car cet opus possède toujours un fagot de hits de hard
mélodique qui le demeurent aujourd’hui comme le sensationnel 'Did
It All For Love' interprété par Wetton qui nous ramène aux temps
glorieux d'Asia, le parfait 'Stop !' qui aurait trouvé sa place
dans le "Final Countown" de qui vous savez et le galvanisant 'No
Retreat, No Surrender' que Hughes mène à la baguette.
Par
ailleurs car les années 80 sont toujours dans le cœur des
formations de cette obédience en vogue actuellement et que ce second
album de Phenomena est hyper teinté 80's. Pour s'en convaincre il
suffit d'écouter 'Double 6, 55, Double 4', 'Surrender', 'Hearts Of Fire' ou 'Move - You Lose !', tous ces titres nous ramènent au bon vieux
temps.
Pour
finir, le son, qui était déjà impressionnant pour l'époque, est
monstrueux ici. La puissance des morceaux est renforcée et les
performances vocales et guitaristiques sont décuplées. Et n'allez
surtout pas croire que cette vieillerie est molle du genou, certaines rythmiques vous emmèneront à repasser au brushing chez votre
coiffeur préféré. Cerise sur le gâteau, Scott Gorham (Thin Lizzy)
est également de la partie, il vient sporadiquement nous faire
profiter de son talent, et ça c'est un cadeau du ciel et un signe que
Phenomena est un groupe qui a compté.
Conclusion,
si vous êtes passés à côté de cet opus qui pourrait sembler daté
aujourd’hui, prenez la précaution de vous rattraper avec cette
version remasterisée et ne vous méprenez surtout pas, sa datation
au carbone 14 est un leurre. Cet album est encore à la page trente-deux ans après sa sortie. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Stop ! 02. Surrender 03. Did It All For Love 04. Hearts On Fire 05. Jukebox 06. Double 6, 55, Double 4 07. No Retreat, No Surrender 08. Move – You Lose ! 09. Emotion Mama 10. t Must Be Love
FORMATION:
Keith Murrel: Chant Leif Johansen: Claviers / Effets Électroniques Marius Müller: Guitares / Backing Vocals Michael Sturgis: Batterie Scott Gorham: Guitares Brian May: Guitares / Invité
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STAFF:
3.5/5 (2 avis)
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