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Et dire que "Heaven & Earth" a reçu un accueil catastrophique à sa sortie... Moi qui ai appris à l'apprécier de plus en plus au fil des écoutes, à l'heure où la majorité des fans criaient au scandale, ici je ne m'attends plus du tout au miracle !
Voilà une demi douzaine de fois au moins que je m'évertue à tenter le décodage de "The Quest", mais rien n'y fait, rien n'accroche, hormis un semblant d'enthousiasme, vaguement communicatif, pouvant émaner de l'ouverture, 'The Ice Bridge', et de la clôture, 'A living Island'. Une seconde partie, pour jouer les prolongations ? No comment.
Même en écoute d'ambiance, je n'y trouve pas mon compte, la musicalité de cet album est beaucoup trop vaporeuse, et tout disparaît dans l'éther à peine le track listing achevé.
J'apprécie particulièrement la modernité se dégageant de la discographie, depuis "Talk" (exception faite de "Open Your Eyes"), à contre-courant de l'avis général qui plébiscite largement la première période. Mais là, c'est un coup d'arrêt...
Rendez-vous salvateur à la prochaine étape ?
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Un joyau exigeant, mais qui fait dans développement durable. Merci à TOPPROG en passant pour son avis circonstancié et... positif. J'en profite pour en remettre une couche par dessus le sieur Christian Larrede de Music Story, qui aurait mieux fait de jeter son dévolu sur un opus apprécié de lui, plutôt que de s'acharner en pure perte sur un disque qu'il juge vain. Comme si son avis, subjectif et personnel, apportait quoi que ce soit au débat.
Et très dommage de retrouver ce même avis sur Qobuz, un droit de cité très mal exploité somme toute. Messieurs les critiques, cessez de distiller votre aigreur de... musicien raté, arrêtez de croire que votre (vain lui), va dissuader les amateurs de ce type d'œuvre intemporelle. La postérité aura vite fait de vous oublier, contrairement à l'objet monumental ciblé par votre fiel.
Mais ne nous égarons pas. Ce disque est une claque, un fidèle compagnon de voyage qu'on peut ressortir années après années, avec ce sentiment de se laisser aller à chaque fois, en terrain à la fois connu mais fourmillant de sensations nouvelles, un baume musical qui apporte émotion, rêverie, errance imaginaire et stimule l'imagination tout en permettant de se relaxer.
Peut-être l'album ultime de Yes, qui a fait plus dense (Relayer, son successeur, plus tourmenté), mais réussit ici avec brio en accouchant d'une suite impressionniste jalonnée de fulgurances et de moments audacieux.
Maniant les tons pastels pour prendre l'instant d'après l'auditeur à rebrousse-poil, cette déambulation à travers des climats étranges, habités, oniriques et inspirés est inépuisable.
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Le problème de cet album n'est pas qu'il soit calme, ce qui n'est pas toujours un défaut. C'est surtout qu'il est ennuyeux à mourir. L'envie d'appuyer sur la touche stop s'empare régulièrement de l'auditeur et si ce n'est la volonté de pouvoir juger cet opus dans son intégralité, c'est ce que j'aurais fait à plusieurs reprises. A oublier, même pour s'endormir car il n'y a là rien d'apaisant. Juste de quoi s'ennuyer tout en s'agaçant qu'un tel groupe ne soit pas capable de se reprendre en main ou de simplement s'arrêter.
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En l'absence de ses deux membres co-fondateurs, Jon Anderson et Chris Squire, on peut s'interroger à l'infini sur la signification d'un nouvel album de Yes. Et sur l'intérêt dans ces conditions d'un nouveau disque pour un groupe plus que cinquantenaire dont les plus belles années sont loin derrière.
Pourtant, "The Quest" a bien ce parfum yessien si reconnaissable, certes dû en partie au timbre de Jon Davison si proche de celui de Jon Anderson, mais aussi grâce aux mélodies à la fois ensoleillées et sophistiquées dont le groupe est coutumier. Certes, il n'y a pas de "grand" titre semblant avoir à terme le potentiel de standard du groupe, mais l'album s'écoute avec un plaisir teinté d'un brin de nostalgie. Le plus gros défaut tient à cette sensation de légèreté, voire de superficialité de quelques titres, gravement renforcée par les trois titres bonus insignifiants qui terminent l'album.
Alors, un conseil : arrêtez l'écoute de "The Quest" après 'A Living Island' et, si vous arrivez à vous convaincre de ne pas vous attendre à retrouver un nouveau "Close to the Edge", un "Yessongs" ou un "Tales from Topographic Oceans", vous passerez néanmoins un agréable moment.
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Si certains albums live desservent les groupes qui les interprètent, révélant des failles masquées par les enregistrements studio ou ne proposant que peu de différences avec les versions studio, ce n'est certes pas le cas de ce "Yessongs", archétype de l'album live. Une setlist de rêve, une interprétation exceptionnelle et une revisite intelligente des titres originaux sont au programme de cet album incontournable pour tout amateur de "vrai" rock progressif.
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J’ai découvert la base de cet opus avec la version radio de 'We can fly'. Sur l’album, le filon aurait pu être employé encore davantage, et très avantageusement… Un titre banalement pop de prime abord, qui m’a collé au mur ! Autant dire que le mystère Yes reste entier, car pour se révéler aussi convaincant avec de la musique plutôt accessible (mais d’un raffinement sans égal), c’est à se demander comment ce dinosaure du progressif a gagné ses lettres de noblesse avec un rock alambiqué viscéralement inscrit dans ses veines artistiques. Pour dire cela comme ça, je ne peux être qu’un réfractaire au Yes de la première heure, forcément. Mais la réponse est sans doute dans la question.
Et puis, je commence sérieusement à me laisser envahir par le Yes Andersonless ; j’avais rapidement accroché avec "Drama", je ne peux pas faire autrement que de savourer ce "Fly From Here". Dommage que la seconde moitié de l’album soit un peu moins intéressante. N’empêche : la mouture des Buggles, découverte rétrospectivement à son tour, m’a semblé bien fade et bien poussive… Contrairement à l’idée reçue, les copies sont parfois meilleures que les originaux. We can fly from here !
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