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TITRE:

POLARYS (15 AVRIL 2024)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL PROGRESSIF



Polarys nous invite à célébrer son retour et partager les secrets de "Cosmic Singularity": album de progressif racé, voyage intersidéral inspiré des maîtres de la Science-Fiction.
THIBAUTK - 13.05.2024 -
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Il s’est passé sept ans entre votre première démo et la seconde, puis sept entre cette seconde démo et votre album, puis douze depuis ce dernier album. Pourquoi autant de temps entre chaque production ?

Douchan (guitare-chant) : En effet, on a eu, à chaque fois, d’un album à l’autre, beaucoup de changements de line-up. Entre les deux premières démos, j’étais le seul membre à rester ! Entre la deuxième démo et notre premier album, seuls Sly (basse) et moi-même sommes restés. Et entre le premier album et le deuxième, nous sommes trois avec Onov (batterie) à être restés à bord du vaisseau ! Et qui dit changement de line-up dit souvent grands bouleversements : il faut réapprendre l’existant tout en se concentrant sur les nouveaux morceaux.

Sly (basse) : Oui, enfin les choses sont quand même bien parties en vrille après le premier album et le groupe aurait pu ne jamais s’en remettre. Il a fallu faire preuve de de résilience pour remettre le projet sur des rails. Même s’il y a eu plusieurs tentatives de réanimation, le vrai déclencheur a été le retour début 2023 de Giovanni, notre lead (qui avait quitté le groupe quelques années auparavant) et le début d’un travail en collaboration avec Anne, notre manageuse. Avec eux à bord, on a pu remettre à plat notre organisation et travailler sur de nouveaux objectifs. 


Est-ce que cet EP est une manière de tester le public ou est-ce que les maisons de disques sont frileuses ?

Sly : Les maisons de disques font-elles encore partie de l’équation aujourd'hui ? Peut-être pas pour des groupes de notre gabarit... L’essence de Polarys, de toute façon, c’est le live, et le public compte plus que tout le reste à nos yeux. Donc avec cet EP, on signe notre retour au devant de la scène, et musicalement, ça nous permet de montrer l’évolution du groupe. Avec ça, on a pu se reconnecter avec notre public, d’anciens fans bien sûr, mais aussi une toute nouvelle génération de metalleux, des jeunes qui sont exigeants sur la qualité, le narratif et la mise en scène, et qui sont très heureux de découvrir notre musique ultra crossover et nos concepts de science-fiction. Mais tout ça n’est qu’un prémisse car là on s’est lancé dans l’écriture du prochain album, et cette fois-ci, on repart sur un gros concept avec 100% de nouvelles compos. Ça promet du spectacle !

Douchan : Il convient aussi de préciser que notre EP était aussi pour nous un moyen de boucler la boucle (temporelle, en l’occurrence) en achevant en quelque sorte la trame narrative de The Va’adian Chronicles, en rajoutant une sorte de prequel.


On a l’impression que la sortie de l’EP est celle d’un nouveau groupe. Est-ce que c’est votre statut aux yeux du public après ces douze années ?

Douchan : Je n’irai pas jusqu'à dire que nous sommes un nouveau groupe, car nous restons fidèles à notre héritage, et nous continuons à jouer d’anciens morceaux. Mais en effet, il est indéniable que le groupe a évolué entre temps, avec un son plus puissant, plus sombre aussi en quelque sorte, nous avons notamment changé la tonalité des morceaux, et en live, même les anciens morceaux du premier album sont joués un ton en-dessous.

Sly : Pour moi qui vais souvent voir des jeunes groupes en concert, je sais pertinemment que le niveau de jeu est très élevé et que la scène metal évolue constamment. Donc à un moment donné, quelle que soit ton statut, ton expérience, tu redeviens un challenger. Et c’est très sain de se retrouver dans cette position parce que ça pousse à se remettre en question, à se transcender, et à montrer que notre musique est toujours pertinente. Bref, on doit à la fois faire vivre notre héritage et constamment se renouveler.


Entre-temps, vous avez également changé de line-up. Avez-vous douté tout au long de ces années quant à la survie de Polarys ?

Douchan : On a essuyé quelques tempêtes et forcément, on se retrouve parfois avec nos doutes, nos hésitations. Mais malgré tout, on a pu se maintenir à flot même si la route a été plus longue.

Sly : Un groupe, c’est avant tout une aventure humaine. Souvent, la vie de cette entité ne tient qu’à un fil. On est toujours là parce qu’on croit en ce projet et qu’en coulisse, on a su  mener les combats nécessaires. Les épreuves nous ont définitivement rendus plus forts. Elles nous ont rapprochés. Et aujourd'hui, nous avons des liens d’amitié robustes et un bon collectif. 





Quelle est l’histoire que vous développez sur l’EP et quel est le lien avec vos autres productions ?

Douchan : Dans "The Va’adian Chronicles", on développait le thème du contrôle des masses, sur fond de guerre interstellaire, entre Humains et Va’adiens, une autre espèce avancée. Attention spoilers en vue, mais c’est au travers de cet album qu’on découvrait que la guerre, initiée 30 ans plus tôt par les Va’adiens, était en fait l’œuvre d’un scientifique humain qui avait pour ambition d’implanter des êtres humains dès la naissance, afin de prévenir toute pulsion criminelle, violente ou meurtrière au sein de la société. Désavoué par ses pairs, il s’était exilé en territoire Va’adien afin de continuer ses expériences, tout d’abord sur des sujets Va’adiens, puis sur des sujets humains capturés par ces derniers, faisant ainsi grossir sa propre armée, dans l’ombre de la guerre entre Humains et Va’adiens qu’il avait lui-même déclenchée.

L’histoire de l’EP commence lorsque ce scientifique humain, après s’être emparé du HCS Liberty, le fleuron de la flotte humaine, décide d’attaquer la Terre avec toute la puissance de son armada, en utilisant la capacité du HCS Liberty à interdire tout saut hyperspatial et donc toute arrivée de renforts humains pour défendre la Terre. Ce moment est décrit dans la partie II (Target: Earth) du 8ème chapitre de "The Va’adian Chronicles", intitulé 'A Secret Revealed'. En même temps, le commando Polarys, affilié à la Ve flotte se voit assigner un objectif urgent : trouver le moyen de renverser la situation et prévenir la destruction inéluctable de la Terre, en utilisant le trou noir supermassif au centre de notre galaxie pour remonter le temps, et revenir avant les événements relatés. A la fin de l’EP, le commando émerge à proximité du HCS Liberty, qui ne donne plus de signe de vie, donc au tout début des éléments relatés dans notre premier album : la boucle est bouclée, avec le dénouement un peu plus heureux révélé dans "The Va’adian Chronicles".


A force de raconter des histoires sur vos albums, vous êtes étiquetés progressif. Est-ce le cas ?

Douchan : je pense que ça joue dans l’étiquetage ! et aussi du fait que l’on aime explorer différentes sonorités, mêler différents genres musicaux.

Sly : Le progressif, c’est surtout un ingrédient. Tu en mets dans ton plat parce que sinon ta bouffe a un goût dégueulasse. Si en plus t’as grandi en bouffant systématiquement épicé, tu vas avoir franchement du mal à t’en passer. Après, certains en mettent plus que d’autres. Il y en a même qui pimentent à gogo pour faire croire qu’ils sont super burnés. Et enfin, y en a qui renversent carrément la salière dans le plat. Alors ça, c’est zéro diététique ! Super indigeste. Ah ah. Bref, nous, on fait notre propre tambouille, et histoire de faire plaisir à nos mamans, on crée des plats aussi équilibrés que possible. Un peu de tout. Fruits et légumes, barbaque pour ceux qui veulent et Seitan pour les autres. Mais bon, en vrai, on n’a pas besoin de forcer le pli. On fait les choses un peu comme elles viennent et grâce au narratif, on a cette surcouche de moumoute qui fait baigner notre navire chromé de l’espace dans une moussaka de SF franchement goûtue.


Vous proposez des refrains chantants, est-ce que c’est une manière d'allier complexité musicale et évidence ?

Douchan : J’ai toujours été attiré par les belles mélodies vocales, donc oui je pense que ça joue.

Sly : Le refrain reste un moment culminant au sein d’un morceau et c’est là qu’on va généralement trouver la mélodie marquante, le refrain entêtant. Évidemment, ça permet de relâcher la pression et de créer une dynamique, et donc un contraste avec les parties plus complexes au sein du morceau.





La voix rappelle John Arch, premier chanteur de Fates Warning : puissante, fragile et presque enfantine. Est-ce que c’est de cette manière que vous appréhendez le chant ? 

Douchan : J’avoue connaître très peu Fates Warning, mais je vais y jeter une oreille. Pour moi le chant reste un instrument dont les modulations sont indispensables pour faire passer différentes émotions.

Sly : C’est flatteur d’être comparé à une des légendes du early progressif metal. La voix de Douchan est toutefois beaucoup plus baritone et extrêmement puissante. Qui plus est, même s’il ne monte pas dans les aigus comme un dingue, il a une bonne voix de tête et passe facilement d’un chant clair à des growls très convaincants, ce qui permet de développer une plus grande dynamique dans nos morceaux. Après, dans Polarys, les aspects narratifs sont pour beaucoup dans la façon d’aborder les parties de chant. Un point aussi qu’on pourrait développer à l’avenir, ce serait les parties chantées à deux voix. Vu que je fais les chœurs depuis longtemps au sein de la formation et qu’on a trouvé une bonne complémentarité, ça pourrait être une évolution très intéressante à explorer.


Pourquoi est-il nécessaire d’ajouter des voix grunt dans cet album et pas seulement puisque c’est un élément qui a tendance à se retrouver dans bon nombre d’album de tous styles de metal ?

Douchan : Dans "The Va’adian Chronicles", le changement de voix était en général lié à un changement de protagoniste. Le grunt / growl était utilisé soit pour incarner le scientifique humain, soit un type de Va’adien,, et les voix claires utilisées pour incarner les membres du commando ou les autres protagonistes humains. Dans cet EP, c’est différent, on suit le déroulement de l’action du point du vue des membres du commando uniquement : les passages growlés sont associés aux pensées profondes, aux questionnements personnels et les voix claires à ce qui est extériorisé.

Sly : Ouais, mais y a aussi d’autres facteurs. En particulier, et c’est une évidence, on adore des tas de styles de metal au sein du groupe, dont le death. Donc, c’est assez naturel de faire ressortir ça dans nos compos, d’autant plus que ça permet de faire varier nos albums et nos live en intensité. D'ailleurs, ça intéresse du monde, ce côté versatile que l’on propose. Après, franchement, si un jour ça nous pète, y a rien qui nous empêche de faire un album entier de death metal. Mais bon, pour l’instant, on parvient à faire quelque chose d'équilibré. Je crois que ce qu’on propose est un bon compromis. 


La chanson ‘Cosmic Singularity’ oppose puissance et harmonies indiennes. Est-ce que vous vouliez renforcer les contrastes, comme si la singularité était aussi minuscule : presque invisible, fragile mais dévastatrice ?

Douchan : le but premier était d’aborder la cosmogonie hindoue, et d’associer la singularité, le trou noir, à la représentation du dieu Shiva Nataraja, en pleine danse cosmique.

Sly : La cosmo quoi ? Comme souvent, Douchan parle de façon cryptique. Ha ha ! Non, plus sérieusement, nos morceaux ont souvent plusieurs niveaux de compréhension. Dans les paroles, Douchan parle des danses de la création et de la destruction. Ça provient du folklore Hindou. La singularité cosmique, c’est aussi un lieu de passage, de mort et de renaissance, bla bla bla. On avait besoin d’introduire dans nos morceaux un paramètre mystique. Parce que ce à quoi l’équipage du Polarys fait face dans cette histoire, ça touche à des concepts très poussés, aux limites de l’entendement humain. Et tu sais que quand l’homme ne comprend pas certaine chose, il a tendance à faire appel au mysticisme pour expliquer les phénomènes inexpliqués.


La chanson ‘Trapped In The Hub’ est-elle inspirée du film "Interstellar" lorsque le héros se retrouve dans le Tesseract ?

Douchan : clairement, mais pas que ! C’est vrai que l’arc scénaristique entier de l’EP a été clairement inspiré par ce type de fiction, et notamment par un film comme "Interstellar", mais également d’autres œuvres de science-fiction comme "2001 l’Odyssée de l’Espace"", ou encore le cycle d'Hypérion de Dan Simmons et plusieurs romans de Peter Hamilton.


La mélodie semble être l’essence de votre musique comme sur ‘The Long Dark’. Est-ce qu’elle est la base des riffs et des chansons ou est-ce l’inverse ?

Douchan : de façon générale, je travaille en premier sur un riff ou une progression mélodique, et je pose très rapidement ma voix dessus. Pour 'The Long Dark', je laisse Sly y répondre car comme pour la plus grande partie des riffs de 'Back To War', c’est lui qui en est à l’origine.

Sly : J’aime bien trouver un thème musical et le développer. Quand ça tombe sous le sens, le reste va se dérouler comme une évidence. Mais globalement, y a pas de règle. Je compose beaucoup de riffs, à la guitare ou à la basse, mais tout finit en principe sur Guitar Pro. Je ne propose mes morceaux au groupe que lorsqu'ils sont à peu près aboutis. 


Est-ce que vous avez dû résumer ou supprimer des idées pour faire tenir la musique sur l’EP ?

Douchan : Non, car le format de l’EP n’était pas une fin en soi. Ça aurait pu être un LP, mais il m’a semblé pertinent de raconter ces événements avec ces quelques morceaux. D'ailleurs l’histoire racontée se termine à la fin de 'Trapped in the Hub'. 'The Warrior’s Pledge' ne s’inscrit pas dans la trame narrative.


‘The Long Dark’ est un titre instrumental. Est-ce un instant de plaisir ou l’expression musicale d’un voyage vers une autre dimension comme la séquence muette de "2001 Odyssée de l’Espace" ?

Sly : C'est un voyage tunnel entre deux plans effectivement, à la fois sur le plan physique et spirituel. Ce long périple est pavé d'émotions, de sentiments de peur, d'espoir, de courage, d’excitation… Ce long couloir est en outre un point de passage mystique que ne sont pas censés emprunter les humains et ils pourraient bien à tout moment se retrouver en proie à des visions susceptibles de les rendre fous. Il y a sur ce point une inspiration très "Call of Cthulhu". D'ailleurs, si vous tendez bien l'oreille, vous entendrez peut-être la voix des grands anciens...


On sent une instabilité sur le titre ‘Trapped In The Hub’. Est-ce que c’est une manière d’exprimer un univers à cinq dimensions où les références sont déformées ?

Douchan : A travers 'Trapped in the Hub', on aborde la question du choix personnel, du doute et du libre arbitre. Comment savoir si ce que l’on va faire va porter ses fruits ? est-ce qu’on va faire le bon choix, ou est-ce qu’on commet une erreur ? On est tous confrontés à ce type de décision, à chaque moment de notre vie.

Sly : Mais tu as raison sur cet espace dans lequel arrive le commando. C'est un lieu très spécial qui échappe plus ou moins à la perception humaine. Et pour cause. On a voulu ça comme une expérience métaphysique. On pourrait se représenter leur point de chute comme un grand hall avec des portes qui donneraient sur différentes réalités, mais ce serait très réducteur. Chacun est invité à se mettre à la place des membres du commando.  Ces gars ont le destin de l'humanité entre les mains et ils ne peuvent franchir qu'un seul seuil. Comment pourrait-on imaginer cela comme une simple porte ? C'est évidemment plus complexe, et nos cinq sens ne suffisent pas à le décrire.


La musique de ‘The Warrior’s Pledge’ nous a fait penser à ‘Behind The Cross’ de Time Machine. Est-ce une coïncidence ou est-ce que c’est parce que c’est aussi un groupe de power prog ?

Douchan : Décidément, c’est la deuxième référence sur laquelle je sèche, donc je plaide pour la coïncidence. Au travers 'The Warrior’s Pledge', on est plus sur quelque chose de très classique, de pas si prog au final. J’avoue que ce morceau pour nous résonne plus comme un mélange assumé entre hommage et parodie de différents groupes de heavy-metal qui nous ont influencés. Par exemple Manowar ou WASP, avec une pointe de Maiden, que ce soit au niveau des paroles, de la musique, ou de l’esprit général du morceau qui résonne un peu comme un hymne pour le groupe !





Votre univers est dense, les histoires riches, est-ce que vous allez l’adapter en film ou jeu vidéo ?

Douchan : Si on en avait les moyens, on ne s’en priverait pas ! Peut-être un jour, qui sait ? Après tout, Sly l’a déjà adapté et même étendu en roman avec "la Coulée Verte" !


Vous avez joué avec Amon Sethis à Paris. Comment avez-vous vécu cette nouvelle rencontre avec votre public ? Est-ce que le public a changé depuis une décennie ?

Douchan : C’était génial, car on a assisté à la fois au retour d’anciens spectateurs, qui nous ont parfois connus il y a 10, 15 ans, mais aussi à l’arrivée d’une nouvelle génération, pas mal de gens qui viennent d’avoir 20 ans ! D'un côté le public reste fidèle mais il se renouvelle aussi, se diversifie, et ça fait très plaisir à voir, je suis très heureux de voir qu’on peut continuer à faire voyager plusieurs générations avec notre musique.

Sly : Et Amon Sethis est un super groupe. Ils ont un univers très riche et varié. C’était une super rencontre. 


Quelles seront les suites de cet EP ? Y aura-t-il une tournée pour le soutenir et pour reconquérir le public ?

Douchan : Peut-être pas une tournée cette année car malheureusement les circonstances ne nous permettent pas à tous de nous absenter, notamment pendant la période estivale avec les Jeux Olympiques, mais quelques dates par ci, par-là. La prochaine sera le 8 juin au Chorus à Toulouse, avec Blind Wisdom (Perpignan) et Lorion (Toulouse).

Sly : Ceci-dit, on va mettre ce temps estival à profit pour avancer sur le prochain album dont la composition est déjà commencée 


Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves.

Douchan : Merci pour votre attention et pour avoir lu cette interview jusqu'au bout ! N’hésitez pas à nous découvrir si ce n’est déjà fait, je vous donne un lien (pour les rassembler tous) : https://linktr.ee/polarys_metal.



Plus d'informations sur https://polarys.bandcamp.com
 
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