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TITRE:

EDENYA (13 AVRIL 2020)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK ATMOSPHERIQUE



Edenya sort de son "Silence" sous une autre forme avec un nouvel album très réussi. Interview avec Marco.
CALGEPO - 11.05.2020 -
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Edenya est un projet attachant qui a connu une évolution délicate après la sortie du premier EP suite au départ de sa chanteuse. Pourtant Marco a persévéré et avec un nouveau line-up (Elena et Rémi en plus) a pu sortir un album qui pour un groupe s'appelle paradoxalement "Silence". Music Waves ne pouvait pas louper cette occasion de rencontrer à nouveau l'initiateur du projet.


On se retrouve à l’occasion de la sortie de "Silence". Que s’est-il passé pour Edenya entre l’EP éponyme et cette sortie ?

Pendant cette période, l’évènement majeur a été le départ d’Ida, la précédente chanteuse. Cela s’est fait très progressivement : je l’ai vue beaucoup moins investie suite à la sorte de l’EP, se désintéresser complètement de sa promotion jusqu’à son départ définitif que j’ai dû moi-même acter au bout de plusieurs mois. Inutile de dire que la promotion de l’EP fut rapidement oubliée…Ce fut un coup terrible pour moi car c’était une excellente chanteuse et on travaillait sur un projet d’album pour lequel elle avait écrit la plupart des paroles. On avait même déjà enregistré des démos et on prévoyait également des concerts. C’est vraiment dommage car pendant 4 ans, Ida s’est beaucoup investie pour Edenya et l’album prévu aurait récompensé le travail fourni. Enfin, pour couronner le tout, on était amis dans la vie. Mais elle a voulu complètement changer de vie, y trouver un sens qu’elle a, j’espère, trouvé. D’ailleurs, je n’ai plus de nouvelles d’elle depuis un bon moment, j’espère juste qu’elle va bien…

Cette période a été extrêmement difficile car je me demandais sérieusement si Edenya allait continuer. L’autre difficulté a été d’écrire les paroles car Ida s’en chargeait la plupart du temps. Mais j’avais beaucoup d’idées, de compositions que je pensais bonnes et que je ne voulais pas jeter aux oubliettes. Sitôt le départ d’Ida acté, j’ai recruté Rémi qui est un ami, puis Elena, peu de temps après. Je me suis donc retrouvé avec deux excellents vocalistes à la place d’un seul, finalement je me suis retrouvé plutôt chanceux dans cette affaire ! Tout s’est ensuite enchainé très vite car j’avais un projet d’album très précis et je savais exactement quels morceaux allaient figurer dessus. Les structures des morceaux étaient déjà finalisées et il faut croire que les évènements dont j’ai parlé précédemment m’ont fortement inspiré car l’écriture des paroles ne m’a pris que 2 ou 3 mois maximum. Il ne manquait plus qu’à enregistrer et à finaliser les arrangements.

Les sessions d’enregistrement ont été plutôt rapides, il faut dire que le fait d’avoir deux vocalistes solides techniquement aide beaucoup ! Rémi et Elena se sont intégrés sans problème au projet et ont tout de suite su interpréter magnifiquement les morceaux. Le mixage a pris plus de temps car avec Julien, l’ingénieur du son, on a passé beaucoup de temps à expérimenter, à peaufiner et à travailler le son. Le mastering a été enfin une formalité. Et après bien des galères, l’album est sorti !





Tu disais considérer Edenya comme un amusement à la base, ne pas avoir trop d’ambition pour le projet, le départ d'Ida aurait pu remettre donc en cause la suite pour Edenya, et pourtant le groupe continue, en quoi ton avis a changé sur ce qui tu considérais semble-t-il toi-même comme étant un jeu ?

Edenya sera toujours, j’espère, un amusement, j’ai toujours aimé composer, tester différentes idées ou structures, expérimenter… Sur ce point, mon avis n’a pas changé. Le départ d’Ida a été une épreuve pour moi d’un point de vue personnel et d’un point de vue musical, mais paradoxalement, je pense que cette épreuve a nourri encore plus d’ambitions. Je pense que "Silence" va beaucoup plus loin que notre premier EP sur tous les plans : en termes de production, de composition, d’arrangement.En somme « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » selon Nietzsche. Cette citation résume bien l’état d’esprit dans lequel j’étais à l’époque des enregistrements.



Les EP semblent devenir presque la norme avec peu de musique dans un album mais à intervalles réduits, pourquoi aller à l’encontre de cette évolution ?

J’ai toujours été amateur d’albums, je n’ai jamais été fan d’EP. Les raisons pour lesquelles Edenya a commencé à sortir un EP étaient essentiellement techniques, l’idée était de réaliser un premier enregistrement « test » avec ses imperfections. Imperfections qu’on allait corriger pour faire un véritable album.Pour moi un album est un voyage et il faut une certaine durée pour emporter l’auditeur, l’emmener d’un point A à un point B. Avec un EP on s’arrête en cours de voyage, en plein milieu de l’océan !


C’est surement très cliché ce que je vais dire mais pour moi une voix féminine exprime souvent plus de fragilité qu’une voix masculine



Dans les groupes auxquels tu as participé, les femmes en ont toujours fait partie : Remedia - groupe de metal avec Sylvie Marchal, Ida et maintenant Elena, qu’est-ce qu’elles apportent que les voix masculines ne peuvent pas apporter ?

J’ai toujours été plus sensible aux voix féminines qu’aux voix masculines. De plus, quand je compose, j’imagine souvent une voix assez aigüe chanter dessus et je préfère souvent les voix féminines dans ce registre. C’est surement très cliché ce que je vais dire mais pour moi une voix féminine exprime souvent plus de fragilité qu’une voix masculine. Par contre, une voix masculine peut apporter souvent plus de puissance. Et avec Elena et Rémi, j’ai les deux !



Cette nouvelle composition de groupe (à trois : toi, Elena et Remi) a-t-elle changé ta manière de travailler ? (Pour rappel : tu disais apporter une structure instrumentale avec souvent une mélodie vocale, qu’Ida était libre de suivre ou pas, et Ida apportait ses idées quant au chant et les paroles).

Non, je n’ai pas changé de manière de travailler, le seul changement est que je me suis occupé également de l’intégralité des paroles. Le choix des vocalistes s’est ensuite fait de façon naturelle pour chacune des chansons.


L’album "Silence" fait écho aux attentats du Bataclan de 2015, d’ailleurs des samples de journaux télévisés introduisent ‘Will The Demons Win, ce silence semble représenter celui assourdissant qui a suivi ces événements tragiques, quel est le message que tu as souhaité faire passer en l’intitulant de cette façon ?

J’ai choisi ce titre principalement car c’était le titre de la plus longue chanson. En fait, le morceau 'Silence' fait écho à mon combat contre mes acouphènes qui sont apparus il y a quelques années. Ce silence total que je ne connaitrai plus. Silence total que plus généralement les gens ne connaissent plus, tellement ils sont entourés de bruits de toutes sortes ! Pour être honnête, je n’avais pas pensé du tout pensé aux attentats de 2015 en choisissant « Silence » comme titre, mais il peut en effet y faire écho comme à beaucoup d’autres sujets. C’est pour cela que je pense que c’est un bon titre d’album ! Pour revenir aux attentats, malheureusement je crains qu’à l’avenir d’autres tragédies de ce type se produisent car je pense que trop de sujets sensibles ont rapidement été passés sous silence sans avoir été traités.


"Silence" est un album parfois sombre, parfois triste mais jamais dépressif ou désespéré et surtout rempli d’espoir



La pochette est très lumineuse avec ce contraste de bleu et de blanc, une sorte de désert où les gens déambulent comme si la vie continuait, en toute insouciance, qu’est ce qui explique ce paradoxe entre cette cover et le contenu de l’album ?

On a eu plusieurs projets de pochette et je pense que celui-ci exprimait plus le concept de silence, d’insouciance. Je pense que "Silence" est un album parfois sombre, parfois triste mais jamais dépressif ou désespéré, et surtout rempli d’espoir comme l’exprime le côté lumineux de la pochette.



Ce nouvel album me rappelle par certains moments Anathema qui eux aussi ont mis en avant le chant féminin (Lee Douglas) et la dualité voix féminine et masculine dans leur évolution, mais aussi par certains passages instrumentaux presque post rock (comme dans ‘Chaos’). Je rajoute également quelques influences Olfidiennes dans ‘The Promise’ (première partie) ou ‘Sabrina’, ou de The Gathering, en quoi ces groupes ont-ils nourri ta culture musicale et cet album ?

The Gathering fait partie de mes groupes préférés, j’aime la sincérité de leur musique et le fait qu’ils ont toujours cherché à évoluer, à expérimenter et à surprendre leur public.J’aime également Anathema, surtout leur album « Alternative 4 ». Quant à Mike Oldfield, j’apprécie son côté expérimental, ambitieux, un peu foutraque, le fait de faire un album de pop commercial puis ensuite d’enchainer avec un album instrumental avec des morceaux de 20 min. J’aime son côté « je fais ce que je veux et je vous emm…. » , c’est tellement rarissime de nos jours où c’est le business qui règne en maitre dans la musique.



‘Sabrina’ semble être un dialogue entre deux personnes féminines, une plus fantomatique et l’autre terrestre, quel symbole peut-on voir dans cet échange ?

'Sabrina' est une chanson extrêmement personnelle. Les paroles sont assez sombres mais pas seulement. Je n’ai pas envie de décrire précisément ce qu’elles signifient, je préfère que chacun s’en fasse une interprétation.




Il y a beaucoup de personnalité dans cet album avec des mouvements alternatifs souvent atmosphériques puis presque metal, comment attaques-tu la manière de composer pour apporter cette personnalité et t’émanciper de ces influences ?

Je ne sais pas, ça me vient naturellement. Je ne me dis pas, tiens, après ce mouvement atmosphérique, il faut absolument que j’envoie la purée ! La musique de la plupart des chansons a été composée d’une traite même si elles ont été composées à des époques différentes. Cela s’est fait simplement et de manière cohérente.


Ces attentats ont été un traumatisme qui demeure encore aujourd’hui, la plaie a du mal à cicatriser, ils sont le manifeste que pour terroriser l’art et la culture sont parmi les plus grandes cibles des terroristes, quel est le rôle des artistes pour panser cette blessure béante et rentrer en résistance ?

Je pense que la meilleure chose qu’ils ont à faire est de continuer leur art et surtout de ne pas faire de compromis !



‘Broken Love’ symbolise l’amour brisé, celle des couples détruits peut-être par ces attentats, avec une sorte de mélancolie il fait écho à ‘Chaos’ plus sombre, noir, pourquoi ces titres en particulier sont-ils des instrumentaux ? Qu’est-ce que l’absence de paroles apporte de plus ici ?

Sur ces titres, je n’ai jamais pensé à inclure des paroles, j’ai toujours pensé que la musique se suffisait à elle-même. Je pense que l’ajout d’une voix n’aurait rien apporté de plus et aurait même en partie gâché ces titres. En fait, quand je compose je sais rapidement s’il y aura du chant ou pas sur le morceau.


Un morceau sans ambiance et sans émotion n’a pas sa place dans Edenya.



Tu disais en conclusion de notre précédente interview que tu aurais aimé qu’on te pose la question de savoir quel est le plus beau compliment que l’on puisse te dire ou faire sur ta musique, ce à quoi tu disais répondre : "si quelqu’un me dit que ma musique l’a fait pleurer, j’en serai heureux !" Dans quelle mesure les émotions sont-elles au centre de ton projet ?

C’est très simple, je dirais qu’un morceau sans ambiance et sans émotion n’a pas sa place dans Edenya.


Aujourd’hui la musique est devenue un produit de grande consommation, accessible de partout via les plateformes de streaming alors qu’il y a quelques années encore elle demandait un effort pour l’acquérir, la majorité des gens l’entendent plus qu’ils ne s’y attardent, comment ressens-tu cette évolution, n’est-ce pas frustrant ou bien le prends-tu pour une chance de pouvoir toucher plus de personnes qui seraient sensibles aux émotions que le groupe véhicule ?

Je dirais les deux. Je trouve extrêmement triste que la majorité des gens consomme de la musique comme ils consomment un hamburger et ne s’attardent plus sur l’assimilation d’une musique, de ses harmonies, de ses arrangements et de sa richesse. Mais c’est le monde actuel, dans tous les domaines, on consomme : de la nourriture, des films, des séries télévisées, des vêtements et évidemment de la musique parfois sans but réel juste pour passer le temps… C’est consternant mais c’est comme ça ! Néanmoins, je nuancerais ce constat car il y a un public, qui n’est pas majoritaire mais qui reste important pour des musiques surement plus sincères et plus complexes : il suffit de voir le succès de groupes comme Tool, Radiohead ou Archive.


Le travail sur les voix et la complémentarité entre les deux chanteurs a-t-il été complexe à mettre en place, elles sont très justes sans tomber dans le pathos ou dans l’excès tout en étant suffisamment expressives, comment avez-vous trouver cet équilibre ?

Je te remercie de ta remarque. Encore une fois, ça s’est fait naturellement. Quand j’y pense, il n’y a jamais eu de changements quant à la distribution initiale des parties vocales. Elena et Rémi se sont tout de suite sentis à l’aise avec leurs morceaux respectifs et il n’a jamais été question de changer de vocaliste pour telle ou telle chanson. Je les ai très peu guidés dans leur interprétation, ils ont trouvé tout seuls le ton juste et ont maitrisé parfaitement leur sujet. Ce sont vraiment des interprètes talentueux !


J’ai vraiment poussé Elena dans ses retranchements sur cette chanson. Mais je pense que le résultat est là : sa performance est étourdissante !



'Silence’ est le titre le plus long du disque, du haut de ses onze minutes, il enchaîne les mouvements avec un début très aérien puis vers 3 minutes il s’oriente vers quelque chose de plus tendu et lyrique (le chant d’Elena est très symbolique, presque fantomatique à la manière des BOF de Tim Burton), sa structure est très progressive, qu’est-ce que ce genre apporte à ton projet que d’autres styles ne pourraient pas ?

J’apprécie évidemment certains groupes de ce genre comme Pink Floyd, Genesis ou plus récemment Riverside, Tool ou Dream Theater. Tous ces groupes m’ont forcément influencé. En général j’ai du mal avec les chansons à la structure linéaire où ce que tu entends à la 3e minute est la même chose que ce que tu entends sur les 10 premières secondes. J’aime bien quand un morceau évolue, change d’ambiance au cours du temps et surprend l’auditeur. Quant à la longueur de la chanson, j’avais tout simplement besoin de ces 11 minutes pour exprimer toutes mes idées. 'Silence' est peut-être ma chanson préférée de l’album, il y a la plupart des éléments qui caractérisent Edenya : des ambiances sombres, d’autres plus apaisées, des passages aériens et d’autres plus rock, des changements de rythme… J’ai vraiment poussé Elena dans ses retranchements sur cette chanson. Mais je pense que le résultat est là : sa performance est étourdissante !


Il y a presque quelque chose de religieux dans ce morceau, attaches-tu une importance particulière aux croyances ? ou bien préfères-tu parler de spiritualité ?

Pour ma part, je ne suis pas croyant au sens religieux du terme. Je dirais juste que je suis attaché à certains idéaux et certaines valeurs de base comme l’amitié ou la loyauté.





On sent un album aussi personnel, l’écriture pour toi est quelque chose de cathartique, tu exprimes en musique et avec tes textes ce que tu ne pourrais pas dire dans la vie normale ?

Oui c’est évident, je suis quelqu’un de réservé dans la vie et en effet la musique permet de m’exprimer et me sert en quelque sorte d’exutoire.


L’album contient de très belles lignes de cordes (Adrien France) sur de nombreux titres apportant une dimension orchestrale qui accompagne parfois le lyrisme qui se dégage de l’album par certains moments, en quoi ce relief était important pour Edenya ?

J’aime beaucoup le violon, son timbre, son vibrato, je trouve que c’est un instrument qui en solo peut exprimer beaucoup de lyrisme et de romantisme. Son utilisation sur certains passages me paraissait évident pour accentuer ces aspects de ma musique.


Edenya possède une part de mystère mais aussi une part qui me semble pudique. Aujourd’hui tu entames un processus de promotion avec Dooweet qui apporte une exposition plus grande au groupe, comment vis-tu ce processus qui semble être paradoxal avec ce que dégage le projet ?

Il est évident que la promotion n’est pas la partie que je préfère mais je dirais que c’est un mal nécessaire. Tu peux réaliser le meilleur album du monde, si personne ne connait son existence, si personne ne l’écoute ou ne l’achète, c‘est réellement dommage. Toutefois, ce n’est pas déplaisant car c’est plutôt agréable et flatteur d’échanger avec des journalistes qui ont apprécié ta musique !


A la sortie du confinement, j’aimerais faire quelques concerts pour promouvoir l’album.



L’album sort en pleine période difficile pour tous et encore plus pour les artistes, as-tu eu l’idée de repousser la sortie de l’album, pourquoi ne pas l’avoir fait et comment envisages-tu de le défendre à la sortie du confinement ?

Le confinement a été décidé 2 semaines avant la sortie de l’album. Tout le processus de promotion était déjà trop largement enclenché pour l’arrêter brutalement. De toute façon, je n’avais pas envie de retarder encore la sortie de l’album, les enregistrements étaient terminés vers le début de l’année 2019, ça date un peu et il était temps que l’album sorte ! En fait, la question ne s’est jamais posée. De plus, on peut se demander quand le confinement va totalement s’arrêter. A mon avis ce n’est pas demain qu’on retrouvera une vie normale et qu’on pourra aller voir un spectacle. On vit une grande période d’incertitude, personne ne peut prévoir ce qu’il va se passer dans les prochains mois. A la sortie du confinement, j’aimerais faire quelques concerts pour promouvoir l’album.


Qu’est-ce que le groupe attend de cet album ?

Tout simplement toucher toujours plus de public, toujours plus nous faire connaitre, avoir une base importante de fans qui nous soutient dans nos projets.


Un dernier mot de conclusion pour nos lecteurs.

N’hésitez pas à jeter une oreille sur l’album et à nous soutenir via Facebook si notre musique vous plait.

Merci à toi.

Merci pour cette interview !



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/edenyaband
 
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