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THE DISTANCE (31 MARS 2016)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

-



A quelques heures de monter sur scène sur la scène pour défendre leur nouvel album "Bad Radio Receiver", Music Waves a rencontré The Distance...
STRUCK - 20.04.2016 -
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C'est un groupe visiblement impatient d'en découdre avec le public de La Boule que nous avons rencontré pour une rencontre sans interférence...


Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée ?


Mike : "Pourquoi le nom du groupe The Distance ?"

Sylvain : C’est la question systématique.


Et on ne vous la posera pas. Parlons plutôt de votre actualité qui est la sortie de votre deuxième album "Radio Bad Receiver". Première question évidente : est-ce un titre autobiographique ?

Sylvain : Pas du tout ! Sur l’ensemble des morceaux de l’album, il y a très peu de textes autobiographiques.
Non en revanche "Radio Bad Receiver" a un sens quand même. Le message est que nous sommes le petit grain de sel dans les ondes radios qui fout la merde.





En clair, vous regrettez ne pas être assez diffusés sur la bande FM mais quand c’est le cas, vous vous considérez comme ce petit grain de sel ?


Sylvain : C’est ce que nous cherchons à faire (Sourire) !


Avez-vous réussi à faire en sorte que ce petit grain de sel soit diffusé en FM ?

Sylvain : Modestement, nous avons réussi…


Nostalgie, RFM…

Sylvain : (Rires) Franchement, ce serait top et tellement drôle que pour le coup, si ça pouvait être vrai c’est quelque chose qui m’amuserait énormément !


Vous avez introduit des couleurs assez pop dans certains titres (‘Alone’, ‘More Thean Serious’, ‘Perfect Things’), pourquoi ce choix ? Est-ce une réponse au titre de l’album justement et espérer une diffusion radio ?

Sylvain : Pas du tout ! Pas du tout parce que ce ne seront pas les morceaux que nous allons sortir en single. Nous ne nous sommes pas posés de question sur ce qu’allait être l’album. Nous avons commencé au fur et à mesure sans se prendre la tête. Nous avons jeté énormément de morceaux et avons gardé les morceaux que nous trouvions les plus intéressants et que nous voulions défendre sur scène. En aucun cas, nous n'avons voulu faire un morceau pop pour être diffusé en radio !


En dehors de nos influences rock, metal… nous sommes des personnes qui avons beaucoup écouté et aimé Joy Division, Depeche Mode…


Malgré tout, avec le recul, comprenez-vous ces réflexions ?

Sylvain : C’est tout à fait légitime mais nous n’avons pas fait cela dans ce sens. De toute façon, nous composons de façon très spontanée : nous composons vite et si cela ne paraît pas construit tout de suite, nous dégageons le morceau immédiatement…
Je comprends d’autant plus l’étiquette pop qu’en dehors de nos influences rock, metal… nous sommes des personnes qui avons beaucoup écouté et aimé Joy Division, Depeche Mode…





Finalement, The Distance est un patchwork des racines musicales des trentenaires / quadragénaires que nous sommes ?


Sylvain : Exactement, tout ce que nous avons écouté dans les années 1980 et 1990 fait partie de nos influences : Joy Division, Pearl Jam, Nirvana, Rage Against the Machine…


The Distance représente ce que vous êtes en temps qu’auditeur ?

Sylvain : Complètement !

Mike : Cet album n’a rien de calculé…

Sylvain : Effectivement, nous aurions vraiment calculé cet album, nous aurions fait notre premier clip sur 'Perfect Things'.


Ce soir, vous jouez à la Boule Noire où nous nous entretenons actuellement : quelles sont vos impressions à quelques heures avant de monter sur scène et défendre ce nouvel album ?

Sylvain : Ce soir, nous ne jouons que 45 minutes : nous avons donc taillé un set sur l’énergie car finalement, 45 minutes, c’est un peu court ! Nous n’allons donc pas jouer 'Perfect Things'.


C’est un regret ?

Sylvain : Oui, c’est un regret ! J’aurais aimé pouvoir le jouer mais dans la cohérence d’un set, nous ne pouvions pas l’intégrer dans le temps imparti.


Malgré tout, avez-vous déjà joué 'Perfect Things' sur scène et si oui, quel est le retour ?

Sylvain : Nous avons joué tous les morceaux présents dans l’album sur différentes dates et ça se passe plutôt bien. Mais effectivement des morceaux comme 'Perfect Things' plaisent plus aux nanas qu’aux mecs (Rires) !
Force est de constater que sur ces morceaux plus influencés par la New Wave ou des choses de ce style, le rocker pur et dur grince un peu des dents. Au contraire, les nanas se rapprochent au premier rang…

Mike : Sachant que malgré tout, nous proposons sur scène, une version de 'Perfect Things' un peu plus rock. Il n’y a pas de sample, nous essayons de reproduire en guitare tous les claviers…


On cite souvent Foo Fighters et Queen of The Stone Age pour caractériser votre musique. Est-ce que Backyard Babies avec lequel nous faisons un parallèle sur le soin apporté aux mélodies est également une référence ?

Sylvain : Depuis toujours, j’ai toujours été ultra-fan des Backyard Babies…





Comme quoi même si elle comporte des bémols, la chronique ne dit pas que n’importe quoi...


Sylvain : (Rires) Non, non… au contraire, tu as mis dans mille : j’adore les Backyard Babies dont les albums sont super bien faits, avec des super mélodies… Ca fait clairement partie de mes influences comme Mike d’ailleurs.

Mike : Bien sûr !

Sylvain : Notre musique n’a rien à voir avec la leur mais ce sont des groupes que je trouve personnellement très bons.


Et si je vous dis que The Distance est un mariage entre Foo Fighters, Queen ot the Stone Age et Backyard Babies, cela vous convient-il ?


Sylvain : Parfaitement même si il manque la partie New Wave, une facette développée que tu ne trouveras pas dans les groupes que tu as cités.


A ce titre, comment définiriez-vous votre musique ? Rock alternatif ? Stoner ? Grunge ?

Sylvain : C’est rock alternatif post-grunge !


L’ombre de Nirvana et Kurt Cobain plane sur 'The Unconscious Smile'. Est-ce inconscient ou un vrai hommage ?


Mike : C’est totalement inconscient !


Mais avec le recul ?


Mike : Tu m’aurais dit sur le titre 'Radio Bad Receiver', notamment sur la transition dans le phrasé, il y a du Cobain... mais je suis surpris que tu me dises cela sur ce titre…


Bref, il faut vraiment que je change de travail…

Mike : Non mais pourquoi pas (Rires) !





Pour le titre ‘Trouble End’, vous venez de réaliser un clip plutôt cinématographique assez sombre et assez obscur. Quel message souhaitez-vous faire passer ?


Sylvain : En tant que grand fan de cinéma, je ne voulais pas faire de clip juste pour faire un clip, j’avais envie de faire un petit court-métrage. J’avais envie de faire un clip qui ressemble à un petit film. Pour le coup, c’est le cinéphile un peu fan qui avait envie de faire quelque chose de qualité.


Même si nous avons gardé une autonomie, nous sommes désormais entourés de professionnels.



Entre ce clip, le visuel magnifique, la production carrée… Comment arrive-t-on à financer tout cela ?

Sylvain : La différence avec le premier album est que nous avons aujourd’hui un vrai directeur artistique, un vrai label… Ce sont des choses que nous n’avions pas au premier album et ça change les choses. Même si nous avons gardé une autonomie, nous sommes désormais entourés de professionnels.

Mike : Nous avons vu plusieurs réalisateurs qui nous ont proposé des histoires mais avec Malik (NdStruck : Malik Doll), ça a tout de suite collé notamment humainement ce qui est très important.

Sylvain : C’est le choix de passion qui change la donne. En effet, comme je te l’ai dit, le clip était une envie de fan. Dans ces conditions, tu favorises l’idée qui semble la plus passionnée. Ca donne rarement de mauvais résultats (Sourire) !


Quel message souhaitez-vous faire passer au travers de cet album ?


Sylvain : Le droit à la différence…


Le leitmotiv de l’album du début jusqu’à la fin, finalement, nous sommes entre le rugueux et la finesse, l’émotion et la rage….



Quel est le lien avec l’artwork ?

Sylvain : En dehors du fait que globalement nous trouvions ce visuel sublime et que l’artiste qui a travaillé dessus nous a bluffés, ce visuel correspond bien à The Distance parce que quand tu prends le leitmotiv de l’album du début jusqu’à la fin, finalement, nous sommes entre le rugueux et la finesse, l’émotion et la rage….


Si je vois le côté rugueux du visuel, j’ai du mal à trouver la finesse…


Sylvain : Je trouve le visuel très cohérent avec l’empreinte des morceaux de l’album parce ce que le cerf est l’animal majestueux par excellence mais également inaccessible et indomptable.


Je validerais totalement ton discours, si ce n’était pas le squelette d’un cerf qui est représenté…

Sylvain : C’est un squelette mais c’est le travail de l’artiste également (Sourire)…





Lui aviez-vous donné des directives ?

Mike : Non ! Nous lui avons proposé d’écouter l’album et si il aimait, il pouvait travailler dessus. En revanche, nous avons été clairs, si il n’aimait pas notre musique, ce n’était pas la peine de travailler ensemble.

Sylvain : Je considère que nous parlons d’artiste de création à artiste de création et clairement, la seule chose que nous lui ayons dite est que si il n’aimait pas la musique, ce n’était pas la peine de travailler dessus. Au contraire, si il aimait, il pouvait travailler dessus et nous livrer ce qu’il souhaitait nous livrer et le résultat est celui-là…


Nous faisons ce qui a été fait dans les années 1980 et 1990 avec une production actuelle.


Les retours sont globalement positifs avec l’apothéose : être encensé par Arno Strobl qui dit que "The Distance réinvente l'esprit du rock tel qu'il n'aurait jamais dû se perdre sur la distance". Comment vit-on cela ?

Sylvain : On le vit bien (Rires) !

Mike : Et il a raison…

Sylvain : … je dirais qu’on réinvente ce qui a été déjà fait !

Mike : Nous avons essayé de rester dans notre temps avec des choses qui ont déjà été faites. Nous faisons ce qui a été fait dans les années 1980 et 1990 avec une production actuelle. C’est un peu ce qu’a fait Queen of the Stone Age avec la musique des années 1970 avec la technologie et la prod actuelle.


Qu’attendez-vous de cet album ?


Sylvain : Nos attentes ne sont super pas mercantiles à savoir que nous vendions des caisses ou non : ça ne change strictement rien pour nous.


Nous espérons avant tout faire un bon album plaisant à écouter et où les gens pourront se retrouver et retrouver une respiration un petit peu perdue


Même si quitte à choisir, je présume que vous préférez en vendre des caisses…


Mike : Evidemment (Rires) si ça arrive tant mieux !

Sylvain : C’est un état d’esprit finalement ! Nous espérons avant tout faire un bon album plaisant à écouter et où les gens pourront se retrouver et retrouver une respiration un petit peu perdue. Il reste quelques bons groupes mais il faut avouer que ce que nous écoutons régulièrement à la radio est un peu étouffant : nous espérons pouvoir apporter un peu d’air dans ces conditions. On espère que cet album plaise et que cela puisse rappeler de bons trucs aux gens de notre génération.
Nous souhaitons également que les gens perçoivent le côté sincère et honnête de notre démarche : nous n’avons pas cherché à ressembler à tel ou tel groupe, ou même suivre les courants des groupes de rock à la mode qui font tous la même musique, les mêmes concerts…

Après comment cet album va réellement être perçu ? A un moment donné, comme tout produit de l’art, quand il est créé, il ne t’appartient plus : ce sont les gens qui vont faire que ça va devenir quelque chose… ou rien du tout ! Ensuite, cela peut devenir rien du tout mais s’inscrire dans le temps : je pense notamment à un artiste comme Lou Reed qui n’a pas décollé avec le Velvet Underground, il a sorti "Transformer" qui a un peu marché parce qu’il y avait David Bowie derrière, il sort ensuite "Berlin" qui reste son album le plus majestueux, il se fait défoncer et ne vend quasiment aucun album sauf qu’en 2016, "Berlin" est un album consécration et tout le monde s’accorde à dire que c’est une merveille !





Je ne suis cependant pas convaincu que l’album qu’il a sorti avec Metallica recueille ce genre de suffrages dans 30 ans…

Mike : (Rires) !

Sylvain : Tu as raison mais je voulais dire au travers de l’exemple de Lou Reed que le monde fait de l’art ce qu’il a envie d’en faire !
Je pense que nous sommes dans une société où nous avons besoin de retrouver de la sincérité, de l’honnêteté, du savoir-vivre ensemble, se respecter les uns, les autres, s’ouvrir un petit peu…


Cet album n’est pas la solution à tous les maux du monde mais c’est un bon médicament !



Tu as un message très positif qui ne ressort pas forcément du visuel…

Sylvain : Oui et non parce que si tu regardes le visuel de la pochette : aujourd’hui que manque-t-il dans notre société si ce n’est un peu de sauvagerie, de rébellion, d’anti-conformisme… Le problème est qu’aujourd’hui plus personne n’ose lever le petit doigt de peur de plein de choses - ce que je comprends parfaitement et je ne blâme pas - mais je pense que ce petit grain de folie est nécessaire ! Pour moi, cet album n’est pas la solution à tous les maux du monde mais c’est un bon médicament !


Sur votre page Facebook, vous évoquez une chanson de Mike (le chanteur) présente dans le film "Nous trois ou rien" de Kheiron. Pouvez-vous nous en parler ?

Mike : (Rires) J’avais composé un petit morceau pour le film "Nous trois ou rien" qui… a été coupé au montage (Rires) ! J’étais à l’avant-première, le morceau y était encore : c’était parfait ! Mais entre-temps Gaumont a racheté une partie de la production du film et au final, la veille de la sortie nationale du film, ils ont décidé de supprimer plein de scènes dont celle où ma musique était présente. C’est dommage, c’est juste que ça fait le mec qui a la guigne (Rires) !


8 ans d’existence et seulement 2 albums, projetez-vous des sorties moins espacées à l’avenir ?

Sylvain : Nous sortons le prochain dans 15 ans (Rires) !

Mike : Ca dépendra de notre envie de reprendre la composition. Nous ne souhaitons pas faire de dates entre le moment où nous commençons la compo et la fin pour ne pouvoir se consacrer qu’à ça…
Entre le premier et le deuxième album, nous avons fait pas mal de concerts et il a fallu également retrouver l’inspiration mais quand elle est arrivée, nous avons enchaîné.

Sylvain : Il y a également eu plusieurs changements de line-up, ce qui fait perdre du temps…


Mais aujourd’hui, ce line-up est stable…

Sylvain : Oui ! Donc, non, nous ne mettrons pas 15 ans, c’était une boutade (Rires)

Mike : Je pense qu’une fois que nous aurons terminé la tournée de cet album, nous allons rester sur la lancée et en enchaînant directement sur la composition du prochain.


Question traditionnelle de Music Waves, quel est votre meilleur souvenir d’artiste ?

Mike : Il y en a plein mais je dirais l’Olympia !

Sylvain : L’Olympia fut extrêmement fun !

Mike : Nous avons joué en première partie de Razorlight à l’Olympia. Razorlight était un groupe pop et nous sommes un peu plus rentre-dedans, si bien que quand nous sommes montés sur scène, le public n’a pas bien compris ce qu’il se passait (Rires) ! Ca a finalement pris mais malheureusement, nous n’avons pas pu vendre notre merchandising parce qu’il fallait payer 3.000 euros pour pouvoir vendre ton merchandising…





En clair, payer plus d’emplacement pour le stand merchandising que de ventes…


Mike : Exactement ! Nous avons donc mis tous nos produits de merchandising derrière nos amplis et à la fin de notre set, nous avons tout jeté dans la foule…


On a évoqué le meilleur souvenir, au contraire le pire ?

Mike : La fois où nous sommes partis en tournée en Angleterre. Pendant toutes les deux semaines et demi qu’a duré la tournée, tous les soirs, nous avions loué des chambres de trois pour quatre dans des hôtels et à chaque fois, ça a marché sauf un soir. Nous sommes tombés sur un hôtelier ultra-raciste qui a refusé que Dag (NdStruck : Dagulard, batterie) rentre quand il l’a vu. On a essayé de le faire rentrer par les fenêtres mais ça n'a pas marché.

Sylvain : C’était à mourir de rire : on aurait dit les Pieds Nickelés !

Mike : Comme dans les dessins animés, on a essayé de le déguiser pour le faire rentrer…

Sylvain : Au final, on a piqué des couvertures qu’il y avait dans les placards et on a rempli le camion de ces couvertures afin que Dag puisse y dormir…


On a commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ?

Mike : Très bonne question !

Sylvain : Comment vous voyez-vous dans 30 ans ?





Et alors ?

Sylvain : J’espère que quand 30 ans, nous serons toujours potes, nous serons toujours créatifs… Dans 30 ans, je me vois bien dans un rocking-chair avec une guitare sèche en train de composer des vieilles ballades à l’ancienne avec le fusil à côté pour que les gens n’entrent pas dans ma propriété (Rires) !


Merci

Sylvain : Merci à toi, c’était super !
Mike : Une interview vraiment très intéressante : merci !


Merci à Newf pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://thedistancesucks.bandcamp.com/
 
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