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TITRE:

KERA (03 FEVRIER 2016)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

DEATH METAL



Kera change de visage pour poursuivre sa marche en avant entamée avec le très prometteur EP éponyme... En exclusivité pour Music Waves, le groupe présente son nouveau bassiste et chanteur !
STRUCK - 19.02.2016 -
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C'est dans les bureaux de l'agence Dooweet qu'un Kera new-look nous a reçus pour présenter en exclusivité ses nouveaux membres que le public découvrira le 5 Mars 2016... Mais histoire d'enfoncer le clou et valider leur choix, le groupe nous a fait écouter en exclusivité un nouveau titre et force est de constater que malgré les évènements, Kera n'a pas fini de faire parler de lui...


Lorsque nous nous sommes rencontrés à l’époque, votre actu était la sortie de ce premier EP pour ce nouveau groupe, Kera, qui faisait suite à l’arrêt de Thanatic Eyes. A peine ce projet débute que vous avez subi des changements de line-up majeurs : n’avez-vous pas eu envie de jeter l’éponge ?

Arthur Heim : Non, la question ne s’est pas vraiment posée en fait. Quand Flo a décidé de partir et nous l’a annoncé pratiquement du jour au lendemain, nous avons pris une semaine avant de nous revoir, tous ensemble, pour discuter sans animosité : nous avons pris acte de sa décision et décidé de continuer sans aucune hésitation.

Thibal : Tout à fait, nous nous sommes dits que c’était une nouvelle étape dans la vie mouvementée du groupe, comme tu l’as dit.





En effet, récemment Flo est parti et vous avez recruté un nouveau chanteur, objet de cette interview. Comment avez-vous vécu son départ ? Est-ce que ça a été difficile de le remplacer, sachant qu’il était très charismatique et très en avant au regard des autres musiciens, plus réservés ?


Thibal : Pour la scène, on ne peut pas encore répondre vu que nous n’avons pas encore joué depuis le départ de Flo. Ca sera l’inconnue du prochain concert.


Avec [le] départ [de Flo], certaines portes se sont fermées mais d’autres se sont ouvertes


Comme il était très charismatique et un point central du groupe, est-ce qu’il n’est pas en quelque sorte parti avec un bout de l’âme de Kera ?

David : C’est sûr, on a perdu une voix qui a contribué à l’identité du groupe. Maintenant, j’aurais tendance à dire qu’avec son départ, certaines portes se sont fermées mais d’autres se sont ouvertes. Du point de vue des morceaux, le fait de ne plus composer avec Flo change la donne et nous offre de nouvelles possibilités sonores au-delà même de la question de la voix. D’un point de vue placements, de préférences stylistiques… au fond, son départ est peut-être un mal pour un bien…


Comme tu nous l’avais avoué, vous aviez sorti votre premier EP rapidement afin de montrer qu’après la disparition de Thanatic Eyes, Kera assurait la relève. Les compos étaient essentiellement le fruit du travail d’Arthur mais vous deviez travailler de façon collégiale. Depuis, outre le départ de votre chanteur, vous avez également changé de bassiste, est-ce que dans ces conditions, Kera a dû changer ses plans et repartir de zéro ?

Arthur : C’est bien que tu parles de ça parce que nous sommes presque repartis de zéro. La caractéristique de la première année qu’on a vécu est qu’elle a été très, très "speed" et ça a peut-être été la cause du départ du Flo : nous nous sommes un peu épuisés et dans la précipitation, on n’a pas forcément trouvé une bonne façon de travailler, de partager les tâches, de bien s’organiser… et je pense qu’on y a laissé quelques plumes !

Du coup, quand le premier bassiste est parti parce qu’il ne pouvait plus gérer vie personnelle et Kera, nous avions déjà commencé à appréhender la composition autrement, nous étions en phase de réorganisation…

Aujourd’hui, c’est essentiellement moi qui compose ; parce que j’écris beaucoup, je maquette également dans mon coin… Ensuite, on travaille ensemble ces idées, on les rejette, on les modifie, on en rajoute, on se les approprie, on les complète…

Concernant les paroles, auparavant, c’était essentiellement Flo qui en était la source, nous mettions quelquefois un peu le nez dedans pour compléter. Mais aujourd’hui, nous faisons un vrai travail de composition collégial.


Et est-ce que cela a été compliqué de te fondre dans cette nouvelle entreprise Kera ?

Ryan : Non ! Je me suis senti très rapidement très bien dans le groupe, du coup, au moment de composer ensemble, je me sentais à l’aise…





Et comment s’est passée la rencontre ?

Ryan : Bien, très bien ! Je t’avouerai qu’au début, j’étais un peu stressé, j’avais un peu peur (Sourire).


Peur de qui, de quoi ?

Ryan : Le groupe avait déjà à son actif un EP, des concerts, des interviews… Je n’avais jamais fait ça !
Mais au moment de la rencontre, on a échangé, on a rigolé : on s’est bien entendu et finalement, ça tourne tout seul !


Ryan était au-dessus du lot à la fois par la qualité de sa voix que du fait qu'il collait avec ce que nous jouions avant…



Et de votre côté, qu’est-ce qui a validé le choix de Ryan au chant ?

Thibal : Il y a eu deux critères principaux que Ryan a rempli du premier coup. Nous nous sommes rencontrés la première fois dans un bar et nous avons juste discuté de projets, qu’ils soient personnels ou musicaux. Comme Ryan l’a dit, nous avons passé une bonne soirée ensemble et il avait déjà marqué un point. Ensuite, quand nous l’avons auditionné, il nous a scotché parce que nous avons des morceaux qui ne sont pas très faciles, il a eu peu de temps pour les apprendre : son audition était plus que convaincante. Son vrai atout, c’est qu’il a tout de suite réussi à s’approprier nos anciens morceaux et qu’il a apporté de très bonnes idées sur les nouveaux.

Arthur : Nous avons auditionné trois chanteurs - trois autres se portés candidats mais trop tardivement - et parmi les trois que nous avons auditionnés, Ryan était au-dessus du lot à la fois par la qualité de sa voix que du fait qu'il collait avec ce que nous jouions avant…
Les autres candidats étaient très bons également, mais il aurait fallu vraiment modifier le son de Kera, et nous ne voulions pas d’une telle discontinuité.


Et quel était ton CV puisque tu disais avoir peu d’expérience ?


Ryan : C’est vrai, je n’ai jamais fait d’enregistrement auparavant…


… et qu’est-ce qui t’a incité à passer le cap ?

Ryan : J’ai pris un coup dans la gueule en écoutant leur musique. Ils m’ont envoyé trois morceaux que j’ai écoutés plusieurs fois et ça m’a vraiment motivé… En répétition, c’était encore plus fort : je me suis mis à chanter dessus, j’ai vraiment adoré ça… Ajoute à cela le fait que le courant est passé avec tous les membres du groupe, j’étais motivé que ce soit au niveau de la musique ou du relationnel !





On a évoqué Ryan, même question pour David, pourquoi l’avoir choisi ?

Arthur : En fait, on l’avait rencontré quand notre premier bassiste est parti - et avant qu’on teste un autre bassiste - à ce moment-là, il était très intéressé pour nous rejoindre mais n’avait pas le temps. Mais comme finalement, ça ne l’a pas fait avec le bassiste que nous avions testé, nous l’avons recontacté et il a pu se libérer…


C’est cet espace sonore que nous essayons d’occuper d’une certaine manière avec quelque chose qui est, certes progressif, mais pas comme si le progressif était synonyme de passages exclusivement aériens et des voix claires.


On a senti lors de votre concert au studio Campus que Kera était une bête de scène, mais aussi un groupe qui aimait les surprises. Vous avez repris un morceau de Dream Theater, pourquoi ?

David : A la base, il y a deux grands fans inconditionnels de Dream Theater dans le groupe que sont Arthur et moi-même. Une autre bonne raison est qu’au fond, nous trouvons dans le metal contemporain, une certaine dichotomie entre quelque chose de plutôt prog et de death prog qui tire vers la technique sans qu’il y ait beaucoup de graduation entre les deux. Je pense que c’est cet espace sonore que nous essayons d’occuper d’une certaine manière avec quelque chose qui est, certes progressif, mais pas comme si le progressif était synonyme de passages exclusivement aériens et des voix claires.

Arthur : Tu viens d’entendre le titre qui sera proposé prochainement, un titre qui est axé sur l’efficacité mais dans les compositions qui sont en cours - nous avons l’équivalent d’un demi-album d’écrit - certains morceaux seront beaucoup plus à la Dream Theater et d’autres plus typés Opeth dans le choix des mélodies…


Est-ce que ce sera une des surprises à venir : du chant clair et ainsi faire taire ceux qui n’entendent pas l’aspect progressif de votre musique sous prétexte qu’elle est exclusivement extrême ?

Arthur : Il y en aura…

David : Mais si c’est la seule condition pour être affilié death progressif, nous aurions dû y penser plus tôt (Rires) !





Vous évoquiez les portes qui sont fermées avec le départ de Flo, est-ce que le chant clair est une de ces portes que Ryan vous a ouvertes ?

Arthur : Entres autres, mais ce n’est pas la seule !


Il y a un vrai challenge à relever…

David : Le défi va être d’autant plus compliqué que Ryan a une voix de baryton en chant clair…

Ryan : … Je ne suis pas fait pour les voix de tête (Rires) !

David : … à voir comment on va pouvoir l’intégrer dans nos compositions.


On a évoqué Dream Theater, à ce propos quel est votre avis sur leur nouvel album et de façon plus générale, quelle est le sortie prog de ce début d'année 2016 : Dream Theater, Steven Wilson ou Myrath ?

Arthur : J’étais au Palais des Congrès hier pour voir Steven Wilson, je ne sais pas si il faut que je sorte mon joker (Sourire). Mais concernant le dernier EP : même si c’est un super demi-album, il reste un peu moins bien travaillé que son prédécesseur qui était exceptionnel.

David : Je n’ai pas encore écouté le dernier Myrath et j’attends le prochain Hypno5e. Et concernant le Dream Theater, mon avis est assez mitigé. Il y a de bonnes idées mais il y a quand même d’énormes longueurs et tout ce côté ballade est un peu décevant : ce n’est pas ce qu’ils font de mieux !


On a une identité un peu hybride entre des groupes très virtuoses comme Dream Theater ou Obscura dans un autre style, mais d’un autre côté, nous sommes également inspirés par des groupes plus efficaces comme Gojira…



Est-ce que au final on peut dire que le groupe est un groupe de metal progressif moderne dans la lignée de PoS des débuts et non pas un groupe de death progressif comme Opeth ou Cynic (car il y a très peu de blast dans vos compositions) ?


David : Nous ne nous qualifions clairement pas de groupe death technique justement. Chez une grande partie des metalheads, le death progressif est synonyme de death technique or c’est une différence qu’il faudrait maintenir notamment sur les approches rythmiques : nous ne sommes pas Obscura, on ne "blaste" pas (Rires) !

Arthur : On a une identité un peu hybride entre des groupes très virtuoses comme Dream Theater ou Obscura dans un autre style, mais d’un autre côté, nous sommes également inspirés par des groupes plus efficaces comme Gojira…


Il faut savoir parfois se tempérer pour éviter de faire du technique pour faire du technique



Thibaut nous disait à propos de toi Arthur que, je cite "Il s’amuse beaucoup avec les modes et les gammes pour pouvoir créer des atmosphères particulières suivant ce qu’il veut faire ressortir à ce moment. Il recherche aussi beaucoup de choses qui dérangent à l’oreille notamment sur des mesures arythmiques : c’est son petit plaisir (Rires) !". Une question nous vient à l’esprit : es-tu sadique expliquant peut-être les changements de line-up ?

Arthur : (Rires) L’approche que j’ai dans la composition est un peu celle que tu peux avoir dans un discours. Tu peux faire un très bon discours avec des mots très simples ou un discours riche avec des structures originales et de beaux mots : tu as tout un panel d’outils à ta disposition pour être plus expressif avec des mots plus compliqués… Je perçois la musique de cette manière mais il faut savoir parfois se tempérer pour éviter de faire du technique pour faire du technique.


Thibaut nous avouait que vous travailliez à l’époque sur un album ; où en êtes-vous ? Les changements de personnel ont-ils perturbé votre agenda ?

Arthur : Nous n’avons pas de certitude ! C’est certain que cela nous a un peu ralenti mais on a quand même bien avancé, certains titres sont déjà en place… Si on continue à ce rythme de progression, il n’est pas exclu que d’ici fin 2016, nous ayons au moins fini d’écrire cet album.





Surtout si votre ingénieur son va aussi vite pour réaliser votre album que le single que vous venez de me faire écouter en exclusivité…

Arthur : Arnaud Condé est vraiment un type magique et formidable. Il nous accompagne depuis le début, il a également réalisé notre clip, il a fait quelques photos promo et des concerts…

David : … un ange-gardien en quelque sorte !

Thibal : C’est notre responsable communication audio et visuelle !


Cela signifie surtout que Kera est un groupe à haut potentiel qui intéresse du monde, outre cet ange-gardien, nous sommes encore dans les bureaux de Dooweet qui vous soutient depuis vos débuts tout comme Music Waves qui vous a suivis dans tous vos évènements passés… Est-ce une fierté d’être soutenus de la sorte ?

Thibal : C’est évident ! Nous prenons du plaisir à jouer, nous nous amusons mais savoir que des gens croient en nous, font des efforts pour nous aider, pour que nous continuions à aller de l’avant : c’est gratifiant de savoir qu’on ne travaille pas que pour nous !


Et à propos de s’amuser la prochaine scène est le 5 mars. Ryan, appréhendes-tu cette première scène ?


Ryan : Oui, un peu (Sourire) ! En effet, si j’ai déjà fait de la scène, c’était en tant que guitariste. Je vais me préparer un maximum pour essayer de m’enlever une certaine pression…

Thibal : A nous de le préparer en amont, que ce soit en répétition où nous pourrions nous mettre en situation de concert en jouant devant quelques copains… Ca va être le programme des prochaines semaines.
Comme tu le disais, nous avons perdu le membre charismatique du groupe, il faut voir si le public sera réceptif : ce nouveau chanteur nous plaît, certes mais est-ce que le public va suivre ? Faudra-t-il se mettre à la recherche d’un nouveau public ? Ca va être la question des prochaines semaines…


La démarche que nous avons entre nous est plus inclusive. On cherche à créer encore plus de cohésion



Flo, étant un peu le Jorn Lande du metal français qui quitte un groupe aussitôt après l’avoir intégré, finalement son départ est une bonne chose puisqu’il serait arrivé quoi qu’il arrive et il permet à Kera de voir l’avenir de façon sereine avec Ryan.

Thibal : Le départ de Flo nous a mis un coup, forcément, surtout que nous venions de faire un très bon concert – même s’il y avait beaucoup de choses perfectibles – et qu’on venait à peine de recruter David, il fallait se remettre à nouveau aux auditions… Mais maintenant que nous avons Ryan à nos côtés, comme l’a dit David, ça nous ouvre des portes qui nous étaient fermées jusqu’alors.

Arthur : Et depuis, la démarche que nous avons entre nous est plus inclusive. On cherche à créer encore plus de cohésion en laissant à chacun une place importante, afin qu’il y ait moins cette tentation d’électron libre qui s’éjecte facilement.


Avant de se quitter on va revenir à la question traditionnelle du site, à savoir la question qu’on vous a trop souvent posée, question à laquelle Thibaut avait répondu "celle-ci" puisque c’était sa première interview. Vous avez dû en faire depuis alors ?

Arthur : La question qu’on nous pose souvent est de savoir quel type de musique fait Kera. Si nous avons pas mal débattu sur le sujet, notre réponse est metal progressif moderne. Ca peut paraître générique, mais ça nous semble exact et tu l’as toi-même utilisé par ailleurs.

Thibal : On nous pose beaucoup cette question estimant que nous ne sommes pas assez prog ou trop prog pour du death…


Et l’arrivée de Ryan et du futur album vont aider les médias et le public à vous coller une étiquette qui est indispensable pour un groupe qui débute…

Thibal : Sur l’EP, il y avait un titre dont la majorité des idées venaient des membres de Thanatic Eyes, avant leur séparation. Donc sur 3 morceaux, seulement 2 nous représentaient vraiment ; ce qui est peu finalement pour appréhender un groupe !


On peut parler de vrai nouveau départ pour Kera

Arthur : Totalement !





On vous a demandé la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ?

David : La question piège ! Quand allons-nous faire une grosse scène en tête d’affiche ? Ou alors quand est-ce qu’un tourneur vient nous voir en nous demandant combien il nous paie (Rires) ?


Et pour quand est prévue cette grosse scène ? Vous y penserez après l’album ?


Arthur : Nous faisons une nouvelle déclaration d’intention avec un nouveau morceau à paraître, on va essayer de prendre du temps pour faire un bel album qui définisse bien notre style et à ce moment-là, essayer d’avoir la communication qui conviendra.
Nous avons également un autre projet qui est de se constituer en association pour avoir cette possibilité d’organiser quelques petits concerts, échanger des dates. Bref, institutionnaliser le statut juridique de Kera.


Plus ambitieux que jamais finalement !

Arthur : Kera est plus ambitieux que jamais !





C’est une parfaite conclusion. Merci !

Arthur : Merci à vous !


Merci à Thibautk pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/kerainvidia
 
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