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"Malgré son coté FM, Pepper’s Ghost est un très bon album que les fans apprecieront sans se forcer"
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4/5
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En cette année 2005, Arena aura dix ans. Septième album de ce « super-groupe », Pepper’s Ghost se veut être un cadeau qu’offre Arena à ses fans. Aucun changement au niveau de la formation n’est à déplorer ce qui n’augure que du bon après l’excellent « Contagion » sorti deux ans auparavant. Ont-ils réussi à faire aussi bien voire mieux que leur précédent album ?
Arena a décidé de couper court à une de leur marque de fabrique consistant à ne proposer que des albums dont l’histoire est construite de la première à la dernière piste. Cette fois-ci, ce sont donc sept titres indépendants tournant autour d’un thème commun que nous a concocté Clive Nolan et sa troupe. Ce thème est comme souvent chez Arena assez abstrait et va nous parler des problèmes de perception pouvant entraîner des dérèglements psychologiques.
Musicalement, les fans seront ravis d’apprendre que le style n’a pas radicalement changé. Ils retrouveront donc l’alchimie bien personnelle d’Arena, entre électrique et synthétique, donnant une ampleur toute particulière à chacune des pistes et qui a fait la renommée de ce groupe désormais incontournable.
Ils seront par contre peut être surpris du durcissement de quelques compositions qui les pousse inexorablement vers la classification Metal tout en restant bien éloigné d’un Dream Theater. Les éléments principaux amenant à ce constat sont la guitare de John Mitchell assenant parfois des riffs bien agressifs et surtout la batterie de Mike Pointer, évolution que j'étais bien loin d'attendre. Les rythmiques ont énormément gagné en punch et en puissance et je citerai pour exemple les quelques montées en puissance se terminant en double pédale absolument jouissives.
Pourquoi alors Pepper’s Ghost a t-il perdu un point par rapport à Contagion ?
Cette différence ne vient pas du chant de Rob Sowden, impérial, ni d’aucun autre musicien d’ailleurs mais plutôt des constructions des titres elles-même. Si les refrains sont quasiment tous d’une rare efficacité (avec une mention spéciale pour celui « d’Opera Fanatica ») et les solos très accrocheurs, les couplets souffrent d’un coté répétitif un peu trop redondant. On arrive à décrocher et se rendre compte au refrain suivant qu’une minute s’est écoulée.
Malgré ce défaut qui donne de temps en temps l’impression d’avoir à faire à des titres FM couplets/refrains, Pepper’s Ghost est un très bon album que les fans apprecieront sans se forcer. Quant à ceux qui ne connaissent pas Arena, il serait temps de combler cette lacune. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Bedlam Fayre - 06:03 02. Smoke And Mirrors - 04:42 03. The Shattered Room - 09:45 04. The Eyes Of Lara Moon - 04:30 05. Tantalus - 06:51 06. Purgatory Road - 07:25 07. Opera Fanatica - 13:06
FORMATION:
Clive Nolan: Claviers Ian Salmon: Basse John Mitchell: Guitares Mick Pointer: Batterie Rob Sowden: Chant
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(4) AVIS DES LECTEURS
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7- Qu'il soit plus métal ne me dérange guère, je lui reproche surtout d'être sans surprise, sans accroche coeur ... Bien bel album, très professionnel, mais attention ça ne suffit pas !!!
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Bien ! Un album sympathique, assez différent des autres productions du groupe. Le virage plus métal amorcé est assez réussi. En revanche, tous les titres ne sont pas au même niveau... Après un début tonitruant, la suite perd un peu de son intérêt avant que l'album ne se finisse en fanfare... Dommage, cela le prive d'un bon 8. Allez, 7.5/10 !
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Arena, 10 ans après ... quelle évolution ? “Songs From Lion’s Cage” avait été dès la première écoute une révélation : une musique assez impressionniste, j’entends par là qui procure plein d’émotions, mais dont la première préoccupation n’était pas la ligne mélodique; l’alliance équilibrée entre complexité, son et sensations ; la combinaison idéale entre plaisir d’écoute et feeling primaire lié à la qualité des musiciens. Les plus perspicaces l’auront compris, j’ai été immédiatement fan.
Six opus plus tard (plus les “live”), quid de “Pepper’s Ghost” ? Tout d’abord, une mécanique bien huilée, un savoir faire et une qualité de production très à la hauteur, plus de temps mort dans les compositions. Puis une recherche de plus en plus évidente en direction des mélodies : c’est de plus en plus accessible, tout en restant suffisament évolué pour résister aux écoutes successives. Evolution également dans la recherche vocale : les parties doublées à la tierce ou quinte, c’est de plus en plus présent , et c’est tant mieux.
Système sans faille ? Pas tout à fait : le fan étant exigeant, recherche le grain de folie qui tapait pile dans “Solomon” ou “Moviedrome”, et là il juge que les compositions “s’évadent” moins. La forme, plus métal, parait moins sage, mais dans le fond musical, c’est quand même plus rangé. Problème, car ce genre d’album “tient” probablement moins dans le temps. Reste un superbe ouvrage que bien des groupes pourraient envier. Le fan attend le prochain avec impatience, et espère moins de raison dans les écritures !
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3.5/5 (11 avis)
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STAFF:
3.5/5 (14 avis)
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