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Troisième disque pour ce combo brésilien aux fortes allures de Dream Theater. Leur précédent opus de 2006, "Mind Over Body", avait été accueilli avec une certaine chaleur par notre Struck à nous chez MW. Deux années après, passées à se faire connaître en Europe et aux Etats-Unis, Mindflow nous revient avec un album encore une fois très fourni (plus de 70 minutes). Alors, promesses tenues ?
Pourquoi promesses ? Tout simplement parce que leurs précédents travaux laissaient entrevoir un certain talent et le prochain avènement d'un groupe de dimension internationale. Faisons un peu durer l'insoutenable suspense…
Une ouverture au son absolument énorme vous attend, après quelques secondes de séquence électronique. Un déluge de basse-batterie sur un riff de guitare simple, peu original, mais d'une efficacité redoutable. C'est du lourd ! Bon d'accord, ça n'est que l'intro, mais quand même. Le titre en lui-même, "Destructive Device", n'est pas un exemple d'originalité non plus, mais n'a rien de rebutant. L'influence des incontournables du genre est évidente, Dream Theater en tête, avec des breaks toujours nombreux, des riffs de guitare bien posés, une rythmique alambiquée et un chant à la James Labrie, même si la voix de Danilo Herbert n'a pas vraiment le même timbre.
"Breakthrough", petite pause du disque destinée à reprendre son souffle, est un single potentiel, et ce sans moquerie, bien au contraire. D'accord, c'est un peu mielleux, ça ressemble aussi à du DT, certes tous les plans y sont, mais c'est bien fait. Ce genre de titre aura son public, c'est indéniable.
Tout ceci dure ainsi avec pas mal de variété jusqu'à la fin. Beaucoup de moments de cet album semblent familiers, problème inhérent au style. Les groupes de Metal Progressif qui sont dans la mouvance des New-Yorkais ont tous ce problème et Mindflow n'échappe pas à la règle. Mais attention, nos brésiliens ont de très bonnes idées, sont d'excellents instrumentistes, et savent composer.
Les choix du groupe dans les arrangements ou le concept sont matures, parfois audacieux. Imaginez un morceau de près de 12 minutes encadré par des dialogues dignes d'un film d'horreur (scènes de torture psychologique et physique par un psycho-killer). Le morceau en question, "Shocking Deathbed Confession", bénéficie de la bonne production de cet album. Et il fallait bien ça pour ce joyau de Metal Progressif qui développe de nombreux thèmes, balance ses breaks à foison et met en exergue une ambiance surchauffée. Rien à dire, ça décoiffe un peu au dessus des oreilles… Faites chauffer le gel capillaire !
Vous l'aurez compris, c'est un essai transformé pour Mindflow qui a aujourd'hui sa carte à jouer sur la scène du Metal Progressif. A n'en pas douter, une tournée en première partie d'un groupe phare (DT ?) leur donnerait une possibilité de se faire connaître et d'acquérir une renommée internationale. La prochaine étape, qui ne devrait pas tarder, devra être celle de la confirmation. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Destructive Device - 06:44 02. Lethal - 05:29 03. Breakthrough - 05:08 04. Under An Alias - 03:52 05. Inevitable Nightfall - 05:39 06. Said And Done - 05:18 07. Fragile State Of Peace - 06:04 08. Not Free Enough - 07:08 09. Inapt World - 06:24 10. First Things First - 03:35 11. Schocking Deathbed Confession - 11:50 12. The Screwdriver Effect - 03:06
FORMATION:
Danilo Herbert: Chant Miguel Spada: Claviers Rafael Pensado: Batterie Ricardo Winandy: Basse Rodrigo Hidalgo: Guitares
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