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Meshuggah est le propre même du groupe métal extrême qui ne laisse personne indifférent. Rarement un combo a autant attiré d’avis antagonistes : d’un côté ceux qui trouveront inaudible cet enchevêtrement extrême de riffs à la limite de la cacophonie associés à des hurlements primaires et de l’autre ceux qui vénéreront le représentant d’une scène métal extrême particulièrement novatrice et créatrice ! Pour ces derniers, réjouissez-vous, un des leaders incontestés et incontestables de cette scène métal extrême est de retour en ce début d’année 2008 pour son sixième album (hors EPs). Attendu comme le messie, cet album mérite-t-il pour autant tous les espoirs que les fans ont placé en lui ?
Dès le terrible introductif « Combustion », les fans seront ravis de constater que leurs idoles reviennent plus en forme que jamais avec un « ObZen » dans la parfaite tradition de la discographie des fous (signification yiddish de Meshuggah) à savoir un style fait de polyrythmies qu’ils ont créé et dont ils se font fort de prouver qu’ils sont les maîtres ! Maîtrise qui se concrétise à l’écoute par des soli tout simplement hallucinant du maître Thordental et du retour remarqué derrières les fûts de monsieur Tomas Haake (la batterie de « Catch 33 » n'était autre que le programme « drumkit from hell », sample des coups de Tomas, qui depuis a fait depuis des émules avec Ziltoïd notamment).
Les neuf titres proposés sur ce « ObZen » sont un véritable condensé de violence tantôt speed thrash comme le morceau introductif ou les monumentaux « Bleed » et « Pravus », tantôt death technique plus dense encore tel le titre éponyme. Quels que soient les titres, l’objet recherché par le rouleau compresseur reste le même : laminer l’auditeur sous une avalanche de notes appuyées par le chant hurlé et effrayant de Jens Kidman, prolongement idéal de cette musique aux innombrables plans d’une richesse rare…
Car il ne faut pas s’y tromper sous cette forme terriblement écrasante, la musique des suédois est fantastiquement complexe comme en témoigne les breaks atmosphériques d’inspiration Allan Holdsworth (« Lethargica ») ou bien les sonorités étranges qui jalonnent cet opus comme autant de plages de respiration névrotiques (« Dancers to a Discordant System »)… Tel l’artwork résumant parfaitement l’antinomie du titre, « ObZen » joue sur le contraste entre un mur du son hypnotique aux riffs saccadés, déstructurés hyper violents et aux breaks atmosphériques minimalistes.
En bref, si « ObZen » ne révolutionne en rien le style Meshuggah, il n’en demeure pas moins que la machine de guerre nous agresse de nouveau avec un album à la violence omniprésente qui résume bien les 21 années de carrières du combo, confirmant de facto son statut de groupe ultime que beaucoup et pas des moindres lui accordent ! - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Combustion 02. Electric Red 03. Bleed 04. Lethargica 05. Obzen 06. This Spiteful Snake 07. Pineal Gland Optics 08. Pravus 09. Dancers To A Discordant System
FORMATION:
Dick Lövgren: Basse Fredrik Thordendal: Guitares Jens Kidman: Chant Märten Hagström: Guitares Tomas Haake: Batterie
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