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"Un nouvel album d’Airbag, toujours inspiré d’une mélancolie héritée de Pink Floyd et Porcupine Tree."
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3/5
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Cela faisait près de trois ans que nous n’avions pas eu de nouvelles d’Airbag, c’est désormais chose faite avec leur quatrième album intitulé "Disconnected". Sur ses sorties précédentes, le groupe norvégien a souvent été comparé à un savant mélange de Pink Floyd et de Porcupine Tree, une fusion qui est reconduite pour cet opus, ce qui ne devrait pas décevoir ceux qui appréciaient ce style.
Côté line-up, le quintet se réduit aujourd’hui à un quatuor, le claviériste Jørgen Grüner-Hagen ne faisant plus partie du groupe, les claviers étant désormais partagés entre le chanteur Asle Tostrup et le guitariste Bjørn Riis. Il est vrai que piano et orgue n’étaient pas les instruments les plus représentatifs du son Airbag et qu’ils se contentaient souvent de jouer les toiles de fond discrètes sur lesquelles la guitare pouvait s’envoler.
Car, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le groupe, la guitare est sans conteste la pièce maîtresse des compositions d’Airbag, et "Disconnected" ne fait pas exception à cette règle. Les titres de l’album respectent peu ou prou la même structure : un rythme souvent lent qui ne dépasse jamais le mid-tempo, une ligne de basse qui ponctue discrètement de ses notes graves une partition légèrement monolithique, une batterie tout aussi discrète mais présente, un chant assez neutre qui oscille entre le désabusé et le désenchanté, le tout au service de compositions sombres et tourmentées, dont les boucles lentement évolutives, les ralentissements et les coups d’accélérateur, finissent par devenir envoûtants. Et au-dessus de la mêlée, une guitare stratosphérique et gilmourienne s’élève immanquablement à la fin de chaque titre pour emmener l’auditeur vers des espaces éthérés.
C’est sûr, l’album s’écoute avec plaisir et sans difficulté. Et si l’originalité n’est pas le fort d’Airbag, qu’un blind-test rapide pourrait facilement faire confondre avec Pink Floyd (‘Killer’ qui lorgne du côté de ‘Dogs’ et ‘Pigs’, le duo guitare acoustique/voix de ‘Broken’ inspiré de ‘Pigs in the Wing’, les passages atmosphériques et les relances de 'Disconnected' qui évoquent de nouveau 'Pigs') ou Porcupine Tree (la linéarité un peu lancinante de ‘Slave’ et ‘Sleepwalker’), il n’en demeure pas moins que ce reproche reste un simple obstacle déontologique, le plaisir étant bien là.
La vraie faiblesse de l’album tient plus à sa trop grande homogénéité qui peut par moments se transformer en une compacité un peu ennuyeuse sur certains passages poussifs. Seul ‘Returned’ et ses faux-airs de post rock sort (un peu) du lot. Comme le disait mon confrère dans sa chronique de l’album précédent, le rock d’Airbag n’a plus rien de progressif au sens donné à ce mot dans les années 70. Il s’agit plus de chansons au format étiré, entrecoupées de passages atmosphériques et de solos lumineux. Rien d’aventureux à attendre de ce disque, ce qui n’empêche pas de passer un agréable moment en sa compagnie. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Killer (09:18) 02. Broken (07:07) 03. Slave (08:39) 04. Sleepwalker (07:05) 05. Disconnected (13:09) 06. Returned (05:10)
FORMATION:
Anders Hovdan: Basse Asle Tostrup: Chant / Claviers Bjørn Riis: Guitares / Basse / Claviers / Choeurs Henrik Fossum: Batterie
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(4) AVIS DES LECTEURS
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En accord avec la chronique, notation mise à part. Même si je ne peux l'expliquer, cette torpeur répétitive et lancinante -marque de fabrique de Bjorn Riis et de son équipe, est justement ce qui m'entraîne inexorablement dans les méandres torturés de cette musique inimitable. Oui, c'est vrai, ça ressemble à un mélange de Pink Floyd et de Porcupine Tree, mais c'est encore autre chose, encore une autre manière d'approcher un rivage lointain, au-delà du temps, au-delà des émotions connues.
Au moment de découvrir cet album, je connaissais déjà assez bien les albums précédents, que j'ai tous appréciés. Mais je ne parviens toujours pas à me déconnecter de "Disconnected". Le tout dernier a naturellement été placé en ligne de mire (commande en cours), parviendra-t-il à me détourner de son prédécesseur ? à suivre.
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Toujours aussi efficace, la musique d'Airbag maintient le mythe en vie et nous sert ici un album efficace de plus.
Rien de révolutionnaire mais quand c'est bien fait ?
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Airbag sort son 4ème album. Il semble que le groupe ait arrêté ses velléités procupienne version métallique telles qu'elles ont pu être souligné sur le précèdent album.
Bjorn Riis délivre ses plus beaux solos jamais composés à ce jour. Ils illuminent chaque titre L'influence de David Gilmour est encore plus indéniable.
Les compositions sont mieux construites. Airbag prend son temps pour créer des ambiances, installer les mélodies pour finir en une explosion guitaristique jouissive.
Killer sonne assez Pop Rock dans un style que U2 n'aurait pas renié.
Slave se veut extrêmement sombre et oppressive par des sons électro et bruitage ne nuisant pas à la mélodie : "You make me feel so small"….. Broken et Sleepwalker se veulent acoustique et aèrent ainsi le propos de l'album.
Il est vrai que le thème n'est pas très gai. L'album traite de l'aliénation, sur le fait d'être déconnecté de la société. Chaque titre traite des différents états que peut revêtir cette déconnexion et l'histoire de l'individu qui tente d'y faire face.
La musique est le reflet de ces différents états et donc d'apparence sombre.
Returned apporte un peu de lumière relative dans cette noirceur par le biais d’une mélodie qui fait penser à Anathema ou Steven Wilson.
Le son est meilleur que sur The Greatest Show On Earth, un peu plus aéré et moins compressé.
Au final, bien que restant dans son style, Airbag réussi à améliorer la construction des compositions qui restent ancrées dans la tête et surtout soulignées par de très beaux solos.
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Voir les 4 avis
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.2/5 (13 avis)
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STAFF:
4.2/5 (9 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
AIRBAG (28 AVRIL 2020)
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En plein confinement, nous avons pu interviewer Bjorn Riis, compositeur et guitariste de Airbag, par Skype à défaut de le rencontrer en personne, une entrevue en toute simplicité.
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