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Ce disque est effectivement exceptionnel et pour ma part il figure dans le top ten des meilleurs albums des seventies. Pour ceux qui ne connaissaient de Procol que 'A Whiter Shade of Pale' et 'Conquistador' la baffe fut monumentale. Les compositions et la production sont à l'image de la pochette : un peu surannées mais d'une classe et d'une justesse inégalées. Brooker et Reid sont ici au sommet de leur art. Mais il est un troisième compère qu'il faut absolument mettre en lumière tant son immense talent est aujourd'hui un peu oublié. C'est le batteur B.J. Wilson. J'ai eu la chance de voir à l'époque de grands groupes et donc de grands batteurs, Keith Moon, David Mason, Phil Collins et bien d'autres. Mais aucun ne m'a autant impressionné que B.J. Wilson. En live la disposition du groupe était particulière: Gary Brooker et B.J. se faisaient face de chaque coté de la scène, le reste du groupe étant au milieu, mais en retrait. Et la complicité des deux musiciens étaient évidente. Le jeu de B.J. était tout à la fois puissant, précis et juste sans être démonstratif. La grande classe, à l'image de la musique du groupe. Et ce n'est pas pour rien que Wilson était le premier choix de Page quand celui-ci créa Led Zeppelin. La disparition prématurée de B.J. Wilson a été une immense perte pour le rock mais son souvenir reste vivace pour tous ceux qui ont eu la chance de le voir et de l'entendre.
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