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En écoutant cette oeuvre il est vrai que l'on peut se sentir quelques peu déboussolé.
Etant habitué à des orchestrations plus folk ou électriques comme avec "ommadawn" ou "tubular bells" par exemple on a de quoi se sentir dépaysé.
"Mais où sont passées les guitares?" nous dit Tonyb et sur ce point il a raison... raison ou presque.
Car non malgré mon introduction songeuse de questionnement moi j'ai une toute autre lecture de cette oeuvre et de son créateur.
Mike Oldfield avant d'être un brillant guitariste est d'abord et avant tout un compositeur de génie qui a su évoluer et nous emmener dans divers univers tout en gardant une signature made in Oldfield.
Souvenons nous du brillant concept "millenium bell" qui sur fond d'ambiances electro/new-age nous dépeignait un superbe hommage à 2000ans d'histoire pour faiter le passage au nouveau millénaire.
Souvenons nous de "incantations" cette oeuvre minimaliste et rempli d'orchestrations classiques.
L'oeuvre "music of the spheres" est quant à elle d'inspiration classique, montée comme une symphonie classico-romantique.
Comment ne pas penser à "tubular bells" en laissant dérouler l'intro "harbinger" dans nos oreilles.
tonyb cherche donc Mike Oldfield dans cette oeuvre mais Mike Oldfield y est partout car c'est pas Mike Oldfield qu'il faut écouter quand on met un disque de Mike Oldfield mais l'oeuvre qu'il a créé de tout son génie;
Tout le génie créatif de l'artiste est là dans cette oeuvre avec des orchestrations riches et soignées quoi que parfois grandiloquentes.
Et quand Mike intervient musicalement en ponctuant d'intervention de guitare classique il le fait avec une telle présence et une telle interprétation que ça donne la petite touche finale qui aurait surement manquée à l'oeuvre.
Moi si j'avais du noter cet album à sa première écoute j'aurais surement mis 3/5 ou 4/5 max je l'avoue mais après plusieurs écoutes profondes je ne peux que me résoudre à mettre la note maximale à ce qui reste pour moi comme l'un des plus grands chefs d'oeuvre de Mike Oldfield avec "amarok", "tubular bells" et "ommadawn".
PS: selon moi pour réussir à comprendre et apprecier un peu plus cet album il ne faut pas voir ça comme un enchainement de petite pièces instrumentales mais comme un seule morceau de 45mn qui laisse dérouler une longue symphonie riche et complète avec ça et là quelques ponctuation guitaristiques du créateur comme pour saupoudrer de suucre glace un joli gateau d'anniversaire.
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Il est vrai que l'on a davantage l'impression d'écouter un "Mike Oldfield by the Royal Philharmonic Orchestra" qu'un véritable album de l'artiste. Music of the Spheres n'est pas un projet indésirable, mais ne s'apprivoise que très, très lentement. Si j'avais dû l'évaluer trop rapidement après son obtention, je crois que je me serais cantonné à un 3 ou 4/10, guère mieux. Je lui préfère Earth Moving: d'accord, ce sont deux projets très différents, mais au moins, on peut mettre au crédit de ce dernier un certain effort de renouvellement.
En attendant de ressentir (éventuellement) quelques rares frissons supplémentaires à l'écoute de ce "Music...", il est en effet notable que la qualité globale du projet aurait gagné à l'adjonction mesurée d'une instrumentation rock. Mike Oldfield a certainement voulu concrétiser une dérivée classique de son œuvre, vision que rien ne devait venir dénaturer. Mais ça ne fonctionne que très aléatoirement. Quand on a la sensation que tout a été entendu une fois les premières minutes écoulées, c'est qu'il y a un sérieux risque de surexploitation du filon. Non, tout de même, difficile à croire, on parle du maestro. Alors on réécoute. Mais non, ça reste plutôt insipide, sans que cette déclinaison vers les sphères -justement- du classique ne soit foncièrement injustifiée. Nouveau paradoxe Oldfieldien, s'il en est.
J'en arrive doucement à l'appréciation de 5/10, sans trop espérer aller au-delà. Notre Maestro va-t-il réussir, si l'aventure continue, à nous surprendre encore ? A quand une nouvelle claque magistrale, comme l'avait été TB III en 98 ? Définitivement utopique ? Ne jurons de rien ...
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Totalement d'accord avec Tonyb sur le sentiment de lassitude à l'écoute de cet album.
J'avoue qu'à la première écoute, je me suis dit que le grand Mike Oldfield était de retour. Mais cet album ne tient pas sur la durée. Trop de recyclage effectivement.
Je reste persuadé que Mike Oldfield n'a plus rien à dire depuis de nombreuses années. Le génie a succombé aux chants des sirènes qui l'appelaient vers des horizons beaucoup trop commerciaux et lui ont fait perdre son âme.
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