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Dès les premières notes de ‘What If’, on se dit que Glass Hammer semble avoir enfin abandonné les velléités métalliques de ses dernières productions. Et effectivement, "Rogue" ne contient pas une once de metal, ce qui n’est pas pour me déplaire. Glass Hammer est revenu à une musique beaucoup plus douce et légère, un style qui lui convient mieux. La rythmique est retournée à sa place, pour soutenir les titres sans chercher à prendre le devant de la scène, les solos de guitare se veulent moins tranchants et exit la double pédale, ouf !
Voilà pour les bonnes nouvelles ! La moins bonne, c’est que l’album ne retrouve pas le niveau de disques comme "Valkyrie" ou "The Breaking of the World". La musique oscille entre un progressif peu audacieux et une pop légère, pas désagréable à entendre mais manquant de caractère. Si le groupe a souvent été comparé à Yes par le passé, là il me fait plutôt penser à Alan Parsons Project, et à un Alan Parsons Project pas très inspiré. L’impression est d’autant plus renforcée par l’utilisation massive de synthés aux tonalités 80´s. ‘Pretty Ghost’ semble ainsi tout droit sorti du Top 50 cher à cette époque.
"Rogue" est un album qui s’écoute "en passant" mais qui a peu de chance de laisser un souvenir à l’auditeur, sa musique, bien qu’indéniablement mélodieuse, étant bien trop impersonnelle.
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