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Album DAVID BOWIE 1. OUTSIDE DAVID BOWIE
1. OUTSIDE (1995)
BMG
ROCK
3/5
REALMEAN
30/05/2016
  0 0
Il est toujours un peu déstabilisant de découvrir, plus de 20 ans après sa sortie, un album considéré comme expérimental, novateur ou avant-gardiste à son époque. On en retire comme une impression de décalage décalé (ou rattrapé par le temps). Ce qui n’altère en rien mon adhésion à la chronique : pour résumer cet album complexe en quelques mots, il est en effet possible de le qualifier d’austère, dérangeant, audacieux, noir, et également peu harmonique ou mélodique. Le titre éponyme annonce très vite la couleur : the music is outside… sur une tonalité et une intensité qui pourtant captivent l’oreille aussitôt. L’unité rock de l’ensemble est aussi évidente que les atmosphères sont multiples : 'The Hearts filthy lesson' et 'Hallo Spaceboy' sont nerveux, agressifs, accrocheurs. Le premier aurait pu être chanté par Peter Gabriel, et s’insérer sans problème dans le répertoire de "Up" par exemple. 'A small plot of Land' est intestinal, avec un vocal désincarné, et sans cheminement rythmique ou mélodique ; et pourtant, Bowie parvient à lui insuffler quelque chose d’étrange et obsédant, telle une célébration occulte qui n’avouerait pas vraiment sa nature. 'The Motel' est planant et dégouline de dramaturgie torturée, 'No Control', 'The Voyeur of Utter destruction' ou 'I’m deranged' imposent une tension spirituelle insaisissable (menaçante ou stimulante, vous êtes seul juge), alors que 'I have not been to Oxford town', 'Thru’ these architect’s eyes' et à moindre mesure 'We prick you' versent quasiment dans le festif.
En dépit ou grâce à tout ce monde là, l’édifice tient bien sur ses fondations psychédéliques et venimeuses, mais l’album est long, très long, et Bowie aurait peut-être pu nous épargner les interludes des 'Segue' qui finissent par saper la patience auditive. Sauf à tenir absolument au concept, qui nécessite pour sa compréhension de ne rien perdre du fil conducteur vocalo narratif. Pour ma part, je n’ai pas cherché plus que cela à m’engager dans les méandres des lyrics.
La conclusion paradoxale est la nécessité d’écouter plusieurs fois ce programme tortueux, en dépit de sa longueur assommante, pour parvenir à la conscience de son potentiel inventif. Si je l’avais découvert en 95, j’aurais peut-être pu me laisser aller à la 4ème étoile (I was deranged, à l'époque ! ;-) ).

Album DAVID BOWIE 1. OUTSIDE DAVID BOWIE
1. OUTSIDE (1995)
BMG
ROCK
4/5
ALADDIN_SANE
16/11/2015
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Un album courageux et original. Bowie renoue avec la trilogie berlinoise mais ose aller encore plus loin. On retrouve quelques unes de ses meilleures compositions dans cet album (Outside, I'm deranged, Thru this architect's eyes...), certaines serviront même de bande son pour des films sombres et expérimentaux plus ou moins réussis (Seven, Lost Highway). Dommage qu'il n'y ait pas eu de suite mais avec Bowie, on ne sait jamais...
 
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