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Il faut arrêter de crier que Nile Rogers est un magicien de studio. C'est le fossoyeur de la musique moderne. L'album suit la même formule évoquée par Hervé Cristiani 'un peu de cymbale, un peu de synthé, un peu de confiote de Zimbabwe, un peu de râpé, un peu de comté, et un peu de rap, viens sue je t'attrappe, jackpot!' Entre trompettes et niaiseries (la 1ère chanson sur son mariage et son saxophone n empeche pas le naufrage).
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J’avais assez rapidement délaissé cet album après l’avoir découvert à sa sortie. 20 et quelques années plus tard, ma perception n’en a guère évolué. Sur le plan de la diversité, "Black tie White noise" ne réussira pas la même alchimie que son proche successeur "The Buddha of Suburbia", laissant surtout ressortir la prédominance d’un rock indus (et de reprises, encore) assez peu inspiré(es), et gavé(es) de rythmiques électroniques insupportables. Malgré la force persuasive du doublé des 'Wedding'/'Wedding song', à l’instrumentation scintillante, l’atmosphère sombre et électro-obnubilante de 'Pallas Athena' ou le jazz festif et accrocheur de 'Looking for Lester', j’ai toujours beaucoup de mal à écouter BTWN d’un bout à l’autre, sans céder à la tentation de zapper vers autre chose. Quelques pépites suffisent parfois à illuminer tout un album, mais la catalyse ne fonctionne pas ici. Et pourtant, paradoxe émotionnel s’il en est : le saxo de Bowie, quelle merveille !
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