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Six années séparent cet "Act IV" du précédent album de l’hexalogie composée et écrite par Casey Crescenzo. Dans l’intervalle, le bonhomme a sorti un concept formé de 9 EP ("The Colour Spectrum", 2011) et un album dénué de concept (The Migrant, 2013), et s’est même payé le luxe de composer un symphonie.
Ces six années richement remplies n’ont pas été inutiles, loin de là : la richesse d’écriture et d'exécution du Dear Hunter s’est encore élargie et affinée pour atteindre un degré de qualité remarquable. L’intégration d’un vrai orchestre, en la "personne" de l’Awesöme Orchestra, parachève l’excellence du travail d’arrangement symphonique déjà sophistiqué des opus précédents, et donne, notamment grâce à des transitions extrêmement bien travaillées, une densité et une continuité stupéfiantes : ici, la dimension du Dear Hunter se révèle avec toute son envergure.
De ce bloc composé de morceaux relativement courts pour du progressif émergent des perles opposant une multitude se sentiments - énergie, mélancolie, tension, nostalgie - qui transportent l’auditeur d’un bout à l’autre d’une œuvre aussi homogène que diversifiée. S’il fallait faire ressortir deux titres de ce magnifique ensemble, écoutez 'Is There Anybody Here' et 'Abandon'. Et aussi 'A Night in Town' avec son magnifique break. À la réflexion, écoutez tout l’album, il n’y a rien à jeter !
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Ce nouvel acte est (encore) une réussite.
Les superlatifs ne manquent pour qualifier cette ultime réalisation, dans la continuité des précédents sans jamais se perdre ni se confondre.
L'ensemble est structuré, ample, maîtrisé et, surtout, beau.
On se délecte
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