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Album DEVIN TOWNSEND LIGHTWORK DEVIN TOWNSEND
LIGHTWORK (2022)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
5/5
CALGEPO
28/10/2022
  0 2
Par postulat la musique est avant tout une affaire de ressenti qui fait que les constats sur les albums sont différents. Ce nouvel album du magicien Devin Townsend ne déroge pas à cette règle. "Lightwork" est le fruit d’une longue maturation avec comme objectif de se concentrer essentiellement sur l’aspect chanson et son corollaire, la mélodie. Comme beaucoup d’artistes qui ont soufferts de cette situation, l’impact de la pandémie a fait son chemin et a été certainement le facteur déclencheur de l’aboutissement de ce nouvel album plus lumineux après une période sombre. Le but étant peut être aussi de proposer une lecture d'album plus simplifiée pour éclairer, comme un phare (qui illustre la pochette), certains auditeurs perdus dans un océan créatif parfois furieux ou confus.

Si "Empath" était là pour faire voler en éclats les derniers murs qui restreignaient éventuellement Devin Townsend dans son infinie créativité, "Lightwork" constitue un ensemble plus classique, totalement assumé et pour moi, très cohérent tant dans la démarche que dans la réalisation. Ecrire des compositions plus accessibles n’est pas quelque chose qui est étranger à Devin tant il a parsemé ses albums précédents de chansons immédiates tout en y imprégnant sa signature notamment vocale. "Transcendence" était un peu de cette veine-là. Le point commun étant que ce dernier album du Devin Townsend Project et "Lightwork" sont le résultat d'un travail en équipe (avec les membres du groupe pour le premier et un producteur extérieur pour le second). Coïncidence ?

Ce nouveau disque regorge de mélodies imparables avec son apogée ‘Celestial Signals’ issue des démos de "Transcendence" ici retravaillée pour lui donner un aspect plus symphonique et céleste, pouvant faire un rappel à ‘Spirits Will Collide’ de "Empath". Tout est équilibré dans les compositions en n’oubliant pas ce qui fait le sel de Devin à savoir une certaine folie et une dose de complexité (‘Dimensions’ ou ‘Heartbreaker’). Cet album est réellement lumineux, il fait du bien. Comment ne pas succomber au très beau ‘Call Of The Void’, au léger ‘Vacation’ et au disneysien (sans être péjoratif) ‘Child Of The God’ qui effectivement traine un peu trop en longueur.

Alors oui, c’est un aspect de Devin Townsend qui est plus cadré, moins fou, plus condensé plus simple mais en aucun cas cet album peut être qualifié, à mon sens, de mineur tant sa volonté de faire un album où la mélodie et l’accessibilité sont au centre du projet, de cet exercice imposé, est réussi. Ce n'est quand même pas "Chuckles And Mr. Squeezy" de Dredg ;-) mais à rapprocher du dernier A Perfect Circle.

Album THE FLOWER KINGS BY ROYAL DECREE THE FLOWER KINGS
BY ROYAL DECREE (2022)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
01/04/2022
  0 1
Il était difficile de maintenir le niveau des deux derniers albums de haute tenue qu’étaient "Waiting for Miracles" et "Islands". "By Royal Decree" voit The Flower Kings renouer avec les albums en demi-teinte. Certes, rien de honteux, les Suédois ont le sens de la mélodie chevillé au corps qui leur permet de composer des titres qui ne cèdent pas à la facilité, tout en assurant à l’auditeur un minimum d’écoute agréable. Mais la plupart des morceaux manquent de points d’accroche pour réellement captiver. Trop généreux, The Flower Kings auraient certainement dû se cantonner à un album simple pour ne conserver que la poignée de titres réellement intéressants.
Album JETHRO TULL THE ZEALOT GENE JETHRO TULL
THE ZEALOT GENE (2021)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK
3/5
CORTO1809
01/02/2022
  0 1
Voilà un album qui me laisse une impression mitigée.

Le timbre de Ian Anderson et sa flûte virevoltante font partie des marqueurs de Jethro Tull. Ils sont omniprésents sur "The Zealot Gene", peut-être même un peu trop, laissant bien peu d'espace à leurs camarades de jeu. Néanmoins, ils font indéniablement partie des points positifs de l'album. Autre point fort, la qualité des compositions. Il s'agit certes de simples chansons folk-rock mais fort bien troussées.

Ces belles qualités sont néanmoins entachées par une certaine monochromie dans les ambiances : si les compositions sont variées (entendez par là que les mélodies vont puiser dans différents styles et que la palette instrumentale est relativement large), le caractère mid-tempo de la quasi-totalité des chansons finit par plonger l'auditeur dans une certaine somnolence. Passés les quatre premiers titres, l'intérêt tend à s'estomper et l'attention à se dissiper. Cette impression est renforcée par la prestation vocale de Ian Anderson. Celui-ci conserve d'un bout à l'autre un chant mezzo voce bienveillant. Choix artistique ou problème de cordes vocales ? Toujours est-il que cela confère au disque une uniformité qui, elle aussi, finit par diluer l'intérêt de l'auditeur.

Avec ce nouvel album de Jethro Tull, c'est comme si l'on retrouvait un vieux copain perdu de vue depuis des années : au début, on est heureux de se revoir et puis on s'aperçoit vite qu'en fait, on n'a pas grand-chose à se dire. Néanmoins, une fois qu'on s'est quitté, on est content de s'être revu.

Album YES THE QUEST YES
THE QUEST (2021)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
1/5
REALMEAN
17/01/2022
  0 0
Et dire que "Heaven & Earth" a reçu un accueil catastrophique à sa sortie... Moi qui ai appris à l'apprécier de plus en plus au fil des écoutes, à l'heure où la majorité des fans criaient au scandale, ici je ne m'attends plus du tout au miracle !
Voilà une demi douzaine de fois au moins que je m'évertue à tenter le décodage de "The Quest", mais rien n'y fait, rien n'accroche, hormis un semblant d'enthousiasme, vaguement communicatif, pouvant émaner de l'ouverture, 'The Ice Bridge', et de la clôture, 'A living Island'. Une seconde partie, pour jouer les prolongations ? No comment.
Même en écoute d'ambiance, je n'y trouve pas mon compte, la musicalité de cet album est beaucoup trop vaporeuse, et tout disparaît dans l'éther à peine le track listing achevé.
J'apprécie particulièrement la modernité se dégageant de la discographie, depuis "Talk" (exception faite de "Open Your Eyes"), à contre-courant de l'avis général qui plébiscite largement la première période. Mais là, c'est un coup d'arrêt...
Rendez-vous salvateur à la prochaine étape ?

Album STEVE HACKETT SURRENDER OF SILENCE STEVE HACKETT
SURRENDER OF SILENCE (2021)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
REALMEAN
07/11/2021
  0 0
J’avais mis un peu de temps à apprivoiser « At the Edge of Light » mais je ne crois pas que l’effort ira aussi loin avec « Surrender of Silence ». Trop de remplissage, trop de cassures de rythmes, de riffs ou d’envolées symphoniques sans émotion, décidément l’ami Steve me donne l’impression d’avoir délaissé l’écriture pour l’impro, la sensibilité pour la technique. Après plusieurs écoutes attentives, je ne parviens toujours pas à entrevoir l’univers de cet album ; aucun morceau n’a véritablement retenu mon attention, même s’il faut reconnaître quelques tentatives de renouvellement (les élans africains de "Wingbeats", les partitions vocales de "The Devil’s Cathedral", "Fox’s Tango"…), et de rares passages hauts en couleurs.
Pour qui voudrait découvrir la discographie de Steve en commençant par la fin, je recommanderais plutôt « At the Edge of Light » pour la complexité, « The Night Siren » pour l’accessibilité, ou encore « Wolflight » pour un savant dosage entre les deux.
Découvrir l’étendue du talent de Steve par « Surrender of Silence » me paraîtrait pour le moins hasardeux.

Album STEVE HACKETT UNDER A MEDITERRANEAN SKY STEVE HACKETT
UNDER A MEDITERRANEAN SKY (2021)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
REALMEAN
25/10/2021
  0 0
Cet album est coincé entre le duo de guitare classique, j'ai nommé "Bay of Kings" et "Momentum", et celui des partitions plus symphoniques de "Metamorpheus" et "A Midsummer Night's Dream".
Une synthèse de l'inspiration classique de Steve ? Pourquoi pas, mais si les contenus de "Bay of Kings" et "Momentum" n'avaient rien de véritablement indivisible, les deux autres proposaient une démarche autrement plus conceptuelle. Ce qui n'est pas le cas de "Under a Mediterranean Sky", qui enchaîne des morceaux assez convenus dans le style, sans liant et aux intonations mélodiques beaucoup moins intéressantes.
Pourquoi faire moins bien que ce qui a déjà été fait sous les mêmes auspices, près d'un quart de siècle après "A Midsummer Night's Dream", et plus de 15 années après "Metamorpheus" ?
Le mystère fait sans doute partie de l'aura de Steve à qui il faut reconnaître cette indéfectible passion pour les atours world et classique, dont sa musique semble ne pouvoir se passer, comme on ne peut se passer de l'oxygène dans l'air que nous respirons.

 
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