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Album LEPROUS MELODIES OF ATONEMENT LEPROUS
MELODIES OF ATONEMENT (2024)
INSIDEOUT MUSIC
METAL ALTERNATIF
2/5
CALGEPO
27/09/2024
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Pour être honnête, "Melodies of Atonement" est une (nouvelle) déception pour moi. Après avoir donné une chance aux albums précédents sans jamais vraiment accrocher, j'espérais, mais sans autre attente particulière, que cet opus offrirait un renouveau. Malheureusement, il s'enfonce encore plus dans ce qui me dérange chez Leprous : une sophistication stérile et des structures prévisibles malgré l’enrobage sonore recherché. La transition vers un son plus pop-rock est flagrante (ce qui a le mérite de clarifier les choses), mais au lieu d'apporter de la fraîcheur, elle m'ennuie profondément. Les morceaux semblent artificiellement gonflés, comme s'ils essayaient d'impressionner à tout prix, mais le résultat m’apparait surchargé et déséquilibré.

Einar Solberg, bien qu'indéniablement talentueux, a tendance à en faire trop à mon sens. Sa voix, omniprésente et parfois écrasante, finit par étouffer la subtilité des compositions. Tout semble surjoué, comme si chaque morceau devait constamment se surpasser en intensité vocale, ce qui devient lassant à la longue. Je retrouve aussi ce vieux problème chez Leprous : un enchaînement incessant de moments calmes suivis d'explosions sonores qui ne surprennent plus personne. Au lieu de créer des dynamiques intéressantes, cela ne fait que rendre l'écoute prévisible et fatigante voire pire monotone.

En fin de compte, mon ressenti est que cet album manque cruellement d'âme. Tout est là pour que ça fonctionne : des musiciens talentueux, une production soignée, mais l'ensemble semble trop calculé et surtout trop détaché de la spontanéité qui pourrait rendre ces morceaux plus vivants. C'est frustrant, car je sens que le potentiel est toujours là, mais il est constamment noyé sous une approche qui mise plus sur la forme que sur le fond. Essaye encore....

Album KAIPA SOMMARGRYNINGSLJUS KAIPA
SOMMARGRYNINGSLJUS (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
29/07/2024
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Les albums de Kaipa se suivent et se ressemblent, la plus grande originalité de "Sommargryningsljus" résidant dans un titre un peu plus compliqué à prononcer que d’habitude. Si l’on voit le verre à moitié vide, on se dit qu’il ressemble comme deux gouttes d’eau à "Urskog" qui ressemble lui-même à "Children of the Sounds" qui ressemble à "Sattyg" qui ressemble à… Si l’on contemple le verre à moitié plein, on ne peut qu’apprécier un disque gorgé d’un très bon rock progressif à l’ancienne, un qualificatif qui sous ma plume équivaut à un label de très haute qualité. Des mélodies suffisamment fouillées pour capter l’attention tout en restant très accessibles, un chant féminin caractéristique et accrocheur et de somptueuses plages instrumentales constituent le menu d’un disque que je trouve pour ma part un petit peu trop bavard, faisant partie de l’école de ceux qui pensent que la durée idéale d’un album tourne autour des 45-50 minutes.

Tout amateur de prog qui n’a encore pas eu l’occasion d’entendre Kaipa ne pourra qu’être enthousiaste à l’écoute de "Sommargryningsljus". Pour ceux qui connaissent déjà le groupe, tout dépendra du niveau de surprises que chacun s’attend à avoir lorsqu’il découvre un nouvel album. En ce qui me concerne, le minimum syndical n’est pas atteint d’où ma note sévère qui ne reflète pas la qualité intrinsèque de "Sommargryningsljus" mais sanctionne son absence de prise de risque.

Album MANDOKI SOULMATES A MEMORY OF OUR FUTURE MANDOKI SOULMATES
A MEMORY OF OUR FUTURE (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK
4/5
CORTO1809
12/07/2024
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La musique de Mandoki Soulmates est à l’instar de son line-up : éclectique. Si de nombreux groupes déclinent peu ou prou à toutes les sauces la même recette sur un album, voire sur toute leur carrière, Mandoki Soulmates, tout en partant d’une base résolument rock, s’autorise de nombreuses digressions et fantaisies qui font tout le charme de cet album.

Les nombreux passages instrumentaux font la part belle aux trompettes, saxophones et flûtes pour le plus grand bonheur des amateurs d’instruments à vent. Si l’album n’évite pas quelques longueurs, il reste néanmoins un compagnon fort recommandable.

Album YES THE QUEST YES
THE QUEST (2021)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
LONEWOLF1300
03/05/2024
 
340
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Avoir un "vrai" nouvel album de YES devenait de plus en plus improbable. Donc il fallait l'accueillir avec bonne grace. Bien installé pour une écoute attentive, on se découvre impatient voire exigeant. Et c'est là que ça coince un peu.... Cette galette se découvre peu à peu et une fois la première écoute finie, on se dit qu'elle est pour le moins homogène, relativement plaisante. Mais "plaisante", quand on écoute du YES, ce n'est pas assez.

Des morceaux dans l'ensemble assez lisses, convenus, qui ne surprennent pas. Je n'irais pas jusqu'à dire "soporifiques" ou ennuyeux. C'est bien fait, bien écrit, bien construit, il règne un petit charme très bucolique. La production est impeccable, il faut aussi le noter. Mais ça manque terriblement de peps, de ruptures, d'audaces et d'envolées lyriques. Une forme de "easy listening", un YES devenu "soft" et quelque peu commercial, qui n'est effectivement pas du gout des fans purs et durs, mais qui n'est pas non plus à la hauteur par exemple d'un 90125.

Ca manque d'énergie, de folie, de créativité. Batterie peu inventive, c'est plutôt la basse qui fournit le plus beau de la rythmique. Ca peut être en partie la raison de cette sensation de manque. Cependant, c'est une question de caractère. Là, on a bel et bien un album qui se veut facile à aborder, facile à écouter, sans prétentions prog-rock, sans manifestations emphatiques. C'est de la "jolie musique", mais cette formulation faite ici et dans ce cadre frise le dénigrement. Hélas un peu fondé. Ca manque de profondeur et de sophistication.

"Leave Well Alone" est le titre qui soutient toute l'oeuvre à bout de bras avec "A Living Island", et dans une moindre mesure "The Ice Bridge" et "Dare to Know". L'ensemble des autres titres restant campés un large cran en-dessous, voire carrément en creux. Les bonus, chose dont globalement j'apprécie assez peu le principe, sont tout bonnement dispensables.

Disons que c'est frais et pétillant, agréable en bouche mais sans touche de fond ni persistance. il y a de beaux moments, du talent dans l'exécution comme toujours, notamment avec les guitares qui se voient attribuer une belle part (la basse, particulièrement stratégique dans le feeling que laisse cet album). Les parties vocales sont très réussies, notamment par leur proximité avec la tessiture de "l'autre" Jon (le vrai !). Mais dans l'ensemble, on garde l'impression qu'ils sont passés à côté de quelque chose de plus poignant.

Pour conclure, je me garderais d'affirmer que cet album est mauvaix. Ce n'est pas le cas. Mais je crois pouvoir soutenir qu'il n'est pas nécessaire dans une discographie de YES, qui a vu beaucoup mieux que ça.

Album AYREON THE FINAL EXPERIMENT AYREON
THE FINAL EXPERIMENT (1995)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
PICSO
10/04/2024
 
219
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La première pierre de l’édifice colossal de l’œuvre d’Ayreon et de Lucassen… cet album est loin d’être parfait mais n’en reste pas moins de grande qualité avec des sonorités et une ambiance, une histoire propre au style du super groupe ! Je suis personnellement toujours transporté par la voix d’Ed Reekers et par les claviers toujours inspirés. Un premier album qui augure l’excellence à venir…
Album BIG BIG TRAIN THE LIKES OF US BIG BIG TRAIN
THE LIKES OF US (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
28/03/2024
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La mort de David Longdon aurait pu sonner le glas de Big Big Train. Le chant tient souvent une place particulière au sein d’un groupe et le timbre du chanteur, pour peu qu’il ait un peu de caractère, est souvent un point de repère essentiel pour l’auditeur. La voix de David Longdon, chargée d’une délicieuse mélancolie, était donc un marqueur fort du groupe britannique.

Ce n’était donc pas une mince affaire de prendre la relève pour Alberto Bravin qui, au sein de PFM, n’assurait pas le rôle de lead singer, n’intervenant qu’en appoint de Franz Di Cioccio. Disons tout de suite que, dans un style différent de son prédécesseur, il s’en tire à merveille. Son timbre colle parfaitement au style de Big Big Train, le groupe n’a pas commis d’erreur de casting en recrutant l’Italien.

Les compositions ont toujours ce sens de la mélodie qui fait mouche, que ce soit sur les formats courts de titres pop-rock à l’attrait immédiat ou plus longs en forme de suites progressives parfaitement fluides. Les premiers titres ont une saveur toute génésienne particulièrement réussie, mariant admirablement les passages bucoliques et plus nerveux. Il y a même un peu du Tarkus d’ELP lorsque le rythme s’emballe sur "Beneath The Masts". La seconde partie de l’album baigne dans un progressif plus contemporain mais toujours de grande qualité. L’album est moins linéaire, plus contrasté que certaines des dernières productions de Big Big Train, évitant toute sensation de lassitude.

Inspiration haut de gamme et exécution impeccable sont les deux atouts de "The Likes of Us" qui réjouira tout amateur de progressif symphonique pour de nombreuses écoutes.

 
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