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Fortitude. Hum... Lassitude plutôt. Je comprendrais jamais la hype autour de ce groupe, surement parce qu'ils sont frenchy. Oui c'est ça.. Dans le Death Mélo il y a mille fois mieux ailleurs, j'avoue que je comprends pas. C'est vrai que c'est bien foutu et bien produit. Ils assurent tous un max mais c'est chiant et pédant au possible ! Je vais vite m'écouter un Insomnium, ou les premiers SOILWORK... Ils auraient pu choisir mieux aux JO. Enfin pour 5 secondes de métal on prend le premier dispo 😅
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Voici un album qui apparemment divise comme c’est le cas beaucoup de groupes qui en sont arrivés au même stade de Gojira. Personnellement, je ne suis pas du tout familier du combo hormis quelques titres piochés au hasard de leur discographie.
Malgré tout, et pris de façon isolée, ce "Fortitude" m’apparait tout bonnement excellent dans son ensemble notamment par son côté mélodique, chose que j’avais beaucoup de mal à saisir à l’écoute des morceaux précédents. En simplifiant en apparence son propos musical, le groupe a peut-être eu envie d’être plus lisible afin notamment de pouvoir toucher le plus de monde possible dans le but de faire passer son message à forte connotation écologique (mais ce thème n’est pas le seul évoqué dans "Fortitude").
L’album possède selon moi également un grand atout, à savoir la force incroyable que pourraient prendre certains de ses morceaux en live notamment ‘Into The Storm’ ou ‘Hold On’ déjà jouissifs en version studio. Gojira réussi à mon sens son pari d’être à la fois mainstream tout en conservant sa part de sincérité qui ne saurait être aujourd'hui remise en cause par son statut. "Fortitude" peut être vu comme une sorte de synthèse entre le Gojira ancien (‘Grind’, ‘Sphinx’) et le nouveau plus immédiat, moins cabalistique. Un véritable tour de force.
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Sans être pour autant un immense fan de notre fleuron national de la scène métal, "Magma" m'avait énormément déçu à l'époque, la faute à des compositions très plates et peu inspirées. Alors forcément, après 5 ans d'attente, et même si cette longue période de gestation est habituelle chez nos amis Landais, une certaine attente se faisait ressentir, mêlée à une forme de crainte, pour moi.
Autant le dire de suite, les premiers singles n'ont fait qu'accentuer cette crainte, entre un 'Another World' et un 'Amazonia' reprenant éternellement les gimmicks de la formation certes efficacement mais sans grande originalité ou un 'Into The Storm' semblant être un 'The Cell' et un 'Esoteric Surgery' 2.0.
Et puis j'ai écouté l'album, et c'est ainsi que débuta la belle surprise : tout en gardant ses codes parfois un peu trop téléphonés, Gojira apporte un peu de fraîcheur et se renouvelle. En étendard, je pense évidemment à 'The Chant', résolument rock (il y a même un solo de guitare !) avec son refrain résonant à l'instar d'un hymne, à l'intro de 'Hold On' et ses voix superposées, au côté death metal un peu plus old school de 'Sphinx', ou encore à "New Found' avec son très bon refrain et son format un peu plus progressif.
Ce "Fortitude" est assurément un disque charnière comme l'était "Magma" : on y retrouve indéniablement la patte de Gojira et le son qui lui a permis de devenir le mastodonte qu'il est aujourd'hui, mais aussi des innovations et des explorations qui apportent du renouveau à l'instar des titres détaillés ci-dessus. Alors oui, les gimmicks pointés du doigt précédemment sont parfois un peu trop poussifs, oui, certains titres tirent un peu trop en longueur, mais globalement, c'est franchement bien fichu, efficace et bien écrit. Alors pour ça, merci Gojira. On a très, très hâte d'entendre ce disque sur scène tant la musique du quatuor se vit en live.
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"The Astonishing" décrit un univers dystopique dans lequel la seule musique autorisée est produite par des automates, les Nomacs. Mais dans une contrée reculée vit un homme (Gabriel, le Héros de l’histoire) qui a le don de faire et de chanter la musique. Ce talent extraordinaire lui confère rapidement une certaine renommée, et il apparaît ainsi comme une sorte de messie. L’empereur venu le voir avec toute sa suite comprend que le don de Gabriel représente une menace pour son pouvoir, mais de son côté, sa princesse de fille en tombe éperdument amoureuse.
Elle décide de le rejoindre, mais sa mère, ayant deviné ses desseins, la fait suivre par son frère Daryus. Arrivé sur place, celui-ci combat le frère de Gabriel et le tue, puis dans un moment de confusion, tue aussi sa propre sœur qu’il a prise pour Gabriel. Heureusement, Gabriel arrive et parvient à ressusciter la princesse grâce à son chant, ce qui convainc l’empereur que le chant et la musique sont de bonnes choses et qu’il est temps de changer sa façon de gouverner, dans un monde où la musique serait à nouveau appréciée.
Cette heroic fantasy musicale qui accumule les péripéties attendues est très éloignée des motifs psychologiques complexes qui sous-tendent par exemple la trame de "The Theory of Everything" d’Ayreon. Ici, pas la moindre profondeur, juste un canevas filiforme qui est un prétexte à un opéra musical typé metal. En ce sens, et bien qu’il ait été qualifié pompeusement de concept-album par ses géniteurs, cet opus est typiquement un story-album, qui ne manipule aucun concept mais s’appuie uniquement sur un récit, tout à fait à la façon de ce que Clive Nolan a développé avec "Alchemy". Il a pu être comparé avec "The Wall" ou "Tommy", qui eux, étaient de vraies paraboles sur l’enfermement, ou "Operation Mindcrime’, qui développe un univers paranoïde plus élaboré. Le battage médiatique qui a accompagné la sortie de l’album ainsi que le mystère autour du scénario auront donc fait long feu : ce n’est pas du côté du synopsis de "The Astonishing" qu’il faut rechercher une richesse consistante.
Côté musique à présent, Dream Theater déroule son savoir-faire habituel : techniquement irréprochable, le quintet est d’une précision chirurgicale, avec tout le sang froid qui s’ensuit. Les deux heures de musique sont d’un ennui glacial, sans aucune émotion, empilant les soli virtuoses, les descentes de manche et les coups de double-pédale avec une maîtrise consommée. Côté sentiments, par contre, c’est l’électro-émotionnogramme plat à de très rares exceptions près (le solo de guitare de 'Chosen', malheureusement court). La basse se réfugie dans un rôle principalement rythmique, alors qu’elle sonne beaucoup mieux quand elle est employée dans un registre plus mélodique ('New Beginning'). La batterie quand à elle est une mécanique froide et sans âme, intercalant le plus de motifs possibles à la double pédale, dans un esprit bien peu musical. Quant au chant, il souligne les limites de James Labrie, qui a toujours eu un registre très typé dont il ne peut pas s’échapper. A ce titre, vouloir à tout prix faire tenir tous les rôles (8 !) par un vocaliste mono-genre était un pari osé…
C’est quand DT fait du DT qu’il s’en sort le mieux : 'A New Beginning’, 'Moment of Betrayal’ sont de vrais bons moments mais ne surprennent pas et se noient dans la froidure ambiante. Mon impression est que le groupe, voyant la montée en puissance des musicals et autres space opera, a décidé de se lancer dans le créneau en disant : "Avec nous, vous allez voir ce que vous allez voir". Patatras, la montagne a accouché d’une souris mécanique. "The Astonishing" m’évoque irrésistiblement l’horloge d’un bloc chirurgical : outil mécanique supérieurement précis, parfaitement aseptisé et très ennuyeux à considérer.
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D'entrée, ANNIHILATOR avait frappé fort en 1989 avec son premier album, "Alice in Hell". Ce premier essai est d'ailleurs devenu LE classique du groupe. Moi, j'ai une toute petite préférence pour ce deuxième album, sorti un an plus tard. La grosse différence par rapport à "Alice in Hell" nous vient du chant. En effet, Randy Rampage a mis les voiles et c'est Coburn Pharr qui le remplace... pour cet album uniquement. En fait, ANNIHILATOR, on va vite s'en apercevoir, c'est le projet de Jeff Waters, le guitariste canadien virtuose. Coburn Pharr apporte un peu plus de mélodie dans ses parties vocales (c'est quand même pas Mickael Kiske non plus, n'allons pas jusque là !), alors que Randy Rampage était dans un registre assez proche du vocaliste d'OVERKILL. Mais les compositions sont sévèrement burnées, et toujours aussi techniques, complexes, précises et effilées comme une lame de rasoir ! Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les monumentales "Phantasmagoria", "Sixes and Sevens", "Imperiled Eyes", ou autres "Never, Neverland" (la suite logique de "Alison Hell"). De plus la production est sans faille, l'impact sonique des guitares est redoutable et immédiatement identifiable ! Seul le morceau "Stonewall" est, un léger cran en dessous des autres compos. Mais bref, voici un monument indispensable (tout comme "Alice in Hell") de Speed Thrash technique, à ranger auprès des "Reign in Blood", "Rust in Peace" ou "Master of Puppets" !
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1 point pour payer l’encre (ou l’ancre du poisson Fish ?), comme l’aurait dit mon prof de français quand il restituait les mauvaises copies. Pour le reste, aucun intérêt à s’encombrer d’une vendetta scénique qui s’évertue à massacrer systématiquement la production solo de l’ex-frontman de Marillion + quelques perles de l’ancienne époque. Je n’avais jamais entendu ça sur les albums studio, mais il faut le dire, Fish chante faux, les musiciens jouent faux, le son est médiocre, évidemment les morceaux en perdent la vigueur et le mordant qui font la force des originaux. Le 'Mr 1470' sur l’aventureux "Suits" est un chef-d’œuvre en comparaison à sa version live (si, c’est possible). 'Assassing' et 'Fugazi', mis à l’honneur (?) dans le premier medley sont proprement assassinés. 'Jungle Ride', sous perfusion, parvient à nourrir un espoir jusqu’à l’interprétation du refrain, qui lui retire son pouvoir hypnotique. Et quelle idée d’avoir imaginé un 'Lucky', une composition fort agréable en son format originel, dans une version de 20 minutes, complètement diluée dans la présentation des musiciens et le bavardage stérile du capitaine de séance ? Il est vrai que ce live n’est plus à ça près : les bavardages interminables, la galette en est remplie. 2 plages entières leur sont consacrées. Complètement inutiles pour un public non anglophone, et même pour nos amis anglo-saxons, à part les inconditionnels de l’ami Fish, je pense qu’il y a de quoi s’agacer. Il n’y a guère que l’ultime plage et second medley ('Internal exile' et 'The company') pour éveiller la conviction des interprètes, comme s’il n’y avait que le panache des 2 premiers albums de Fish pour réhabiliter son talent de compositeur. Il est vrai que la suite s’est montrée beaucoup plus aléatoire, mais quand on entend le résultat en concert, vient une irrépressible envie de revenir en courant vers les enregistrements studio. A Music Waves, on commence à connaître ma sévérité à l’égard des albums live. Mais celui-ci bat des records. L’un des plus horripilants que j’ai pu approcher, en tout cas.
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