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Ce disque manque cruellement de variété et de substance... Dommage car le style et la fusion des genres étaient une promesse alléchante. Finalement le disque tape plus sur le système qu'il ne séduit, car les motifs de synthétiseurs, les accords, les ambiances et les mélodies se répètent jusqu'à plus soif, sans suivre un vrai fil conducteur.
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Un an après un premier album déjà empreint d’une forte identité, Riverside nous propose Voices In My Head, EP destiné à faire patienter les fans jusqu’à la sortie de leur deuxième album. Sur les cinq titres studios inédits, exit les explosions de rage vocales de Mariusz Duda ou les solos de guitare déchirants sur fond de synthés néo-prog, les compositions sont plus calmes et intimistes et laissent une place importante aux instruments acoustiques. Des touches de synthé et des boîtes à rythme distillées par-ci par-là contrebalancent ce côté « organique » pour un mix intéressant et au final convaincant. Enfin, le « porcupinien » ‘DNA Ts. Rednum Or F. Raf’ (qui ne ferait pas tache au milieu d’In Absentia) apporte un peu de diversité à cet ensemble studio. Les trois morceaux live sont d’intéressantes versions de ‘Loose Heart’, ‘I Believe’ et ‘Out Of Myself’, tirés du premier album des polonais. Très bel EP, donc. Pas forcément le disque que je conseillerais pour attaquer la discographie de la bande à Duda, mais indispensable pour les initiés.
(Mention particulièrement au morceau ‘Us’. Un véritable bijou. La beauté à l’état pur.)
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Concernant la version double CD, que j'écoute régulièrement au casque ou avec la hi-fi, je pense que c'est le seul album de 90 minutes que j'adore du début à la fin. Les moments sublimes sont nombreux, Hogarth et les zicos sont tous en osmose. Même The Wall d'une durée semblable, est moins bon sur la durée (je me flagelle à coup de poireaux en écrivant ça). Un chef d'œuvre et un indispensable du Prog !
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Injustice. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit lorsqu'on parle de Lazuli. Comment un groupe avec autant de qualités, aussi créatif, ne serait ce qu'avec l'invention de cette machine à émotion qu'est la Leode, autant de technique, mis au service de la musique et des chansons, n'est pas plus connu dans le rock français ? Avons-nous si mauvais goût ? Ou faut-il comme Gojira attendre la notoriété internationale pour s'intéresser à Lazuli ? J'ai découvert le groupe avec cet album, suite à une chronique dans le magazine Rockhard (c'est dire la qualité de l'album pour faire fondre des gros métalleux comme moi), je ne me suis toujours pas remis des 2 premiers titres (mettons de côté l'introduction qui sert de parenthèse comme le signifie la pochette de l'album). Je tombe dans le panneau à chaque fois que j'enchaine "je te laisse ce monde" avec "le miroir aux alouettes" (ha, cette partie orientale si émouvante). Autre choc : 15h40. Un titre qui commence simplement et qui devient vite vicieux. Il faut toujours se méfier des introductions, souvent douces et trompeuses car les morceaux deviennent vénéneux et ne vous quittent plus. Quel fantastique travail sur les mélodies et sur les harmonies. Pas grand chose a jeter même si j'aime moins les "malveillants". Des textes matures, des mélodies captivantes, la leode. Essayez ce groupe, si vous voulez sortir des sentiers battus car l'aventure est belle. Difficile d'attacher une étiquette à ce groupe si atypique, progressif étant probablement le plus juste s'il n'était pas négativement connoté en France. Pas de monstres tentaculaires comme "Cassiopée" ou "les courants ascendants" mais l'album est plus homogène que les autres créations du groupe. L'acme du groupe avec "en avant doute..."
Pourquoi "4608 battements" ? Parce qu'il s'agit du nombre de frappes du batteur sur ses toms, cymbales et autres accessoires.
Allez-y sans hésiter, vous en sortirez ému. L'un de mes plus gros coups de cœur depuis de longues années, avec "Ange ou Démon" de Manigance
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Après avoir teinté de metal sa musique sur son précédent album, "Mind Over Depht", une expérience guère concluante, Cosmograf revient à un prog plus doux, dans la lignée de ses albums antérieurs, qui lui sied mieux. La voix mélancolique et les passages atmosphériques alternent avec de jolis solos de guitare et le tout s’écoute sans conteste agréablement. Mais l’album a un goût de déjà-entendu et manque d’aspérités pour réellement retenir l’attention. Une fois l’écoute terminée, on se dit que ce n’était pas désagréable mais on n’en garde pas grand-chose et rien n’incite vraiment à remettre le disque sur la platine, si ce n’est pour résoudre ce mystère du "c’était bien mais pourquoi je n’ai pas envie de le réécouter ?".
Bref, un album de prog qui ne démérite pas mais que rien ne vient sortir du lot commun.
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Un album dans lequel je me suis replongé avec délectation ce week-end. La pochette a beau être laide comme un pou et le nom de l'album con comme la lune, la galette recèle une musique d'une richesse incroyable, comme ce moment dans Quartz où l'on passe comme pour rire d'un chant presque rap (et oui!) à une interlude aérienne de toute beauté, portée par les claviers de Mark Kelly : un de ces rares moments où la magie musicale vous emporte au loin, pour ne plus vous lâcher. Steve Hogart, dont la voix évolue dans plusieurs registres, ce qui n'est pas le cas sur tous les albums de Marillion, et Steven Rothery, avec ses interventions lumineuses, éclaboussent aussi ce disque de toute leur classe. Seul bémol, avec 20 ans de recul (gloups), la production un peu étouffé, qui montre l'étendue du chemin parcouru dans l'ingénierie du son.
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