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Album DAVID GILMOUR LUCK AND STRANGE DAVID GILMOUR
LUCK AND STRANGE (2024)
SONY MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
MONSIEUR BLEU
13/01/2025
 
36
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Pas besoin d'en ajouter plus, après quelques mois d'écoutes, je peux dire que c'est pour moi son meilleur album depuis longtemps !
Le titre avec sa fille vient draguer les terres d'un The Gathering et 'Scattered' est sans doute ce qu'il a composé de mieux depuis "The Division Bell" avec ce solo en trois étapes. Pas une minute de cet album n'est de trop, même dans les titres bonus. Et même si la voix fatigue un peu par instant, elle n'en est que plus habitée.
Une des plus belles carte de visite de Gilmour et de son parcours dans le monde du Rock "progressif".

Album NEAL MORSE NO HILL FOR A CLIMBER NEAL MORSE
NO HILL FOR A CLIMBER (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
06/01/2025
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Ce qui est agréable avec Neal Morse, c’est qu’il laisse le choix à l’auditeur entre deux types d’albums : les très bons et les exceptionnels.

Cette constance dans l’excellence s’explique par plusieurs facteurs :
- en premier lieu, l’Américain a un don pour composer des mélodies addictives, complexes et fouillées mais évitant tout élitisme, alternant avec bonheur mouvements symphoniques et passages intimistes ou recueillis,
- bien évidemment les qualités intrinsèques de Neal Morse sont aussi un atout majeur : une voix bien timbrée, puissante et capable de véhiculer toutes les émotions, une aisance égale aux claviers et aux guitares,
- Neal Morse a aussi l’intelligence de savoir s’entourer de musiciens de qualité, aussi bien d’artistes confirmés (Portnoy, D’Virgilio,…) que "d’espoirs" comme c’est le cas sur cet album. Artistes qui ne se contentent pas d’être des musiciens de studio mais à qui l’Américain, dépourvu de toute mégalomanie, laisse souvent la vedette, introduisant une touche de diversité,
- enfin, ce qui est à la fois une grande qualité et peut-être sa seule faiblesse, sa patte artistique est aisément reconnaissable, tellement parfois qu’on ne peut se départir d’une impression de déjà entendu.

Ainsi, tout auditeur un tant soit peu habitué à l’univers morsien ne sera pas dépaysé par les huit premières minutes de "Eternity in your Eyes" ou par le final, tout en envolées symphoniques, de "No Hill for a Climber". Mais, outre le fait que comme toujours les thèmes proposés et l’exécution au cordeau en font un must de la musique progressive, ces passages-points de repère ne représente pas la majorité de l’album, loin s’en faut. "All the Rage" et "Ever Interceding" aux structures assez simples s’imposent immédiatement par leurs qualités mélodiques. Quant à "Thief", son atmosphère sombre et mystérieuse en fait un titre aussi original que convaincant. Enfin, n’oublions pas les longs breaks des deux epics qui font penser à ce que Yes et Genesis savaient très bien faire dans les années 70. On fait pire comme références.

A l’aune de la production de Neal Morse, "No Hill for a Climber" se classe "seulement" dans les très bons albums, n’atteignant pas le souffle épique ou les sommets d’émotions d’un "Jesus Christ the Exorcist" ou d’un "One". A l’aune de la musique proposée de nos jours, toutes catégories confondues, il entre dans le cénacle des excellents albums qu’il faut écouter.

Album IQ TALES FROM THE LUSH ATTIC IQ
TALES FROM THE LUSH ATTIC (1983)
MSI
ROCK PROGRESSIF
5/5
ADRIANSTORK
28/12/2024
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Premier véritable album et premier grand classique du néo-prog. Non IQ ne joue pas en deuxième division du néo-prog mais est bien plus qu'un second couteau, sinon un égal au Marillion de Fish (pour devenir numéro 1 ensuite lorsque Marillion a changé d'orientation). Des fresques épiques, le chant fragile de Peter Nicholls, la panoplie de claviers de Martin Orford, un Mike Holmes tranchant tout comme son compère Tim Esau (par contre IQ aurait gagné a prendre le Paul Cook de The Sex Pistols, cet homonyme semble peiner à suivre la cadence - mais il se remettra bien vite au niveau) et un concept qui nous embarque - petit clin d’œil au groupe Yes - au plus profond du grenier pour écouter ce que les créatures des ténèbres veulent partager avec notre âme d'enfant, avant de s'en délecter. 'Awake And Nervous' est le parangon du morceau néo-prog: les claviers tantôt solennels, puis inquiétants, la voix qui virevolte avant de s'échapper au détour d'un couloir de Pandemonium et la guitare qui se réveille de sa torpeur pour nous asséner un riff aussi hypnotique qu'un coucher de soleil sur la campagne de Lund. IQ ne fera jamais aussi bien ensuite dans cette veine, peut-être en raison d'une maturité qui a gommé les éclats parfois maladroits de sa jeunesse (et encore "My Baby Treats Me Right 'Cos I'm A Hard Lovin' Man All Night Long" est indispensable et sert de piste de lancement au duo orgue/guitare qui ouvre 'The Enemy Smack') et d'une volonté de gaver son auditeur sans se soucier de sa digestion, une pratique hélas trop répandue dans le prog moderne alors qu'en de rares exceptions, le prog classique s'aventurait au-delà de 50 minutes.
Album THE WINDMILL TRIBUS THE WINDMILL
TRIBUS (2018)
APOLLON RECORDS
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
18/11/2024
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Voilà un album qui a tout pour séduire les amateurs de rock progressif 70’s versant pastoral. Les compositions déroulent d’agréables mélodies aux transitions fluides sur lesquelles planent souvent des volutes de flûte donnant à l’ensemble un petit côté Genesis fort agréable. On pense aussi parfois au Camel des quatre premiers albums. Alors certes, il manque le côté innovant qu’avaient ces références, on ne retrouve pas l’audace de Genesis et le chant est moins théâtral que celui de Peter Gabriel. Mais "Tribus" n’en est pas moins un album très intéressant à découvrir et fort agréable à écouter.
Album GLASS HAMMER CULTURE OF ASCENT GLASS HAMMER
CULTURE OF ASCENT (2007)
ARION
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
13/11/2024
 
348
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Je suis toujours surpris des avis sévères qui sont infligés à Glass Hammer tout au long de leur discographie, principalement dus au fait qu'ils sont (effectivement) très inspirés de YES. Mais en quoi cela est-il si négatif ? Je trouve la démarche assez injuste, et pour tout dire, très partiale. A mon sens, il faut totalement faire abstraction de cet aspect. La musique dispensée est bonne et c'est tout ce qui compte. Il n'y a aucune facilité ni complaisance de leur part, d'autant qu'il ne s'agit ni d'une pâle copie, ni d'un pur clonage à la façon de The Watch pour Genesis.

Ce 9ème volet est un concept-album basé sur la terrible période du 10 au 11 mai 1996 sur le Mt Everest, qui verra la disparition de 8 alpinistes. Un triste record qui aura longtemps marqué les esprits. Il s'en suivra 3 films et le récit du survivant Jon Krakauer (livre "Into Thin Air"), qui sert de base ici.

C'est un bel exemple de ce que Glass Hammer sait parfaitement faire, tant en terme d'écriture qu'au niveau de l'exécution. On perçoit le haut niveau d'investissement qui est apporté à la réalisation. Pour un fan de YES, ça fait toujours plaisir de retrouver des nappes de clavier fines et légères qui soutiennent chaque titre, ou bien cette basse de Steve Babb, virtuose, omniprésente, qui pousse la mélodie et structure chaque chanson avec une énergie remarquable. Cet album se dinstigue des précédents par un peu plus de subtilité dans la variété des sons et dans la production, plus précise et donnant un meilleur équilibre entre les différents instruments. Et ils sont pourtant nombreux, tout autant que les participants à ce travail, ce qui par certains aspects donne à cet album un petit côté "musique classique", en tout cas une certaine classe.

Premier choc, l'incomparable reprise de "South Side of the Sky" de YES, évidemment très opportun pour évoquer la haute montagne. Chanson finement arrangée, magnifiquement interprété par une Susie Bogdanowicz au chant très délicat, et qui évite l'écueil de vouloir coller à la voix et aux intonations de Jon Anderson.

Ce dernier est invité et participe à "Life by Light" sur cet album (et South Side bien entendu), ce qui au passage est une belle caution du travail du groupe. On remarque aussi la soigneuse retenue de celui-ci, sur les deux titres auxquels il participe, ce qui permet de ne pas trop "marquer" l'album de sa présence. Rien que pour cette reprise, l'album vaut le coup d'être acquis.

Les autres compositions ne sont pas en reste, avec chacune un caractère fort, adapté à la narration glacante. S'il est vrai que certaines pourraient émaner du groupe célèbre qui les inspire, il n'en reste pas moins qu'ils sont capables de motiver des écoutes répétées sans lasser. Avec deux titres de plus de 15 minutes et deux autres de plus de 9 minutes, cet opus offre tout ce que le rock progressif de l'époque bénie peut fournir en émotions. Une conception des thèmes de guitares très profonde, des voix sublimes travaillées au cordeau, de la complexité, des variations de mouvements riches et nombreuses. Tout est fait pour vous immerger dans le récit d'une aventure rude et cruelle. A ce propos, une écoute attentive des paroles est un plus tout à fait sensible.

J'ai remarqué des accents de Genesis, mais surtout de Big Big Train très perceptibles parfois, ce qui pose un contrepoint bienvenu au sujet des reproches qu'on leur fait trop systématiquement. Cela se sent, parfois dans "Ember Without Name" (notamment les interventions du violon), nettement dans "Into Thin Air" (vocalises qui font penser à feu David Longdon) et dans le dernier titre, magnifique envolée en tonalités mineures de 6 minutes et demi au final somptueux.

Donc, si vous aimez le prog, une musique très bien écrite, somptueusement jouée, avec une richesse d'instruments remarquable, avec des influences variées qui servent de tremplin à une création néanmoins complètement originale, avec en plus un thème abordé intéressant et grave, et si vous avez 70 minutes de libre devant vous, n'hésitez pas, ce serait dommage de louper ça !

Album FROST* LIFE IN THE WIRES FROST*
LIFE IN THE WIRES (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
TONYB
11/10/2024
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Un premier CD qui a failli me réconcilier avec Frost : du prog moderne et inspiré, enfin débarrassé des oripeaux de production qui m'insupportent habituellement avec ce groupe, des mélodies inspirées bref, j'ai crû rêver.
Las, le deuxième CD repart dans la veine bruitiste des précédents albums, avec une technicité dénuée de toute émotion à cause d'une surproduction systématique.
Définitivement pas ma tasse de thé.

 
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