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Il était difficile de maintenir le niveau des deux derniers albums de haute tenue qu’étaient "Waiting for Miracles" et "Islands". "By Royal Decree" voit The Flower Kings renouer avec les albums en demi-teinte. Certes, rien de honteux, les Suédois ont le sens de la mélodie chevillé au corps qui leur permet de composer des titres qui ne cèdent pas à la facilité, tout en assurant à l’auditeur un minimum d’écoute agréable. Mais la plupart des morceaux manquent de points d’accroche pour réellement captiver. Trop généreux, The Flower Kings auraient certainement dû se cantonner à un album simple pour ne conserver que la poignée de titres réellement intéressants.
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Ca fait belle lurette que je n'étais pas arrivé à écouter un album des Flower Kings jusqu'au bout. C'est désormais chose faite avec celui-ci qui renoue enfin avec des titres passionnants de bout en bout.
Un revival bienvenu pour ce groupe phare de la scène progressive.
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Space Revolver est effectivement un album à privilégier pour découvrir The Flower Kings tant il incarne ce que sont les fois fleuris et leur musique. Tout y est, ce qui fait leurs richesses autant que leurs écueils dont l’essentiel se résume à une production léchée au service de belles mélodie, et une ambition musicale incontestable, mais malheureusement beaucoup trop diluée et trop jazzy pour les allergiques comme moi.
En effet l'album fourmille de jolis moments , l'orgue dans Monster Within (qui ne saurait rappeler Close To The Edge de qui vous savez) par exemple, mais ils sont isolé au milieu de passages instrumental pas toujours emballant et qui nuisent à sa jouissance. Illustrons avec l'exemple d'un "I Am The Sun (Part One)" avec une très bonne première partie suivi d'un bon break instrumental mais là ou ledit break aurait du se terminer en apothéose, il se poursuit avec quelques minutes dans une sorte de boeuf un peu foutraque et très dispensable assez symptomatique. De la même façon A Kings Prayer se vois gâcher alors qu'il possède une très belle mélodie vocale d'une belle simplicité car il se fends d'une seconde partie instrumentale qui n'apporte rien et nuit à son excellente capacité d'accroche... Je me demande enfin à qui Dream On Dreamer aurait manqué s'il avait du ne pas être sur cet album, morceau insipide et inintéressant au possible.
Bref Flower Kings fait du Flower Kings pour le meilleur et pour le pire et je pense qu'il faille se résoudre à en prendre notre parti...
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Evidence dans la cohérence du discours musical: TFK a épuré sa musique de tout passage un peu lassant sans pour autant appauvrir le propos qui reste d'une grande intensité, d'une grande densité émotionnelle. La forte tendance à aller à l'essentiel sans aucune trace de compromis. TFK moins experimental que dans les années 90 c'est certain, mais toujours aussi prog c'est sûr aussi.
Il faudra de bien nombreuses écoutes pour appréhender toutes les richesses de cet opus. Voila encore des heures de belles musiques offerte par les rois du prog sans compromis..... Comment font-ils pour créer autant de musique? Admirable!!!!
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Un très bon Flower Kings.
Je trouve ce groupe généralement assez ennuyeux car il ne possède pas ce sens efficace de la mélodie que peut avoir Neal Morse ou son entourage (Spock's Beard ,Transatlantic) ou encore Kaipa (ancien groupe de Ronie Stolt). Mais depuis l'album précédent, "Banks Of Eden", la magie opère, un certain lyrisme et un développement harmonique permettent aux morceaux de respirer et de prendre une ampleue mélodique appréciable.
C'est grâce à ces fulgurances qu'on a envie de se plonger un peu plus dans ces morceaux et d'en découvrir la subtilité et toute la quintessence. Il semble que Roine Stolt gagne à fréquenter d'autres artistes, à sortir un peu des sentiers battus et revenir à son groupe de prédilection avec un regard plus neuf.
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Il est toujours intéressant de lire les paroles de Stolt, qui délivre depuis des années un message de paix et de spiritualité... Quant à la musique de cet opus tant attendu... je vais commencer en faisant le fainéant et paraphraser ma critique du précédent cd :"Evidence dans la cohérence du discours musical: TFK a épuré sa musique de tout passage un peu lassant sans pour autant appauvrir le propos qui reste d'une grande intensité, d'une grande densité émotionnelle. Et il existe effectivement une continuité logique entre Flower Power et ce disque, avec tout l'apport des disques intermédiaires tout aussi indispensables, mais la progression dénote la forte tendance à aller à l'essentiel sans aucune trace de compromis (difficile de trouver un "hit" ici, comme pouvait le faire craindre Paradox Hotel (le morceau)), une grande honnêteté envers la musique prog et son public........... TFK est un des groupes qui sait le plus faire passer la joie et l'humour dans leur musique (qui a dit que le prog est triste?). Evidence au niveau des mélodies (beaucoup de mélodies prenantes et immédiatement accessibles) et des rythmes (pas de superflu tarabiscoté, le beat est là, point barre)." TFK moins experimental que dans les années 90 c'est certain, mais toujours aussi prog c'est sûr aussi. Ce n'est pas parce que la durée du disque est ici plus courte (ce qui est tout relatif avec le cd bonus, indispensable), qu'il n'y a qu'un "épic" de 25 minutes, que le propos s'est appauvri pour autant!! Il faudra de bien nombreuses écoutes pour appréhender toutes les richesses de cet opus ... Stolt est un immense mélodiste, et dans les derniers cd et tout particulièrement celui-ci, on a vraiment une profusion de mélodies qui se développent et s'épanouissent sans nous laisser sur notre faim comme c'était parfois le cas auparavant. En ce sens, TFK se rapproche un peu plus de groupes comme The Tangent ou plus récemment Unitopia. L'homme nous gratifie de soli de guitares toujours aussi beaux, c'est aussi un grand de la 6 cordes, on le savait déjà. Le nouveau batteur est excellent bien que moins ostentatoire que les précédents ; il possède toute la finesse qui convient à cette musique. Thomas Bodin semble un peu plus discret que précédemment. Mais je mentionne tout particulièrement l'immense bassiste qu'est Jonas Rheingold qui est incontestablement l'héritier des Squire, Rutherford et Pastorius, à savoir la basse comme instrument rythmique mais aussi mélodique. Ses compositions sont aussi les meilleurs moments du disque. Une réserve : pas de guitare acoustique ni de pianos, c'est dommage! Voilà encore des heures de belles musiques offerte par les rois du prog sans compromis ... Quelle belle carrière que celle de TFK!! Admirable!!!!
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