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La note sévère que j’attribue à cet album n’est pas due à l’interprétation (correcte) ni à la qualité des compositions ("Dark Side of the Moon" ferait partie des dix albums que j’emporterais sur une île déserte s’il le fallait), ni même à la réaction épidermique d’un fan de l’oeuvre originale agacé qu’on ose toucher à une icône.
Au contraire, Doom Side of the Moon fait une lecture bien trop sage de la partition de Pink Floyd, se cantonnant parfois au rôle de tribute band tant il en respecte le tempo et les nuances, s’autorisant juste par moments à pousser un peu le son des guitares (qui n’ont rien de gilmourienne, hélas) ou de la batterie. Pas de quoi cependant appeler ça du doom ou du metal.
Et quand le groupe se laisse aller à un peu d’audace, celle-ci est bien mal inspirée, comme sur les massacres que sont l’introduction de ‘Time’, dénuée de la finesse de l’original, ou la reprise de ‘The Great Gig un the Sky’ qui, dépouillée de ses superbes vocalises, y perd beaucoup en émotion.
Bref, un "1" qui sanctionne une relecture insipide et bien trop proche de l’original. Ne perdez pas votre temps, réécoutez plutôt Pink Floyd.
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Relecture inutile et sans intérêt d'un chef d'oeuvre. Prochain album, la 9è de Beethoven ?
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