Comment te
sens-tu à quelques minutes de monter sur scène ?
Franky Costanza : Tout va
bien ! Vraiment envie d’en découdre et de casser ma batterie
(Sourire) ! Envie de me faire plaisir, de faire plaisir au public :
c’est vraiment mon souhait numéro un !
C’est mon
objectif principal lors d’un concert : faire plaisir au public, leur faire
changer les idées, qu’ils prennent leur pied en passant une heure de folie et
qu’ils ressortent avec le sourire et si possible en transpirant…
"Mon objectif principal lors d’un concert c'est faire plaisir au public, leur faire changer les idées, qu’ils prennent leur pied en passant une heure de folie et qu’ils ressortent avec le sourire et si possible en transpirant…"
Quelle est
la question qu’on vous a trop souvent posée ?
Je ne vois
rien qui ai pu me déranger à ce point-là… mais la question qui revient souvent
est de présenter le groupe.
Encore
maintenant ?
Oui de
magazines très généraux ! Je trouve la question très vaste… C’est-à-dire de
présenter le groupe, si nous sommes bien de Marseille, quand nous avons
commencé…
Votre
actualité est un album sorti depuis quelques mois à présent. Qu’est-ce que ça
vous fait d’être considéré comme LE groupe de metal français à suivre
actuellement ?
J'en suis très heureux ! Très heureux de tous les progrès que fait
le groupe au niveau international. Effectivement,
il y a très peu de groupes français qui arrivent à jouer à l’étranger même si
certains y arrivent comme Betraying the Martyrs… Ca me fait
plaisir qu’on parle de nous en disant que nous sommes LE groupe même si Gojira l’a fait avant. C’est
très galvanisant, excitant !
A vrai
dire, on a encore la tête aux Etats-Unis puisque c’est notre première date française
depuis notre retour. On a passé un mois fantastique : on sent vraiment que
quelque chose se passe. Une petite
anecdote : j’ai passé mon jour off à Chicago avec Gojira qui jouait avec Slayer
le soir-même. Ce soir-là, j’ai vraiment eu le sentiment qu’il se passait
quelque chose vis-à-vis du metal français. Entre Gojira qui jouait dans cette
salle gigantesque avant Slayer et nous qui jouions le lendemain dans cette même
ville, j’ai ressenti que le metal français commençait à planter des drapeaux
sur le sol américain.
Et comment
expliques-tu cela ?
De façon
assez classique, on arrive à un stade où on peut convaincre des producteurs de
renom de mixer nos albums : le fait que Logan Mader ait mixé notre dernier
album est pour nous une belle avancée, il nous a présenté pas mal de gens
influents aux Etats-Unis, le label américain EMI nous a signé…
Suite à
ça, un tourneur américain nous a positionné avec Dir En Grey sur cette tournée
américaine… Depuis, l’album est en train de se vendre très bien aux Etats-Unis…
On sent que les américains se disent qu’il peut aussi se passer des choses en
France. Le phénomène Gojira a ouvert des portes ou du moins est la preuve
vivante qu’un groupe français peut cartonner aux Etats-Unis. Il n’y a
plus besoin de faire ses preuves, si l’album est de qualité, des labels, des
managers miseront sur le groupe : c’est ce qui est en train de se passer
avec Dagoba !
Tu as
évoqué Logan Mader, les tourneurs, les maisons de disques et on pourra ajouter
Verycords en Europe qui fait un super boulot. Est-ce aussi important, si ce
n’est plus que l’album en lui-même ?
Bien
sûr ! Il faut vraiment qu’il y ait une équipe dynamique dans le pays dans
un premier temps. En France, c’est Verycords et Veryshow qui boostent sur pas
mal de plans : ils nous aident énormément pour les concerts à l’étranger
aussi… Le management H.I.M Media aussi… C’est un cumul de plusieurs forces qui
nous permet de passer ce cap.
"Sachant que nous ne sommes pas toujours pas payés, cela nous coûte pour aller jouer à l’étranger, il faut prendre cela comme de la promo !"
En clair,
vous êtes parfaitement entourés voire vous vous êtes professionnalisés ?
Oui,
voilà ! Il faut vraiment être bien entouré. De plus, le public ne sait
souvent pas qu’il faut débourser de grosses sommes d’argent pour jouer à
l’étranger. Sachant que nous ne sommes pas toujours pas payés, cela nous coûte
pour aller jouer à l’étranger, il faut prendre cela comme de la promo !
Concernant l’album en lui-même, vous avez un peu de recul et avez pu voir les
réactions des médias et du public, comment avez-vous ressenti cet accueil et vous
comment jugez-vous ce disque ?
Question
difficile ! Contrairement à la majorité des musiciens en interview, je ne
suis pas du genre à dire que chaque nouvel album est le meilleur (Sourire).
Tu ne vas
quand même pas nous dire que ce dernier album est plus mauvais ?
Non, non
(Rires) ! Pour moi, c’est un album de Dagoba dans lequel on retrouve des influences
diverses, des touches et sonorités qu’on peut retrouver sur tous nos albums. Il y a des titres très minimalistes et très accrocheurs qui peuvent un
peu plus s’apparenter à la première époque à savoir l’album éponyme et "What Hell Is About", des titres plus ambiancés, plus mélodiques
que je classerais plus dans la deuxième partie de la discographie du groupe c’est-à-dire "Face the Colossus" et "Poseidon".
Selon toi, "Post Mortem Nihil Est" est une belle synthèse de la discographie de
Dagoba ?
Oui et d’ailleurs notre set-list fait la part belle à tous nos albums : c’est
un mix de toute notre discographie. Nous ne faisons pas une tournée avec
uniquement des titres de "Post Mortem Nihil Est". On intègre les
meilleurs de ce dernier album tout en n’oubliant pas ceux qui ont
fait grandir Dagoba comme 'The Man You're Not', 'The White
Guy', 'Black Smokers'… Je vois
vraiment notre discographie dans son ensemble et je trouve qu’il y a du bon
dans tous les albums et j’aurais du mal à dire quel album est le meilleur.
"Post
Mortem Nihil Est" vous a permis de trouver complètement votre voie avec un son
plus aéré, moins compressé, es-tu d’accord avec cette idée ?
Je suis
d’accord. Je trouve la production de Logan Mader vraiment phénoménale :
c’est surpuissant tout en restant très clair. L’album est très facile
d’écoute : c’est très américain ! On n’a plus rien à envier aux
grosses américaines ! Je peux
comprendre le côté très compressé de "Face the Colossus" qui avait
destabilisé beaucoup de personnes, moi le premier…
Je suis
bien content d’avoir fait ce choix sur "Post Mortem Nihil Est" parce que
les lignes de Dagoba sont assez compliquées : il y a beaucoup de pistes à
gérer, il y a des ambiances, des samples, pas mal de guitares, la batterie doit
également exploser… Pour que ce soit puissant et que ça sonne clair, je pense
qu’il faut faire un savant dosage et Logan Mader a vraiment réussi ça !
Justement, nous
avions eu peur que Logan Mader vous colle dans un moule
typiquement américain, mais au contraire il vous a fait franchir
un palier important.
Je pense
comme toi mais personnellement, je n’ai pas eu peur parce que je savais très
bien qu’on avait notre signature ! Le fait de
mélanger du gros power metal américain avec le côté ambient, black symphonique
du metal scandinave et le côté indus’ aussi… peu de groupes le font !
C’est une palette de couleurs assez typée Dagoba. Ca aurait
pu être le cas si on tapait dans le style DevilDriver, Divine Heresy, Fear
Factory, Machine Head… : nous aurions pu être un groupe de plus dans ce
gros metal thrashy sur les bords, dans ce moule Logan Mader… Dans Dagoba, il y
a un côté plus mélodique, plus européen qui fait que je n’arrive pas à nous
classer dans le même style.
Comme tu
l’as dit, on est particulièrement frappé par les aspects mélodiques et même
symphoniques de l’album. On peut vous rapprocher d’un Fear Factory ou même
d’un Dimmu Borgir pour cette capacité à créer des passages épiques prenants. En
clair, es-tu d’accord avec ces filiations qui fait que Dagoba est comme tu l’as
dit inclassable en raison de ce grand écart ?
Je trouve
que notre musique est parfois dure à classer mais je trouve que le grand écart
n’est pas si compliqué à faire finalement… Un de mes
titres favoris de Dagoba est 'It's All About Time' avec la voix
grandiose et épique de Vortex véritable cerise sur le gâteau sur ce titre. Les
rythmiques sont Fear Factoresques, l’envolée du refrain sur le blast beat est
typé black symphonique… et tout cela passe comme une lettre à la poste.
L’arrivée
dans le groupe de Yves "Z" Terzibachian, a-t-elle contribué à ce son
ou cela était-il quelque chose de déjà envisagé avant son arrivée ?
Je pense
qu’il a apporté quelque chose au niveau du son de par son jeu et sa culture
musicale qui était un peu différente de la nôtre au début. Du point de vue composition, je dirais que non parce que tout était déjà fait lorsqu’il est arrivé. Il a vite pris le train en route, il nous a vraiment
impressionné sur sa rapidité d’adaptation : il a très rapidement appris
les titres si bien que nous n'avons annulé aucune date… Il a
réussi à apporter sa touche dans l’interprétation des derniers albums.
Forcément son coup de poignet a apporté un plus au son.
Logan
Mader a fait le reste - étant guitariste lui-même - il a réussi le pari de faire
sonner la guitare aussi grosse que la batterie dans Dagoba alors que nous
pouvions être déséquilibrés par le passé.
Les
éléments et le rapport à la nature ont toujours été au cœur du groupe et de ses
thèmes, du colosse à Poséidon ou sur le nouvel album avec le Kraken, le titre 'Kiss
Me Kraken', et la pochette où l’élément marin ressort un peu encore.
Est-ce que l’on peut supposer que les trois derniers disques de Dagoba sont
liés par un même thème ou un même concept ?
Non pas du
tout ! Je dirais que chaque album peut se rapprocher d’un concept :
- "Poseidon"
était très axé pirates, voyages dans toutes les mers du monde, c’était très
maritime,
- "Face
the Colossus" avait un côté épique, limite jeu de rôles, un côté David
contre Goliath,
- "Post Mortem Nihil Est" est plus l’interrogation sur la vie après
la mort. Ca peut traiter de plein de sujets. Certaines choses se réfèrent
effectivement aux éléments mais il n’y a pas vraiment de lien entre les albums.
On
parlait des 3 derniers albums : penses-tu que la fusée Dagoba a trois
têtes dont la dernière vous a propulsé dans les étoiles ?
Hum, je
dirais pas encore ! C’est bien parti mais je pense que pour enfoncer le
clou définitivement, il nous faudrait encore deux belles tournées américaines
pour peser lourd là-bas ! Je pense
qu’on peut encore faire ces deux tournées en 2014 avec "Post Mortem
Nihil Est" donc…
A cet
égard, comment juges-tu les premiers albums avec le recul ? Le
batteur reconnu internationalement se reconnait-il dans le groupe qui a composé
l’album éponyme ?
Complétement !
Certains titres de l’album éponyme font encore partie de mes préférés à jouer
en live. Je
comprends d'ailleurs les fans qui réclament plus de titres du premier album. J’ai fait
ce constat sur pas mal de discographie, chez pas mal de groupes, je suis
souvent fan du premier album et j’ai donc un regard assez lucide et serein à ce
niveau-là : je suis très fier de notre premier album même s'il pouvait
laisser apparaître certaines influences de façon plus flagrante.
"Le metal et la batterie rythment ma vie, je n’ai aucun hobby à côté. Je me sens bien ainsi."
On
parlait de reconnaissance internationale. Tu es un peu la tête de gondole du
groupe avec une gueule comme on aime le dire : est-ce que c’est quelque chose
que tu entretiens pour te différencier ?
Non pas du
tout ! C’est ma gueule depuis 15 ans mais je t’avoue que je suis comme ça
tous les jours de l’année, que ce soit pour aller acheter une baguette que pour
me balader…
Ce n’est
pas un déguisement (Sourire) ! Je suis bien dans mes New Rock, je suis
bien en noir… Le metal et la batterie rythment ma vie, je n’ai aucun hobby à
côté.
Je me sens
bien ainsi. J’aime cette esthétique, mélange entre le metal et le hard rock
glam. Des éléments me rappellent mes idoles comme Mötley Crüe, Guns
N’Roses… : le bandana, les chaînes… Honnêtement,
c’est ma personnalité naturelle et sincère, rien n’est surjoué…
Ce n’est
donc pas une stratégie "commerciale". Malgré tout, tu es conscient
que depuis quelques temps ton exposition vis-à-vis des médias notamment a changé ?
Hum,
personnellement, je ne m’en rends pas du tout compte. Dans ma vie de tous les
jours, rien n’a changé : à Marseille, je me fais rarement aborder. Après, je
t’avouerais avoir retiré mes deux pages "particulier" de Facebook
pour ne plus garder que la page artiste parce que je n’avais plus le temps de
répondre aux questions…
Après une
reconnaissance internationale avec ce nouvel album, quelle peut-être la
prochaine étape ? Tu as évoqué cette volonté de tourner à nouveau aux
Etats-Unis mais quelles sont les autres pistes ?
Honnêtement,
je pense qu’il va falloir passer par ces tournées américaines ou alors une
grosse tournée européenne mais il faudra impérativement accompagner un poids
lourd du metal international comme le fait Gojira en ce
moment. Tourner avec Slayer, c’est 4.000 personnes par soir ! Il n’y a pas 46 solutions pour toucher
beaucoup de monde en peu de temps… Si on
voulait faire ce travail de longue haleine dans chaque pays comme on l’a fait
en France, on arriverait à 70 ans et on serait un peu connu en Italie
(Rires) !
Et en
termes de réalisation, quand faut-il avoir atteint cet objectif selon toi ?
Aujourd’hui,
j’ai 33 ans, il faut forcément que ça arrive avant 2 ans sinon ça devient très
difficile !
Vous
avez dû commencer à jeter les idées du prochain album. Avez-vous peur de la page blanche ?
Non !
Honnêtement, non !
On a tous
des ordinateurs, on manie tous un peu la guitare, les claviers… on cumule un
maximum d’idées, de riffs… On a tous
des idées de chansons en tête, on cumule le maximum de matières et dès que ça
se calmera au niveau tournée, on mettra nos idées en commun. Aujourd’hui, on a une recette qui fonctionne pas mal, on essaie d'en garder le
meilleur.
C’est vrai
qu’il y a le côté challenge c’est-à-dire faire du nouveau, sans trop prendre
les fans à contre-pied. Je suis un peu conservateur et puriste, je ne suis pas
trop fan des évolutions trop violentes, je suis peut-être le membre qui tire le
groupe vers les vieilles recettes. Je pense
qu’on va encore réussir à cuisiner de bons trucs dans nos vieilles casseroles
(Rires) en ajoutant quelques nouveaux éléments mais les bonnes vieilles soupes
de la première époque Dagoba me plaisent beaucoup !
Sans transition, question traditionnelle de Music Waves, quel est
ton meilleur souvenir en tant que musicien ?
Ce n’est
donc pas forcément un souvenir qui s’apparente à Dagoba, je dirais donc le jour
où j’ai allumé mon pc et lu que Tommy Lee me cite sur Youtube en disant qu’il
a aimé ma performance : ça restera le moment le plus poignant pour
moi ! J’ai versé
des larmes de gamin devant mon pc, j’ai encore des frissons rien que d’en
parler et j’aurais toujours du plaisir à montrer ça à mes enfants : c’est
quelque chose dont je suis très fier ! C’est mon idole avec un grand "I" et le fait qu’il me cite et qu’il apprécie mon travail, c’est
génial !
On a
évoqué le meilleur souvenir, au contraire, quel pourrait être le pire ?
Je me
rappelle d’un de nos premiers concerts à Paris. C’était une malédiction, on
s’était mis la pression pour ce concert à La Loco à l’occasion de la sortie de
notre premier album. Comme on
avait des samples sur scène, on s’était payé un mini-disc 4 pistes pour
balancer tous les samples. J’étais le
seul musicien du groupe qui avait le clic dans le casque et je l’entendais qui
n’arrêtait pas de sauter, les samples se décaler… Je ne savais pas si il
fallait que je retire mon casque, j’ai passé tout le concert sur un radeau… J’étais
écoeuré car je n’ai pas apprécié le concert, je jouais avec une épée de
Damoclès au dessus de la tête. Malgré
tout, à la fin, l’ingé son avait compris et avait fait en sorte que plus rien
ne passe mais dans mon casque, j’avais toujours un métronome qui jouait sur un
rythme incompréhensible : c’était vraiment désagréable !
Nous
avons commencé avec la question que l'on t’a trop souvent posée. Au contraire,
quelle est celle que tu aimerais qu'on te pose enfin ?
Non, les
questions sont souvent très plaisantes et intéressantes si bien que je ne vois
pas quoi te dire…
Par
exemple, certains artistes sont enclins à vouloir parler de leur vie privée ce
que nous nous refusons de faire par respect…
De façon
générale, je n’aime pas du tout exposer ma vie privée ou celle du groupe mais
j’aimerais qu’on me demande ce que pensent mes parents de mon parcours musical,
de mon style de vie…
Ca me fait
plaisir d’avoir cette fenêtre pour en parler. Personnellement, mes parents
m’ont toujours encouragé à poursuivre mes rêves et n’ont jamais eu peur du
metal, du look, des têtes de mort, des tatouages, des percings et des cheveux
longs… Bien qu’ils ne soient pas fans de la musique, ils ont compris ça et le
folklore qui allait avec… A partir
du moment où ça me faisait plaisir, ça leur faisait plaisir. Ils sont très
fiers du parcours du groupe, ils suivent les déplacements internationaux avec
plaisir.
C’est
important dans l’avancée d’un groupe parce que je pense que certains autres et
notamment français sont bloqués au démarrage et dans la prise de risque. On se
pose souvent la question - et nous y avons répondu très vite pour notre part et
avec succès - de continuer les études pour faire plaisir à papa/maman, de
garder son job pépère pour faire plaisir à la copine ou d’être encouragé à
prendre le risque tout en étant sûr d’être soutenu en cas d’échec.
Quand il y
a la famille ou des amis te soutiennent dans les prises de risque -parce que
c’est une prise de risque de vouloir gagner sa vie en faisant du metal- c’est
super important. Encore aujourd’hui, nous sommes smicards, on survit
tout juste grâce à notre musique ! On a
qu’une vie, il faut réaliser ses rêves ! Et cela n’est possible que
si on a un tel soutien ! J’aimerais
donc saluer le soutien familial qui est super important pour un groupe de
musique comme le notre.
"Encore aujourd’hui, nous sommes smicards, on survit tout juste grâce à notre musique ! Mais on a qu’une vie, il faut réaliser ses rêves ! Et cela n’est possible que si on a le soutien de sa famille !"
Un
dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?
Un grand
merci à tous les lecteurs de Music Waves pour le soutien et au plaisir de vous
rencontrer sur la route de la tournée "Post Mortem Nihil Est"…
Merci
Merci à
toi et pour cette rencontre sympathique…
Et merci à Noise pour sa contribution...