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TITRE:

SYMFONIA (22 MARS 2011)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL MELODIQUE



A l'occasion de la sortie du premier album de Symfonia "In Paradisium", Music Waves a rencontré son créateur -Timo Tolkki- pour une passionnante interview introspective...
STRUCK - 15.08.2011 -
2 photo(s) - (1) commentaire(s)

C’est un plaisir d’avoir l’occasion de parler avec toi de ton nouveau projet Symfonia. Première question, comment considères-tu ce projet par rapport à ta carrière solo? Est-ce le début d’un nouveau groupe ou juste un projet ?
Timo Tolkki : Tu sais, c’est juste un premier enregistrement. A la base, j’ai beaucoup de chance de pouvoir travailler avec Andre Matos et initier un projet comme celui-ci qui peut mener dans toutes les directions. C’est la rencontre de deux personnes qui évoluent l’une par rapport à l’autre. Le projet porte -pour, disons, les deux tiers- la marque de mon empreinte, avec mon son, mais de toutes façons, le résultat est toujours une combinaison entre les individus. C’est un peu différent de ce que j’ai fait auparavant.

En quel sens ?
La grosse différence, c’est sur l’émotion portée par la musique…

… c’est à dire, comment faire en sorte pour que la musique soit traduite par les musiciens ?
Oui, c’est toujours l’idée. Une fois les premières prises faites, c’est à moi, en tant que producteur, avec mon expérience, de faire vivre tout ça. Mais je n’ai pas de recette pour ça, je travaille au feeling du moment. J’ai bien une idée de ce que sera le disque, mais en même temps je ne sais pas ce que je veux et je sais ce que je ne veux pas.

Et qu’est-ce que tu ne voulais pas pour cet album ?
Eh bien… en réalité je ne m’en souviens plus exactement ! Au moment où j’écoute, je sais ce que je ne veux pas entendre. Je cherche le plus efficace, ce que je devrais penser, ou jouer, alors je cherche avec les gars, ils jouent et me donnent des trucs, et je reprends ces idées pour en faire mon disque.

Alors on peut dire que cet album de Symfonia , c’est le travail de Timo, avec la touche apportée par Andre et les autres membres, ce qui apporte cette couleur particulière ?
Oui, même si je suis impliqué pour la plus grosse part mais j’ai été influencé par Andre. Il m’a laissé carte blanche, ça m’a permis d’être très créatif. C’est important d’avoir l’opinion de quelqu’un d’autre, il m’a fait confiance quand c’était plus difficile. Le disque s’est achevé tel qu’il devait être, avec tous ses éléments qui s’imbriquent.

Et pour le chant, est-ce qu’André a dû adapter sa manière pour coller avec le style Timo ?
Il n’en a pas eu besoin, nous allions dans la même direction. Nous devons travailler en interaction, c’est une chose invisible, cette interconnexion humaine, et cette interaction fait que les vocaux prennent vie. Parfois, juste avant d’entrer en cabine d’enregistrement, nous n’avons pas d’idée précise et on part comme ça… Les choses prennent deux ou trois heures, et puis on écoute, si le résultat colle, si ça me parle, si le son est profond et large, on passe à une autre prise. J’adore vraiment ces moments d’enregistrement, c’est très créatif, ce sont mes moments préférés.

C’est plutôt surprenant, pour un guitariste…
Oui, mais pas seulement ! Guitariste et…

… compositeur ?
Je ne me définirais pas comme compositeur… Compositeur, c’est plus comme un artiste, ça n’inclut pas le côté instrumentiste.

C’est plus restrictif.
C’est très restrictif.

Un thème revient souvent dans l’artwork de tes pochettes d’albums, la présence d’anges et de fleurs de lys…
Ce ne sont pas vraiment des anges, juste des sortes de créatures androgynes avec des ailes, mais bon, ça a pris forme quand j’ai trouvé le concept…

Justement c’est un concept-album ?
Non, juste un concept pour la couverture. C’est relié au titre de l’album (NdStruck : "In Paradisum"). L’artiste est un jeune Australien, et j’avais une idée très précise de ce que je voulais, mais je ne sais pas dessiner, ou alors juste des flaques (Rires)… Je voulais deux anges, et puis une ville, et l’horizon derrière. Il a placé les anges, je les trouvais trop féminins. Alors il a supprimé les cheveux, ça donne plus un résultat comme une sculpture, C’est ce détail qui a pris le plus de temps, peut être un mois… Ca le rendait fou, je lui disais : “désolé, c’est pas encore ça !”

Et comment as-tu décidé de travailler avec Andre Matos ?
Au tout début, ça s’est passé en Suède,.jJ l’ai appelé, et à vrai dire, je n’y croyais pas beaucoup, mais il est venu !

Mais tu es un de ses fans ? On peut lire dans ton regard que tu l’apprécies beaucoup !
Oui, vraiment. Je l’ai découvert pour la première fois sur l’album "Fireworks" et j’ai été très flatté qu’il se soit déplacé.

Tu n’as pas peur que Symfonia soit juste considéré comme une réunion de superstars du monde métal mélodique, cherchant un second souffle juste dans un but commercial ?
Je ne vois rien de scandaleux dans le fait de faire du “commercial”. Pour moi, ça ne l’est pas. Je peux comprendre que certains puissent le voir comme ça, mais pour moi, c’est juste des gars magiques qui se retrouvent pour faire de la musique, et si certains veulent étiqueter ça un super-groupe : ok ! C’est juste un mot… Ca nous permet d’aller plus vite pour faire de la musique. En tous cas, à l‘origine de Symfonia, quand nous nous sommes rencontrés, en Suède, il y avait cette envie très précise de trouver une grande voix comme la sienne pour assurer le chant, et de trouver cette énergie qui ferait naître la musique. Donc au départ, il n’y avait rien de mercantile, alors c’est plutôt marrant que les gens parlent de super-groupe, je comprends, mais…

[IMAGE1]

… mais tu ne le vois pas comme ça ! Sans transition, quelle est ton opinion sur le métal mélodique dont tu es un des précurseurs avec Stratovarius ?
Eh bien, je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe dans le métal… J’écoute plein de choses, des bons vieux trucs comme les Beatles, U2, ce genre de choses… Pas mal de musique spirituelle… et tout ça se retrouve dans ma musique…

Ah oui ?
Oui, c’est dans ma musique, le côté mélodique… Tu sais, ma musique a toujours été très mélodique. Depuis que je suis gamin, je suis exposé à ça, j’en suis imprégné. Des groupes comme Abba, je les écoute tous les jours, je les ai encore dans mon ordi…

Et pourtant, tu n’as pas l’impression quand tu composes, que tout a été déjà dit sur ces mélodies ...
Peut être, mais dans ce disque, d’une certaine manière, nous avons réussi à créer quelque chose de profond, émotionnellement. Par exemple, ‘Alayna’ est une chanson pleine d’émotion, et le mix a été très complexe. On ne s’en rend pas compte mais il y a beaucoup de boulot là-dedans : dans le chant, des lignes sèches, et on a rajouté de la réverb’, du delay, plein de choses… quand je fais le mix, je n’écoute pas vraiment la musique…

C’est difficile à croire !
(Rires) Je n’écoute pas vraiment, j’essaie d’imaginer la musique, sa couleur, je reçois cette couleur, mais je ne l’écoute pas. C’est comme si c’était une peinture, une image de ce que la chanson signifie, sur laquelle il faudrait mettre des mots… comme une cinématique.

… une sorte de voyage ?
… ou un récit d’aventure. Tu peux faire ça avec un minimum, c’est même mieux, ça te parle mieux à ce niveau d’écoute, mieux que si c’est compliqué, avec un son plein. J’essaye de me détacher de tout ça… même pour les titres complexes, qui sont parfois très difficiles à mixer, parce qu’il faut conserver l’émotion : c’est le côté difficile.

Vous partez en tournée, avec ce groupe ; sur scène, vous allez seulement jouer des titres de Symfonia, ou…
C’est un point de départ. Nous avons fait une soirée à Helsinki, on a joué 6 ou 7 titres. A ce moment, le disque n’était même pas encore sorti ! On avait décidé de se concentrer sur ces titres, et André et moi, de décider quoi chanter en plus.

On peut imaginer que vous allez jouer des titres de Statovarius ou Angra.
Oui… André et moi, nous déciderons des titres à jouer, mais si l’un des deux ne veut pas jouer tel morceau, et bien on ne le fera pas. Quand nous nous produisons, c’est pour une seule raison : le public.

Oui… mais le public présent voudra des titres de Stratovarius ou Angra.
C’est possible, mais du moment que ça nous paraît justifié… Et puis pour moi, jouer en live, c’est d’abord donner au public : je veux lui faire plaisir, et donc jouer quelque chose qu’il a envie d’entendre. C’est la seule chose qui compte.

Et quel a été le retour que vous avez eu concernant ce premier concert ?
Le public ne connaissant pas les chansons…

Mais malgré cela ?
Je crois qu’ils ont aimé. Ils étaient dedans. J’ai cassé ma guitare ! Les gens pensaient que ça faisait partie du show, mais en fait, j’étais frustré par le son, un son horrible. Je n’entendais rien, personne ne pouvait rien entendre. Le gars à la régie, ce n’était pas le nôtre, il s’en foutait, ce mec ! On aurait dit qu’il voulait nous empêcher de jouer, alors ça m’a mis vraiment en pétard ! J’ai pété ma guitare, et puis je l’ai donnée au public !

Apparemment tu es très sensible au goûts du public…
Pas quand je compose. C’est un processus très intime, et je ne suis pas dans ces moments là pour plaire au public. Ce n’est pas comme ça que je fonctionne, et André non plus. Faire plaisir à quelqu’un en musique… Ok, je ne veux pas faire la morale, mais je veux pouvoir m’exprimer pleinement. Le côté commercial est vraiment mis de côté pour la composition, pour moi en tous cas. Mais ça ne me gênerait pas d’écrire tout un album de pop, très commercial, je n’ai pas de problème avec ça, un truc dans le genre de Shaina Twain, j’adore !

La femme ou sa musique ?
(Sourire) Les deux ! Et la production… Je suis un grand fan de John "Mutt" Lange. Je trouve que la production est géniale, c’est la principale raison pour laquelle j’ai acheté l’album.. Et je pense que les chansons sont bonnes aussi.

Et avec Symfonia, qu’est-ce que tu penses apporter aux gens ?
De la joie, j’espère.

Oui, c’est visible dans l’artwork ...
Il y a des éléments positifs et négatifs ... et de l’espoir aussi.

Sans transition, quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Bah, aucune, tu sais, tout ça fait partie du jeu… ou si, peut-être, “quelle est la différence entre cet album et le précédent ?”.

[IMAGE2]

Je comprends mais je pensais que cette question serait relative à Stratovarius…
Non, je suis ouvert à tout !

Ah oui ? Donc on peut parler…
… de tout ce que tu veux.

Alors ... ne penses-tu pas que tu as fait une erreur en quittant un Statovarius au sommet de sa popularité ?
Non. Ma décision a été très rationnelle. Ça a commencé avec l’album “Elements”, c’est la suite logique d’une évolution. Je sentais que le groupe devenait meilleur à chaque sortie. Avec “Element”, nous avions atteint un sommet. Et je me demandais quoi faire après cela… et le fait que certaines personnes aient réagi à ce disque de façon agressive, ou à peu près, ça m’a beaucoup déçu. C’était en 2003. Après, rien n’a plus jamais été pareil. J’ai le souvenir d’avoir été un peu déprimé. De retour d’Amérique Latine en 2003, je me sentais mélancolique, et je n’arrivais pas à l’expliquer à l’époque. Maintenant, je sais. Mais à l’époque, ça a tout changé ! Il y avait comme une énergie sombre qui circulait dans le groupe et l’alchimie n’était plus la même. Je suis parti en octobre 2007 parce que je ne me sentais plus à ma place.

Est-ce que tu réalises que tes fans trouvent ton parcours plutôt chaotique entre ta carrière solo et le projet Revolution Renaissance. Penses-tu que Symfonia puisse être… ?
Je pense qu’il faut toujours faire ce que tu as envie de faire. Je n’ai jamais fait passer les désirs des fans avant cela. Je suis à l’écoute de mes émotions : ce que je ressentais en 2006-2007, c’était important. Je pensais que je n’étais plus à ma place, et je ne pensais pas que nous puissions encore faire sérieusement de la musique ensemble.

Ca a été la même chose avec Revolution Renaissance par exemple…
Non, c’était différent. Personne n’était intéressé. “Age Of Aquarius” reste un de mes albums préférés.

Mais le public n’était pas au rendez-vous ?
Je n’en sais rien… Mais les ventes ne suivaient pas et nous n’avons fait aucun concert ... même pas un !

C’est triste !
Oui… cet album m’était vraiment cher. C’est dommage parce que je pense que beaucoup n’ont pas compris ce que nous avons fait.

Peut-être que le line-up n’était pas assez connu pour attirer l’attention ? Tu dis pourtant que l’album est ton préféré…
L’un de mes préférés en tous cas. Je suppose qu’il faut faire avec ! Les musiciens étaient inconnus. Ce qui n’a aucun rapport avec la qualité de la musique : quand je l’écoute, je l’adore vraiment. C’est un album qui devait exister. C’est comme un opéra-rock, fait avec vraiment peu de moyens, sur un iMac qui plantait tout le temps ! J’ai passé un mois sur le mixage… encore un album dont je suis très fier. Il faut que je vive avec ça, ou que j’apprenne à l’oublier… parce que je trouve que certaines personnes sont très agressives avec moi.

C’est plutôt surprenant !
Pas tant que ça, si tu considères que je fais partie du monde métal… Comment puis-je créer ce genre de choses ? Mais je n’approuve aucune forme de violence. Aucune. Comment peut-on être agressif, s’agissant de musique ? Je comprends le mécanisme de pensée, mais je ne l’approuve pas.

Nous avons parlé de ta carrière passée et actuelle, mais quelle sera la prochaine étape ? Tu en as une idée ?
J’y réfléchis souvent et j’ai plein d’idées ! Je parlais justement hier du futur avec André. Il y a ma maison de production, avec plein d’artistes, plusieurs sortes de musique. Ma fille écrit des chansons, c’est très chouette, je ne savais même pas qu’elle chantait ! Donc je vis des moments très créatifs, actuellement. Nous allons probablement nous rendre quelque part en Espagne avec André, 2 semaines pour écrire des chansons et voir ce qui va en sortir. Maintenant que nous sommes comme installés, c’est une autre situation, ça nous laisse le temps de prendre les choses plus tranquillement et de voir…

Et tu penses que le retour du public et cette nouvelle expérience va vous renforcer ?
C’est déjà le cas. Il y a quelque chose qui est sous-utilisé dans cet album: c’est le talent d’André. Iil a un tel potentiel, ce serait un crime de ne pas l’utiliser ! Alors j’y réfléchis pas mal… parce que ce type est un génie et que je suis certain que ce que nous faisons ensemble, c’est très spécial.

Tu dis qu’André est un génie… et toi, tu te considères comme tel ?
(Rires) Moi ? Je suis fou !

Un fou génial alors ! Nous avons parlé de Stratovarius, as-tu écouté leurs deux derniers enregistrements ?
J’ai écouté “Polaris”.

Et qu’est-ce que tu en penses ?
J’aime bien “Polaris”. Surtout "Winter Skies" : c’est un de leurs meilleurs titres ! Je peux écouter ce mec (NdStruck : Jens Johansson) jouer du piano pendant des heures. Je lui ai toujours dis qu’il devait écrire des chansons comme ça. Et là aussi, il y a un autre fou génial… plus fou que moi ! J’ai vraiment bien aimé “Polaris”, mais je n’ai pas écouté leur nouvel album. Il parait qu’il est plus prog’., ce qui n’est pas forcément naturel pour ceux qui sont dans le groupe. J’ai rencontré Matias Kuplianen, le nouveau guitariste de Stratovarius, à Helsinki il y a deux mois. On en a parlé, il a vraiment travaillé dur pour "Elysium", c’est incroyable.

Nous avons parlé de la question qu’on t’a trop souvent posée, mais quelle est celle que tu voudrais qu’on te pose ?
Hum… ça serait trop philosophique, nous n’avons que 30 minutes, et la réponse prendrait trop de temps. Par exemple, pourquoi y a-t-il tant de tremblements de terre ? Et la réponse est très longue…

C’est vrai… Alors quel est ton meilleur souvenir de musicien ?
Ca dépend… Actuellement, c’est André au micro, dans une cabine au milieu de nulle part, dans un archipel, avec les daims et les lapins tout autour… un moment magique ! Vraiment épuisant, mais tellement merveilleux : pour le moment, c’est mon meilleur souvenir.

Et au contraire, le pire souvenir ?
En 2004, lors de ma dépression.

Tu as quitté Stratovarius en 2003 et tu fais une dépression en 2004 : il y a un rapport ?
Oui et non… Il y a forcément un rapport, mais quand tu fais un dépression -et si tu y survis- tu reprends ensuite espoir et tu te reconstruis : ça m’a pris près de sept années. Et en même temps tout a des conséquences : tout ça m’a été infligé par cette énergie sombre.

Et qu’est ce que tout ça t’a appris ?
Il n’y a rien à apprendre, c’est la vie ! Je vois ma vie comme une chose continuelle, je n’analyse pas les choses comme ça. J’analyse, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire, la vie n’a pas besoin d’être analysée, selon moi, elle a besoin d’être vécue.

Tu as raison ! Pour finir, un petit mot pour les lecteurs de Music Waves, en français peut-être ?
En français, impossible ! Mais je leur souhaite amour, joie et réussite, pour tous : c’est vraiment ce que je désire.

… et de la joie en écoutant le dernier Symfonia. Merci pour tout !


Et merci à Roger de Replica pour avoir rendu possible cette interview ainsi que Noise pour ses questions toujours aussi précises, et enfin, Abaddon et Caren sans qui vous n’auriez pas pu lire ces lignes…


Plus d'informations sur http://www.symfonia.fi/
 
(1) COMMENTAIRE(S)  
 
 
???
09/08/2022
 
1
0
Ce Timo brasse tellement large et ses emotions liées à sa maladie l'eloigne souvent de toute compréhension publique que son talent de génie incompris devrait pourtant assoir definitivement. Et que dire de plus concernant la voix angelique d'André ? Qu'il (nous) manque cruellement. Belle interview belles emotions. Merci pour ce petit moment suspendu, hors du temps...
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