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TITRE:

ELECTRIC PYRAMID (10 MARS 2025)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Quelques jours après sa première partie remarquée en ouverture de Queen Extravaganza et quelques semaines avant la sortie de leur second album "Lion", nous avons rencontré Ol Beach, le frontman d'Electric Pyramid...
STRUCK - 11.04.2025 -
8 photo(s) - (0) commentaire(s)

Alors que le groupe commence à percer dans l'Hexagone, nous avons rencontré un artiste profondément humble et bienveillant à l'image de la musique du groupe qui véhicule un message positif... Un groupe à voir ou à revoir à Paris le 23 mai au Café de la Danse...





Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?


Ol Beach : (Rires) Je ne sais pas… Il n’y a pas de questions qui reviennent trop souvent…


Dans ces conditions, on va te parler du nom du groupe Electric Pyramid. Est-ce que comme le rappeur français Gims, tu considères que l’électricité existait déjà au temps des Egyptiens ?

(Rires) J’en ai entendu parler mais non, ce n’est pas lui qui nous a inspiré (Sourire)…


Est-ce que le nom Electric Pyramid correspond au besoin de faire fructifier un héritage rock qu’on peut représenter comme un monument et une pyramide en mettant en avant les guitares électriques dans le cas présent ?

On peut dire ça. En fait, j'écoutais un podcast sur une théorie que les pyramides qui seraient des diapasons présents pour aligner le monde. Et un jour, on était au studio en train d'enregistrer et on était toujours à chercher un nom de groupe… et tout d'un coup, avec mon guitariste, un flash nous est venu à l’esprit qui est devenu une évidence : Electric Pyramid (Rires) !


On t’a vu en ouverture de Queen Extravangaza et on a constaté que tu parlais extrêmement bien français. Comment cela se fait-il ?

Mes parents sont partis en Suisse quand j'avais dix ans. Ils m'ont dit que ça allait prendre six mois pour apprendre le français. Ils nous ont lâché dans une école française et ça nous a pris une année à ma sœur et moi (Sourire)…


De la même façon, vous avez été signé juste avant la sortie de cet album par Vivienne Music Label. Comment expliques-tu ce lien avec la France ?

Je pense que les Français aiment la musique rock, ils apprécient ce format de musique. Cette collaboration avec Vivienne et Gerard Drouot est une opportunité rêvée : on a beaucoup de chance !


Toujours concernant le concert en ouverture de Queen Extravangaza, comment as-tu vu réagi à la réaction du public ?

Ils ont été super réceptifs et on a fait des super belles rencontres. Beaucoup de personnes sont venus acheter l'album que nous vendions au stand de merchandising. On a été très bien reçus !


Le but est de faire de notre mieux, se donner à fond et voir si les gens suivent ou non !




C'était une surprise ?

On n'est jamais sûrs de rien (Rires) ! Le but est de faire de notre mieux, se donner à fond et voir si les gens suivent ou non !


L'actualité d’Electric Pyramid est la sortie de "Lion" qui sort cette année, quatre ans après la sortie d’un premier album éponyme. Première question, pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?

Dans un premier temps, il y avait le Covid qui a un peu coupé les ailes de tout le monde. Mais surtout, c'est que nous avions enregistré l'album qui était masterisé, j’avais en ma possession les disques durs et je les ai perdus ! On a donc dû retourner en studio et tout réenregistrer une deuxième fois. Ce n’était vraiment pas une bonne journée…


On a décidé de travailler un peu moins dessus et parfois de laisser des choses qui ne sont pas parfaites mais qui transmettent une énergie




… Mauvaise journée qui a dû vous coûter pour monopoliser une seconde fois John Cornfield (Muse, Oasis, Robert Plant) à la production…

John est quelqu'un de super gentil, adorable et talentueux. Il était d'accord pour réenregistrer l’album mais il avait caché sur un autre disque dur les premiers enregistrements de batterie et de basse qu’on avait réalisés…  On a donc dû seulement réenregistrer le reste mais on l’a fait beaucoup plus vite. En effet, on a décidé de travailler un peu moins dessus et parfois de laisser des choses qui ne sont pas parfaites mais qui transmettent une énergie.


Toujours à propos de John Cornfield comment avez-vous vu vous offrir les services de la crème des producteurs ?

C'est le hasard des rencontres de la vie. On connaissait quelqu’un qui le connaissait. On avait donc une connexion et c’est quelqu'un de super abordable, simple et honnête. On s'est très bien entendus, si bien qu’aujourd’hui, il fait notre son sur nos tournées. J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, il fait partie du groupe…


A propos de groupe Electric Pyramid, il semblerait que ce groupe soit avant tout ton projet comme en témoigne la pochette avec ton visage ce qui n’était le cas pour le premier album...

… (Rires) Ce n’était pas mon idée !


C’était l’idée de qui ?

Du label !


Nous sommes un groupe avant tout car ensemble, on est plus forts !




Ils te trouvaient beau gosse...

(Rires)… Non, mais nous sommes un groupe avant tout car ensemble, on est plus forts !


L’autre particularité, c’est que l'album s'intitule ''Lion'' mais il n'a pas de piste éponyme, seulement un Lion au pluriel. Pourquoi ce distinguo ?

Le morceau ‘Lions’ évoque cette énergie qu’on a tous en soi. C'était l'idée de la chanson à savoir que je venais de devenir père et tout d'un coup, voir cette énergie qui venait de quelque chose d'aussi petit.
On aurait pu appeler l’album "Lions" mais je crois qu’un seul "Lion" est une image plus forte…


Et ça correspond à ta tête sur la pochette avec ta crinière…

(Rires)


'Diorama' ouvre le bal, ce titre nous embarque immédiatement dans votre petit monde. Ce n'est pas surprenant que vous ayez choisi ce titre pour nommer l'EP sorti avant cet album. Etait-ce votre but de nous inviter dans votre périple avec un morceau aussi rayonnant ?


Je pense. Cette chanson est optimiste. Les premiers vers de la chanson évoquent l'inquiétude commune qu'on a tous en ce moment mais la fin est optimisme : ça va aller (Sourire)…


Malgré tout, n’est-ce pas un peu naïf de penser que ça peut aller mieux ?

Il faut toujours trouver des raisons de l’être…


On fait simplement la musique qu'on aime



Ce présent album est un peu plus pop que le précédent et semble s'adresser à un public plus large. Etait-ce le but ?

Ce n'est pas quelque chose de conscient : on fait simplement la musique qu'on aime et si elle est devenue plus pop, c'est parce que les idées qui sont venues à ce moment étaient celles du moment et qui nous représentait à ce moment-là.


Le fait d'être papa a-t-il eu une influence même inconsciente ?

(Sourire) Je ne sais pas. Je crois que nous voulions juste créer la musique la plus belle possible. Je ne sais pas si on a réussi (Rires) mais quand on est dans un studio, on écrit les idées qui nous viennent… J'espère seulement que ces idées, cette musique rapprochent les gens : si c’est le cas, ce serait une bonne chose…


Alors que nous étions partis en quatrième vitesse sur 'Diorama', 'Rio' vient nous séduire par la fraîcheur des arpèges de piano de cette ballade ensoleillée. Le but était-il de déstabiliser l’auditeur ?

‘Rio’ est un titre cinématographique dans lequel on se créé son propre paysage avec des vallées etc… Le but du tracklisting était de commencer avec quelque chose de fort, et ensuite, on part dans une histoire…‘Rio’ est un morceau que j'aime beaucoup et le mettre en deuxième était simple.


'Land Of Ghosts' est également un morceau calibré pour les radios. Est-ce que ce titre serait pour vous l'idéal pour faire découvrir votre musique a un néophyte ?

'Land Of Ghosts', c’est l’histoire des soirées à Londres où tout le monde se dit qu’il va devenir une star (Rires) et le lendemain, tous reviennent à la réalité de leur vie.


Et toi, tu n’es pas loin d'être une star aujourd'hui ?

On fait de notre mieux (Rires) ! Et si ça plaît aux gens qui ont envie de nous écouter, on va continuer !


Notre job en tant que musiciens est de faire des choses positives !




Nous ressentons toujours le poids des guitares. D'une certaine façon il y a un son Electric Pyramid avec notamment cette alternance entre des guitares peut-être plus lumineuses et l'intervention de sonorités plus sombres même si sur cet opus, les sonorités sont plus lumineuses ?

Je crois que la musique est là pour nous encourager et c’est la seule chose qui nous rassemble. Quand on va voir un concert, on se rapproche des gens à côté de nous et à la fin du concert, on sent plus proche d'eux qu’au début. Notre job en tant que musicien est de faire des choses positives ! Certains racontent des histoires plus sombres mais nous voulons amener quelque chose de positif et ne pas trop se prendre au sérieux.


Nous retrouvons votre goût pour l'exotisme sur 'Mindful Eye' avec cette introduction proche de l'Inde (même si la suite est plus rock), à l'avenir est-ce que vous souhaitez expérimenter davantage de sonorités qui invitent au voyage ?

Oui ! Dans le cas présent, c'est le batteur qui avait cette idée, il a apporté cet air de sitar, et de ça a découlé ce concept de troisième œil… De façon générale, je pense qu'on a plus en soi qu'on croit mais il faut essayer de chercher, de trouver : c'est l'éternel problème (Sourire) !


Pourquoi avez-vous choisi de terminer l'album sur 'Waiting On You', un court morceau ensoleillé qui évolue en toute quiétude ?

Parce que l'idée est de vouloir savoir que demain, on sera tous là et que tout va bien se passer (Sourire) ! La question finale de l’album est de savoir si demain on sera encore là ou si on ne va tous partir vers une Troisième Guerre Mondiale. A un moment donné, il faut arrêter les bêtises ! J'ai besoin de croire pour moi et nos enfants que tout va bien se passer...


Nous vivons dans un monde de fous mais je veux croire que tout va bien se passer !




Tu suggères donc que Donald Trump ou Vladimir Poutine écoutent ton album pour un meilleur monde et avenir ?


Je devrais effectivement leur envoyer un exemplaire de l’album (Rires) ! Non, nous vivons dans un monde de fous mais je veux croire que tout va bien se passer !


En tant que groupe, il ne faut pas se brimer et se cantonner à un style


Cet album comporte un côté bluesy sur 'Lone Runner', ‘Wild World est un peu plus inquiétant, 'Silver Screen' est dans un esprit plus positif, 'Moon Riding' opère sur des terres plus hard, 'Kihim Rising' montre des influences plus exotiques. Il y en a pour tous les goûts, comment avez-vous réussi à faire la synthèse de ces influences et que l’album sonne cohérent malgré tout ?

Je prends toujours Queen comme exemple et j'ai toujours apprécié le fait qu'ils pouvaient changer de styles et c'était toujours Queen ! Pour moi, je pense qu'en tant que groupe, il ne faut pas se brimer et se cantonner à un style. L’ouverture d’esprit et le but est de jouer avec des idées et se lancer…


Tu as totalement raison mais Queen...

… C'est Queen (Sourire) !


… et cette variété dans les genres explorés n’était pas aussi bien accueilli à l’époque qu’aujourd’hui qu’ils sont devenus légendaires…


On ne réussit pas toujours.


… parce que le public de l’époque leur a laissé le temps. Penses-tu que les auditeurs actuels avec une consommation de musique différente laisseraient ce temps ?

En tant que musicien, on doit faire de notre mieux ! Si les gens nous écoutent et si en plus, on arrive à les toucher, on a fait ce qu'il fallait faire.


Lors du concert de la semaine dernière, la prestation de la chanteuse avait des accents Kate Bush. Envisagez-vous de développer vos échanges avec le chant féminin à l’instar d’un Fleetwood Mac ?

Si la musique nous en donne l'opportunité, on va le faire ! Les musiciens du groupe sont tous super doués et c’est une chance de les avoir. Par moment, j'aime bien me mettre en retrait…


… Comme sur la pochette de l’album !

(Rires) Exactement ! Non, mais j’aime bien me mettre en retrait en jouant du piano en support de son chant : c’est parfait !


Ça veut dire que sur le prochain album, c'est son visage qu’on verra ?


Peut-être, on ne sait jamais (Rires) !


Vous avez assuré les premières parties des Red Hot Chili Peppers pour votre premier album, quels sont vos objectifs pour celui-ci que les Red Hot ouvrent pour vous ?

(Rires) Le but est de faire cette tournée, d'essayer d'avoir de belles connexions avec les gens et enfin s'ils apprécient, de revenir…


… notamment le 23 mai au Café de la Danse…

Exactement !





On a commencé l’interview par la question qu’on t’a trop souvent posée au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?

(Sourire) Probablement que tu me demandes comment c’était d’être en tête d’affiche du concert à Wembley (Rires) parce que c’est l’objectif en tant que musicien : ce serait un rêve !


Merci

Merci beaucoup


Et merci à Adrianstork pour sa contribution et Stephan Birlouez d'Among the Living pour ses photos......



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/electricpyramidmusic
 
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