A l'occasion de la sortie du très remarqué "A Memory of our Future", nous avons pu échanger avec un artiste au CV impressionnant mais avant tout, un homme aux multiples vies... Au regard de son passé de réfugié, c'est sans surprise que nous avons évoqué ce nouvel album à la thématique très politique et les rêves réalisés ou à venir de celui qui a modernisé l'oeuvre de Béla Bartók sur son double précédent album "Living in the Gap / Hungarian Pictures"...
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?
Leslie Mandoki : En fait, ça ne m’ennuie pas de raconter ma vie hors des sentiers battus et ma musique qui l’est encore plus… Et je dois admettre que beaucoup de gens dans l’industrie de la musique disent aux artistes que les journalistes sont des ennemis naturels (Sourire) mais je n'ai jamais pensé comme ça, bien au contraire… J'ai toujours pensé que vous êtes notre relais naturel vis-à-vis de notre public. Je suis désolé d’intellectualiser la chose mais j'ai beaucoup d’amis journalistes et nous -journalistes et musiciens- souffrons des mêmes choses…
Dans ma première vie, j’étais la voix de l'opposition étudiante
Ton CV est impressionnant : après avoir fui la Hongrie en 1975, tu t’es fait connaître en jouant avec le groupe allemand Dschinghis Khan à l'Eurovision et vous avez atteint la quatrième place, tu as collaboré avec des stars comme Phil Collins, Lionel Richie…, tu as également joué un rôle dans une série télévisée allemande... n'as-tu pas l'impression d'avoir vécu plusieurs vies ?
En fait, mon cheminement est très simple : je suis un réfugié ! Dans ma première vie, j’étais la voix de l'opposition étudiante. Mais par la suite, j’ai quitté le pays et j'ai dû me trouver pour faire des choses. Mais je n’étais plus chez moi, je ne pouvais plus retourner chez ma mère (Sourire). J’étais donc à l’étranger et je ne pouvais plus regarder dans le rétroviseur.
Tu devais faire confiance à ton destin…
Exactement. C'est pourquoi, j'étais un peu plus flexible et j’ai dû prendre certains chemins pour arriver là où j’en suis actuellement.
"A Memory of our Future" est un album très politique parce que je sens
que ce monde dans lequel nous vivons est un labyrinthe de crises, de
multi-crises
Nous sommes ici pour évoquer "A Memory of our Future" ton septième album avec le projet Mandoki Soulmates qui existe depuis près de trente ans. Comment expliques-tu que Music Waves ne l'ait découvert qu'avec votre double disque précédent, l'incroyable production “Living in the Gap / Hungarian Pictures” ?
D’une certaine façon, "A Memory of our Future" est un album très politique parce que je sens que ce monde dans lequel nous vivons est un labyrinthe de crises, de multi-crises. Et je pense que le plus grand problème que nous avons est la division et la musique est le plus grand unifiant, la musique est un pont. C'est pourquoi j'ai écrit cet album et des titres comme ‘Blood in the Water’ et ‘The Big Quit’ ou encore ‘Devil's Encyclopedia’, nous devons faire attention parce que le monde aurait dû être un paradis après 1989 avec la destruction du mur : nous avions l’opportunité de créer un paradis. Au lieu de ça, nous ne sommes pas seulement dans une crise ou une guerre, nous vivons une crise environnementale, une crise sociale… nous multiplions les crises ! Au lieu de ça, nous avons créé des problèmes majeurs ! J’estime que nous, les musiciens, avons une très grande responsabilité.
Nous, les musiciens, avons une très grande responsabilité.
Mais penses-tu que le public en général et le tien en particulier est sensible à ces sujets et aux messages que vous souhaitez véhiculer ?
Bien sûr ! Nous rencontrons notre public lors des concerts et nous sentons qu'ils comprennent vraiment ce que nous faisons et je suis très reconnaissant du succès rencontré par nos albums.
Tu peux d’autant plus l’être que le public écoute désormais la musique en mode playlist et non plus un album dans son intégralité où on pouvait être sensibilisé au message…
Nous avons toujours plusieurs façons de toucher notre audience. Nous utilisons bien sûr les nouveaux outils comme les réseaux sociaux pour communiquer avec notre public… Mais je pense que quand la musique est mature et suffisamment sophistiquée, elle a suffisamment de choses à dire. Et si les gens écoutent les 80 minutes où s’ils viennent à un concert de 4 heures et demie sans pause, ils comprennent le message et sont bien conscients que nous parlons de leur vie, nous nous concentrons sur leur problème…
Notre monde a changé !
Mais justement quel est le profil de votre public ? Peut-être un public plus âgé ?
Non. Nous avons de très jeunes personnes présentes aux concerts. Par chance et je suis heureux de le dire, quand nous faisons nos concerts, nos énormes concerts, beaucoup de jeunes sont intéressés par notre créativité, notre virtuosité mais également notre message… Mais c’est vrai que la présence de légendes iconiques avec lesquelles je collabore font que le public vient voir en nombre cet héritage dont je fais également partie.
La question globale n’est pas une question générationnelle ou démographique mais plus du courage qu’il faut pour discuter du monde dans lequel nous vivons. Et les jeunes -la plupart du temps des étudiants- sont plutôt intéressés. Je dirais donc que la question de la démographie n'est pas le sujet, c'est plutôt l'éducation. Et pas seulement le degré d'éducation, mais plutôt la curiosité, la faim d’apprendre de notre ce monde, pour le découvrir et l'explorer.
Notre monde a changé ! Quand j'étais adolescent, on se posait dans un endroit et on parlait de Hegel, Kant, de philosophes…. On prenait un verre de vin et on discutait. Et bien que nous avions des pensées différentes, nous avions de super discussions. On apprenait de l'autre, pas comme aujourd’hui où aucune discussion n’est possible…
On le voit notamment aux Etats-Unis…
Tout à fait, la division est totale ! Je peux me tromper mais la raison pour laquelle il y a tant de jeunes qui s’intéressent à notre musique, c’est que cette musique que je créé permet de discuter. Et s’il n’y a pas de discussions concernant notre société alors que les radicaux deviendront plus forts et c’est ce qui se passe. C'est très simple.
Et vient enfin l'aspect rock progressif, l'aspect musical qui représente la plus grande unification. Quand nous avons des avis différents, nous ne sommes pas ennemis pour autant. On devrait essayer de se faire rapprocher les uns les autres et revenir à ce qui se passait dans les années 1970 -quand j’étais gamin- pour être plus humain et avoir plus de valeurs humaines.
Où allons-nous avec cette haine ?
Et penses-tu que c'est encore possible de revenir à ces valeurs ?
Oui, mais ce n’est une question. Nous n’avons pas le choix : il faut le faire ! Cette division est tellement forte... Il y a trop de haine dans ce monde qu’il faut faire revenir l'amour. C'est pourquoi on a écrit cette musique parce qu’où allons-nous avec cette haine ?
Tu as évoqué tes line-ups qui sont de vraies dream teams mais quels sont les artistes avec lesquels tu aimerais travailler ?
J'ai eu tout ceux que je voulais (Sourire) !
A l’inverse, quelle a été ta rencontre la plus mémorable et qu's-tu appris de lui ?
C'est Ian Anderson bien sûr ! Il est un génie multiple…
Comment travailles-tu avec toutes ces personnes ? À distance ? En face à face ?
En face-à-face. J'ai un grand studio dans lequel nous nous rassemblons
Dans l'album précédent "Hungarian Pictures", tu nous as proposé une adaptation (très réussie) de morceaux de ton compatriote Béla Bartók. Pourquoi as-tu fait un tel choix ?
Oh, c'est une vraie histoire. Bien sûr, pour un Hongrois comme moi, j’ai grandi avec Béla Bartók : c'est naturel.
Et j'étais sur la route avec mes chers amis, Peter Frampton à la guitare, et John Lord à l’orgue hammond, Jack Bruce à la basse, Bobby Kimball et Chris Thompson au chant et Ian Anderson et Greg Lake à la guitare acoustique…
Avant de nous quitter, mon père a dit que je ne devais pas rêver de ma vie, je devais vivre mes rêves et c'est ce que je fais
... Je te coupe mais à l’énumération de ces légendes, ne te dis-tu pas que tu vis en rêve éveillé ?
Bien sûr ! Mais ce rêve est une manifestation, car quand je me fuis enfui, je me suis retrouvé dans un camp de réfugiés et un officier américain m'a demandé ce que j’allais faire et je lui ai répondu que je voulais mélanger le rock progressif anglais, les structures harmoniques, les grandes productions, les textes poétiques avec la virtuosité américaine et les solos brillantissimes… avec Ian Anderson, Jack Bruce et Al di Meola. L’officier était interloqué sachant que ces musiciens jouent dans des stades. Mais ce n’était pas un frein, je voulais monter un groupe avec eux parce que c’était ma vision ! Et il se tourne vers mon ami dessinateur en lui disant que j’étais fou, et lui demande ce que lui voulait faire et il répond qu’il voulait aller à Hollywood, trouver un studio et faire des dessins animés, aujourd’hui, il a deux étoiles à Hollywood Boulevard. Nous avons réalisé ce que nous avons dit au camp de réfugiés ! Nous sommes des migrants illégaux et nous avions planifié ce que nous devions faire. Avant de nous quitter, mon père a dit que je ne devais pas rêver de ma vie, je devais vivre mes rêves et c'est ce que je fais parce que c’était le plan (Rires) ! Ça a pris un peu de temps parce que nous étions des réfugiés et nous n'avions rien : il faut tout construire !
Mais pour en revenir à ta question sur Béla Bartók, nous étions sur la route avec le
line-up que je t’ai décrit et un jour, Greg Lake et John Lord viennent me voir en me disant : "Peut-on se parler tous les trois ?". J’ai pensé qu’ils voulaient me parler d’un problème -même si on n’en a jamais eu- parce que nous n’avons pas de manager sur ce projet, nous discutons entre nous lorsqu’il faut. Et dans le cas présent, ils voulaient me parler d’un grand secret de l’histoire du rock. Emerson Lake & Palmer n’avait pas prévu de faire "Pictures at an Exhibition" (NdStruck : l’adaptation rock de la suite pour piano de Modest Mussorgsky), mais "Hungarian Pictures" comme le témoigne la reprise de ‘Allegro Barbaro’ (NdStruck : repris sous le nom de ‘The Barbarian’ dans le premier album éponyme d’Emerson Lake & Palmer) mais ils n’avaient pas les droits, les licences. Leur second choix s’est donc porté sur "Pictures at an Exhibition". Mais comme je suis Hongrois, ils se sont dit que je pouvais les aider dans cette entreprise…
Je ne suis pas le genre de personnes qui prend un non pour un non.
Mais tu avoueras que c’est amusant que l’idée de ce projet vienne d’Anglais et non toi qui est Hongrois…
C’est vrai, et comme je suis une personne très confiante, j’ai répondu que j’allais essayer…
Après la tournée, nous nous sommes réunis John Lord, Greg Lake, Jack Bruce et moi-même et nous avons commencé à écrire, à choisir des pièces…
Mais c'était très bizarre parce que j’ai parlé aux personnes qui contrôlent les droits de Béla Bartók et ils m’ont répondu négativement. Mais je ne suis pas le genre de personnes qui prend un non pour un non.
En gros, si la porte est fermée, tu es le genre de personne qui entre par la fenêtre…
(Rires) Absolument ! Et finalement, j'ai appelé mon avocat à New York et il m’a dit que je ferais mieux d’accepter que ce projet ne se ferait pas. J'ai appelé Jack Bruce, John Lord et Greg Lake et leur ai dit que ça n’allait malheureusement pas se faire…
Mais il y environ neuf ans, pour les 70 ans de la mort de Béla Bartók -malheureusement et tragiquement, Jack Bruce, John Lord et Greg Lake jouent désormais avec Jimi Hendrix dans le ciel- mais je leur ai promis que j’allais le faire.
Après la mort de John Lord, Quincy Jones m’a présenté Cory Henry Henry qui avait 28 ans -on a célébré son anniversaire à l’Olympia de Paris- puis Quincy Jones m'a présenté Richard Bona pour reprendre la basse de Jack Bruce.
J'ai donc appelé Cory, Richard Bona et Al Di Meola et tous les autres pour qu’on se réunisse et comme c’était les 70 ans de la mort de Béla Bartók : c'est désormais gratuit, on pouvait réaliser ce projet ! On a commencé à travailler et quand on a fini, c'était la dernière tournée de Chick Corea -avant de mourir- il était à Munich et comme il avait une journée de libre, je lui ai proposé de venir me voir dans mon studio et je lui ai proposé de jouer pour lui parce que c’était un spécialiste de Bartók. Et Chick est venu et on a joué ensemble…
On pensait que "Hungarian Pictures" allait être notre dernier album parce qu’on ne pouvait pas faire mieux !
Tu as terminé en apothéose avec une tournée dédiée à "Hungarian Pictures". Mais n’était-ce pas trop difficile de fermer ce chapitre et de repartir d’une page blanche et changer d’univers différent de celui de Béla Bartók ?
En fait, on pensait que "Hungarian Pictures" allait être notre dernier album parce qu’on ne pouvait pas faire mieux ! Et puis on était en tournée -la tournée des 30 ans- et on s’est tellement amusés que ce n’était pas possible qu’on arrête. La question n’était pas qu'on ne voulait plus faire de nouvel album mais encore faut-il avoir des choses à dire. Mais après cet album sur Béla Bartók, je me suis demandé ce que je pouvais dire de plus ?
Mais finalement, alors que nous étions en tournée, Tony Carey est venu me voir pour me dire qu’il me détestait… Je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il me répond qu’ils ont tous écrits leurs meilleures chansons quand ils avaient 25 ans et aujourd’hui, je continue d’écrire sur ce labyrinthe de crises et ce monde qui devrait retourner à plus d’humilité et ces chansons -comme ‘Blood in the Water’, ‘Devil's Encyclopedia’…- sont les meilleures que j’ai jamais écrites selon lui…
Pour cet album, je lui ai demandé s’il avait toujours ces machines analogues dans son salon. Il m'a répondu qu’elles étaient entreposées dans des plastiques parce qu’il n’avait pas besoin. Après la tournée, je me suis rendu chez lui, j'ai sorti les machines analogues de leur plastique, j’ai sorti de sa retraire mon ingénieur analogue. Et en deux jours, tout était en marche parce qu’elles avaient été gardées dans les meilleurs conditions.
J’ai donc envoyé un email aux gars pour leur dire qu’on allait faire une lettre de l'amour à notre public en revenant à la première case et donc faire un album analogue. C'était fantastique ! On était en cercle avec un crayon et une gomme : c'était fantastique !
C’était donc un album avec de nouvelles musiques, de la musique fraîche parce que le monde est fou : on devait faire et dire quelque chose !
Je ne suis pas vraiment auteur, ni compositeur, c’est juste que le monde me donne les thèmes !
Tu as dit avoir le sentiment d’avoir atteint une sorte de plafond de verre avec "Hungarian Pictures". Quel est ton sentiment après avoir sorti "A Memory of our Future" ? As-tu encore des choses à dire même si un album ne suffit pour évoquer la folie de notre monde actuel ?
Tu as raison ! Je dis toujours que je ne suis pas vraiment auteur, ni compositeur, c’est juste que le monde me donne les thèmes (Sourire) ! Le monde devient de plus en plus fou, ce qui se passe est dégueulasse ! Et la musique est la meilleure unité, nous devons soigner le monde. Et pour cela, les vieux hippies sont de retour. Les vieux rebelles sont de retour pour aider les jeunes rebelles.
Dans ces conditions, quel pourrait être le thème développé sur le prochain album ?
C’est difficile de répondre mais tu sais, tout ça vient naturellement. Je n’ai jamais rien planifié, ça a toujours été une vision ! Et si tu écoutes cet album, il y a également des choses personnelles, autobiographiques. ‘The Wanderer’ par exemple est une chanson totalement autobiographique d’un père à son fils qui lui-même est devenu père. C’est une chanson qui évoque mon départ de ma maison et aujourd’hui, c’est mon fils qui quitte la maison. Il y a donc des sujets très, très intimes et personnelles.
Al Di Meola avait l’habitude de te qualifier de Quincy Jones hongrois. Quelle a été ta réaction lorsque ce génie nous a quitté après toutes les autres légendes ?
C'est toujours très douloureux… Quincy était quelqu’un de très bien mais ce n'est absolument pas vrai. Quincy est au-delà de tout ça... Et musicalement, il a touché à tous les styles : du bebop à Nana Mouskouri… Et il m’a toujours aidé en me présentant Richard Bona ou Cory Henry. On a beaucoup parlé musique ensemble et il a été une grande influence sur moi.
La première fois que nous nous sommes rencontrés, c’était à Neverland chez Michael Jackson… J’étais en train de travailler avec Phil Collins sur le film de Disney "Tarzan". Quincy est un génie extraordinaire !
Nous ne sommes pas des rockstars, nous sommes des serviteurs !
Enormément de légendes de la musique nous ont quittées, penses-tu qu’il existe une relève ?
Nous avons une vision mutuelle. Et cette vision mutuelle est notre outil : l’amour de la musique qui est dédié à la perfection du format et la responsabilité. C’est la différence entre nous et les musiciens pop. Notre voix appartient à l'audience. Ils nous ont tout donné -avec leur amour de la musique- et en retour, nous devons leur donner de l'espoir. C'est pourquoi nous servons toujours très respectueusement l'audience. Nous ne sommes pas des rockstars, nous sommes des serviteurs ! Nous sommes là pour donner des réponses.
L'amour de l'audience est déterminé dans nos studios, dans nos concerts… Ils nous ont donné une vie au soleil. Et plus que jamais, nous devons leur donner en retour parce que le monde est en train de traverser des périodes difficiles avec des crises multiples et notre musique essaie d'être un bon unifiant.
Nous avons commencé cette interview avec la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?
Je pense que l'une des questions les plus importantes de notre temps -et aujourd'hui sera un jour historique à Paris- est d'être ouvert à comprendre celui qui ne pense pas comme toi... Et si on comprend vraiment que nous devons partager nos valeurs, notre nature, notre monde et nous devons arrêter de nous entretuer, tout simplement…
Je viens de la génération qui a souffert sous l'oppression russe, la censure… Ça a été une leçon et nous devrions jamais retourner à ça. Quel que soit le média, nous devrions avoir une liberté d’esprit dans un monde libre… Nous devons arrêter cette haine, cette division…. Mais tout ça commence avec la compréhension de l'opinion opposée.
C’est un beau vœu mais qu’il semble pieux quand on voit l’évolution du monde que ce soit en Russie, en Corée et plus récemment avec les Etats-Unis... Croisons les doigts. Merci !
Merci beaucoup !
Et merci à TonyB pour sa contribution...