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TITRE:

THE EFFECT (11 JUIN 2024)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Quand les fils de légendes du rock se rencontrent, cela donne The Effect que Music Waves vous présente...
STRUCK - 13.12.2024 -
6 photo(s) - (0) commentaire(s)

Le lendemain de leur concert parisien au Petit Bain, nous avons rencontré les membres de The Effect. Depuis, leur premier album éponyme est sorti, l'occasion pour Music Waves de ressortir cette interview des archives et présenter ce groupe aussi prometteur que le CV de leurs membres -notamment Trev Lukather et Nic Collins, fils de qui vous savez- en espérant que l'avenir sera plus radieux que le précédent projet de son géniteur, Levara...





Nous aimons commencer nos interviews chez Music Waves par cette question traditionnelle : quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?

Trev Lukather : Oh, c'est une bonne question.

Nic Collins : "Qu’est-ce que ça fait d'avoir Steve Lukather comme père ?"

Trev : (Rires)


A cet égard, en tant que fils de musiciens légendaires, ressentez-vous une pression supplémentaire et être jugé de façon plus dure que des artistes moins connus ?

Nic : Il y a des côtés positifs et négatifs à ce sujet. Mais finalement, on ne peut rien y faire : ce sont nos parents ! On n'a pas de choix. En revanche, nous sommes très reconnaissants. On est très fiers des carrières que nos pères ont eues. On est tous fans de nos parents. Nous avons été chanceux de vivre une vie très privilégiée et nous en sommes conscients. Et nous avons décidé de jouer de la musique parce que nous aimons ça. Donc bien sûr que ça peut ouvrir des portes mais dans le même temps, les opportunités ne se présentent pas à nous uniquement parce que nos parents sont des musiciens connus. D'une certaine façon, il y a une pression supplémentaire qui d’un côté a été positive parce que j’ai dû encore plus pratiquer mon instrument afin de prouver à certains qu’ils avaient tort de mal me juger et en particulier, quand j'étais en tournée avec mon père et avec Genesis, De l’extérieur, on peut se dire que ça doit être sympa de faire ces concerts uniquement parce que j’étais le fils de Phil Collins mais je comprends cette perspective. Mais j’ai fait en sorte de travailler encore et encore pour prouver qu’ils avaient tort et que je méritais d’être là. Et je considère que c'est l’attitude que tu dois prendre : il ne faut pas voir que le négatif tout le temps. Mais c’est vrai, je suis totalement d'accord avec le fait qu’on portera peut-être toujours les stigmates ou subira cette mentalité prédisposée.


Et dans ton cas, tu as une pression supplémentaire sachant que ton frère Simon Collins a notamment sorti avec son précédent groupe Sound of Contact un des meilleurs progressifs modernes des dernières années avec "Dimensionaut"…

Nic : C’est vrai sachant que nous sommes dans un même registre. Mais c'est normal…


Il y a une partie de nous qui veut prouver que nos détracteurs ont tort…



Pour en revenir à The Effect, il semblerait que pour votre premier album, vous vouliez rendre hommage à votre héritage musical mais également vous en émanciper avec un style bien affirmé. Est-ce une démarche consciente ?

Trev : Non ! Ce que vient de dire Nick est vrai. Jeunes, nous avons été inspirés par nos pères. Mais c’est comme certains enfants qui se mettent le football pour être en connexion avec leur père : ils regardent les sports etc... De mon côté, j'ai jammé avec mon père, je jouais de la batterie et c'était ma façon d’être lié à mon père. Aussi loin que je me souvienne, je ne me souviens même pas de ma vie avant d’avoir un instrument dans les mains. Et il y a toujours eu un étrange et négatif a priori dans la musique à savoir que si quelqu'un de ta famille est dans le milieu, on aura toujours cet a priori négatif sans que je ne comprenne pourquoi… Mais comme l’a dit Nick, cela te force à jouer encore plus parce qu’il y a une partie de nous qui veut prouver que nos détracteurs ont tort… Mais honnêtement, j’y porte moins d’attention depuis quelques temps sachant qu’il y aura toujours des gens qui auront leurs opinions et peu importe ce que nous faisons -même si nous avions composé "The Dark Side of the Moon"- nous serions haïs par certains parce que c'est ainsi et nous ne pouvons rien y changer.
Malgré tout, nous avons la chance d’avoir plein de réactions positives. Et c’est une bonne chose car nous jouons la musique que nous voulons jouer sans chercher à impressionner nos pères ou je ne sais qui (Sourire) : nous voulons juste jouer la musique dont nous sommes fiers, un album écrit avec nos cœurs et nos âmes…


A cet égard, cet album sonne résolument moderne. De quelle façon vos origines influencent votre identité artistique ?

Nic : Finalement, on n’a jamais pensé à sonner comme Toto ou Genesis, loin de là…

Trev : Nous n’y avons jamais pensé…

Nic : Les influences peuvent se ressentir personnellement et de façon plus ou moins naturelle comme moi en tant que batteur ou Trev en tant que guitariste. Mais finalement, ce groupe est la réunion de nous trois et The Effect est la combinaison de nous trois : c'est ce qui s'est passé avec l'album sans qu’il y ait eu d'efforts particuliers…


Votre musique et votre approche musicale semble liées avec le son des années 1980-1990 avec des sons contemporains. Est-ce une connexion que vous avez consciemment cherché à établir ?

Trev : Ce que tu dis fait sens mais si les gens pensent que nous sonnons très 80's c’est parce que Nick a fait un excellent travail à savoir qu’à l’époque -dans les années 1970, 1980, 1990- quand tu rentrais en studio et que tu enregistrais, tu devais vraiment connaître ton instrument. Il y a eu beaucoup de musicalité dans la scène pop de l'époque. Les solos de guitare, des grands batteurs, des vrais musiciens avec lesquels nous avons eu la chance de grandir, de connaître et d’admirer. Et je pense que quand tu grandis avec de telles personnes autour de toi, tu veux en faire également partie. Si bien que tu apprends à jouer de ton instrument encore et encore pour bien le connaître. Mais dans le même temps, nous sommes aussi auteurs-compositeurs. Nous voulons donc créer une chanson qui porte notre marque de fabrique et être capable d’être moderne set contemporains également tout en montrant notre musicalité.
Que tu écoutes Aerosmith, Journey, Led Zeppelin… tous ces groupes, ce sont tous de supers musiciens, de bons chanteurs et c’est simple de faire des chansons…

Nic : Je pense aussi qu’avoir une sensibilité pop avec le rock évoque naturellement les années 1980 parce que c'est ce qui se faisait à l’époque. Mais ce n’est pas nécessairement un effort conscient de notre part. La présence de claviers qui évoque les années 1980 y contribue également.

Trev : Et enfin, nous avons un incroyable chanteur en la personne d’Emmet…

Emmet Stang : C’est vrai qu’on peut également me critiquer quand on écrit des airs parce que j’ai grandi en écoutant la musique de mes parents : je suis un bébé du rock psychédélique avec Cream, Jimi Hendrix, Led Zeppelin, The Doors… J’écoute beaucoup de musique mais plus particulièrement le rock des débuts qui coule dans mon sang… Nous avons effectivement tous contribué à ce son et nous venons tous inconsciemment de ces sons qui nous inspirent.


Vous avez mentionné les claviers qui ont un rôle important dans vos chansons et particulièrement dans les chansons comme ‘It Could Have Been You’ avec Steve Perry en invité. En quoi cet instrument est crucial pour votre groupe ? Et maintenant que Steve Maggoria ne fait plus partie de The Effect, devons-nous attendre une évolution de votre musique sur le prochain album ?

Trev : Probablement ! Mais pour être franc, on n'a pas pensé à ça. Mais nous connaissons plein de monde comme David Paich, Jonathan Cain mais également de jeunes claviéristes qui pourraient jouer sur l’album ou encore Greg Phillinganes qui sont des musiciens de session légendaires qui pourraient jouer des morceaux… Qui sait ce qui se passera ? Ça dépendra de où nous en serons quand nous devrons enregistrer le prochain album.


Tu as parlé de musiciens de studio mais hier, lors de votre concert parisien, il n’y avait ni claviériste, ni bassiste… Comment devons-nous appréhender The Effect : est-ce un groupe composé de trois membres ou prévoyez-vous de renforcer le groupe avec de nouveaux membres ?

Trev : Non, pas de nouveaux membres. C'est extrêmement cher de tourner et donc d’assumer les coûts d’un bassiste et d’un claviériste venir tourner avec nous… Si bien que c'est juste nous trois qui assurons les concerts. Nous sommes en 2024 et tourner avec un groupe de douze membres est extrêmement difficile. Par exemple, aujourd’hui, Muse fait ses concerts avec un groupe de trois membres... Nous vivons dans une époque différente qui permet de faire cela. Mais bien sûr, on aimerait bien avoir des gars avec nous en tournée sur la route mais nous devons encore travailler pour pouvoir rendre cela possible.


Vos morceaux sont plutôt directs et percutants. Est-ce un choix délibéré pour maximiser l'efficacité et l'impact de votre premier album ?

Nic : Je pense que ça vient vraiment du groupe. On n'a jamais eu de conversation sur comment l’album devait sonner. On a peut-être un peu ajusté ‘Unwanted’ vu que c’était la première chanson et qu’elle allait établir le fil conducteur du reste de l’album. Mais finalement, on a des influences communes même si nous venons de différents horizons musicaux, par exemple, en tant que batteur, je suis ce que j’écoute à savoir du rock / metal progressif qui influence mon approche de la batterie. De la même façon, Trev est évidemment un super compositeur de riffs et Emmet avec sa palette puissante… Mais rien n'était délibéré. Évidemment, à la fin de l’album, tu fais la liste des chansons que tu as et tu te demandes s’il faut plus de chansons heavy ou douces pour équilibrer le tout mais rien n’est délibéré…


Nous voulons que les gens chantent avec nous




Un titre comme ‘Sadistic Love’ semble être le reflet de vos influences progressives en alternant passages pop et mélancolique quand ‘Something Wrong’ semble plus influencé par l’AOR des années 1980 en version moderne. Est-ce que cette analyse correspond à votre vision de la musique ?


Emmet : Nous ne savons pas d’où viennent les mélodies que nous composons. Quand ces gars commencent à travailler ensemble sur les arrangements, tu dois chasser cette sensation que tu as, que la musique vous donne. Tu ne sais pas encore ce que les mélodies vont être : elles nous sont inconnues. C'est comme si l'univers les masquait dans cette soupe créative (Sourire) : c’est comme être face à un morceau de marbre et devoir trouver un moyen d’en créer une sculpture. Chaque de ces chansons est venue en essayant de trouver une mélodie que nous aimons. Si nous l'aimons, nous espérons que les gens voudront la chanter avec nous. Il y a une intention très forte dans cet album, c'est que nous voulons que les gens chantent avec nous : c'est l'origine de la musique en elle-même !


Vous souhaitez que beaucoup de gens chantent avec vous et il y en a un connu qui chante avec vous : Steve Perry. Comment avez-vous réussi à le sortir de sa retraite pour faire une reprise de ‘It Could Have Been You’ de Journey ?

Trev : Par chance, nous n’avons pas dû être trop convaincants… En fait, nous sommes amis depuis 18 ans, il a été un second mentor pour moi. Steve à une âme incroyable, il nous a énormément soutenus et quand quand il a entendu ‘Unwanted’, il m'a immédiatement appelé pour me dire qu’il était enthousiasmé par notre groupe : il voulait tout savoir sur tous les membres du groupe à commencer par Emmet mais également Nick Collins qui a joué avec Genesis. Il était très, très fier de ce qu’il avait écouté. En écoutant tous les éloges de Steve, je me suis dit qu’il fallait que je lui retourne tout cet amour, il ne fallait pas que ce soit dans un seul sens. Je lui ai dit que j’écoutais régulièrement "Raised on Record" et il fallait qu’on fasse un jam ensemble ». Et dans la conversation, il m'a demandé pourquoi je n’en faisais pas une reprise. Dans mon esprit, on venait de finir la composition de l’album, le mastering venait de se terminer. Malgré tout, il m’a demandé d’y réfléchir. Je lui ai répondu que s’il chantait avec nous, on pourrait peut-être l’envisager. Il m’a tout de suite répondu qu’il était partant. J’ai immédiatement appelé les gars…

Nic : C'était plutôt évident de faire ça ! Mais il y a beaucoup de pression qui vient d’essayer de reprendre une chanson de Journey en particulier et de répliquer une voix, en particulier celle de Steve qui est tellement iconique. Faire une reprise peut être un peu décevant, mais ne pas le faire aurait été stupide. Sachant que Steve était extrêmement impliqué et appréciait notre démarche, nous nous sommes donné toutes les chances pour ça fonctionne. Parce qu’il aurait pu le faire sans conviction, mais le voir dans le studio, de le voir si impliqué, c'était un honneur de voir une légende chanter sa partie devant nous…

Trev : Et j'ai eu une pression supplémentaire, à savoir qu’il fallait impressionner Steve mais également mon beau-père Jonathan Cain qui est le claviériste de Journey. Il y avait donc deux personnes dont nous devions avoir la validation et fort heureusement, nous l’avons eue.


A ce titre, même si tu n’as pas la même tessiture que Steve Perry, vos voix ont une sensibilité similaire. Est-ce que Steve Perry a une influence sur vous et en particulier sur ta voix ?


Emmet : En particulier sur ce titre, sachant que j'étais extrêmement effrayé de le faire. J’ai déjà fait des reprises sur les réseaux sociaux et je savais ce que ça représentait. J'étais bien préparé pour ça mais ce n’est pas une voix que tu peux répliquer (Rires). C'est vraiment au-delà de la réplication. J'ai donc fait de mon mieux pour l’honorer de la manière qui ferait sens pour moi. Et quand j'étais trop perdu, Trev m’encourageait en me confirmant que Steve voulait que je le fasse ainsi également. Mais je voulais vraiment honorer cette voix extraordinaire.

Trev : Et aussi, la batterie de Nic au moment du refrain est très prog.

Nic : Mais c’est toi qui voulais que je le fasse ainsi à la base (Rires) !

Trev : Je me demandais comment Nick pouvait la jouer et effectivement, quand je lui ai proposé de le jouer ainsi : c’était bizarre parce que c’était comme il l’aurait fait ainsi de toute manière…

Nic : … ce qui fait que le refrain sonne un peu différemment. Je ne sais pas pour quelle raison exactement, mais on a essayé de donner un peu plus de punch en particulier sur les couplets : le groove est identique mais plus heavy, plus hard également… Il en va de même sur les refrains : nous essayons de sonner différemment et c’est essentiel quand tu fais une reprise.


Nous sommes très modernes




On l’a évoqué tout à l’heure, votre musique peut être considérée comme AOR même si elle sonne plus comme du rock moderne. Que pensez-vous de cette catégorisation ? Est-ce dû à votre approche mélodique de la musique ?

Trev : Je trouve que nous sommes très modernes. Alors que pour moi, pour être honnête et sans vouloir manquer de respect, aujourd’hui l’AOR semble désuet : les groupes, les mecs qui font cette musique sonnent de façon un peu datée et nous ne faisons pas ça…


Malgré tout, vous êtes conscients que les gens aiment mettre des étiquettes ?

Nic : Oui et c'est intéressant parce qu’ayant des références AOR, nous sommes catégorisés comme un groupe de progressif. Ces deux catégories peuvent être polarisées dans leur sens traditionnel et pour moi, c'est un compliment que les gens essayent de trouver une façon de nous mettre étiqueter. Comme je l'ai dit précédemment, nous avons nos influences mais nous faisons quelque chose un peu nouveau, du moins je l’espère…

Trev : C’est exactement ça ! Et je ne pense pas que nous sonnions comme un autre groupe.  Nous sommes un groupe hard, alternatif, pop, rock… avec une vraie musicalité en arrière-plan avec notamment de Nick qui a une approche si fraîche et différente, éloignée du hard rock typique que tu peux retrouver dans les groupes de rock. Si bien que tu écoutes notre musique, tu te dis que c’est progressif comme sur l’introduction de ‘Toxic Envy’ qui est typiquement progressive…


Le titre ‘Unwanted’ est assez direct. Est-ce une chanson destinée à être reprise en chœur par le public ?

Trev : Nous avons vu ça hier soir, oui (Sourire) !

Nic : Oui, c'était la première chanson que nous avons sortie et naturellement, c'était obligé qu’elle soit la plus directe, par défaut.

Trev : Mais aussi, c'est la première où tu n’es pas uniquement en charge des batteries, c’est aussi pourquoi elle est si directe…

Nic : La question est de savoir ce qui est approprié pour chaque chanson et chaque air. Cette chanson était la première et un point de départ solide : c’est la raison pour laquelle nous l’avons sortie en tant que premier single.


Et quelle a été la réaction du public du Petit Bain hier soir ?

Trev : C'était incroyable !


Vous vous y attendiez ?

Trev : Non ! Nous ne nous attendions pas que la salle soit pleine et qu’elle chante avec nous…


Et comment l’expliquez-vous ?

Emmet : Il semble qu'il y avait un amour des mélodies et des sentiments que nos chansons véhiculent. C'est quelque chose que nous espérions, et nous avions eu des aperçus au travers de nos précédentes tournées et nos concerts : nous sommes conscients de ce que notre musique peut potentiellement faire pour les gens. Et c'est une expérience incroyable, magnifique pour nous !


Nous avons brièvement parlé du départ de Steve Maggiora mais des raisons, est-ce dû à ses engagements auprès de Robert Jon & The Wreek ?

Trev : Il a également quitté ce groupe.

Emmet : Nous étions simplement dans des directions différentes. Nous trois avons une idée très claire de ce que nous voulons faire avec le groupe et notre son. Il y a un engagement comme dans une relation, un mariage entre les trois gars ici (Rires)... Quand tu es toujours en train de travailler pour d'autres gens en tant que musicien de session, tu as une mentalité différente. J’en ai fait un peu et je sais ce que c’est et comment les gars fonctionnent et je crois que Steve n’a pas encore franchi ce cap.


On évoque Steve Maggiora parce que pour être franc, son départ nous un évoqué l’aventure Levara…

Trev : … Oui.


Peux-tu nous en dire plus sur les raisons de la disparition de ton précédent groupe qui avait sorti un premier album très prometteur…

Trev : Merci !


Steve [Maggoria] a quitté notre groupe mais ça n’a rien à voir avec mon précédent groupe



… Mais nous ne nous attendions pas à une telle fin…

Trev : Steve a quitté notre groupe mais ça n’a rien à voir avec mon précédent groupe. Dans mon groupe précédent… -je ne parle pas de Josh le batteur (NdStruck : Josh Devine)- je travaillais avec des gens qui n'ont pas d'expérience, qui ne comprennent pas le business, qui ne comprennent rien et qui sont finalement ingrats et quand le groupe a commencé à faire un peu de buzz, ils pensaient que c’était exclusivement grâce à eux et n’avaient aucune reconnaissance de tout ce qui avait fait avant et par qui ça avait été fait… : c'était clairement le problème de mon précédent groupe…


Et finalement qu’attendez-vous de l’album à venir ?

Trev : Qu’est-ce qu’on attend ? On attend juste de travailler dur et...


... Avoir d’autres scènes françaises ?

Trev : Absolument !

Emmet : On adorerait !

Trev : On est venus tourner ici parce que nous voulons vraiment que cet album soit écouté, construire une fanbase et montrer à tout le monde la musique que nous sommes capables de faire avec notre cœur et notre âme.

Emmet : Et avec ces deux concerts en France, vous avez prouvé que vous étiez un pays rock’n’roll…


Ce qui n’est clairement pas mon avis...

Emmet : Je comprends ce que tu veux dire mais au regard de la réaction du public et l’accueil chaleureux que nous avons reçu, vous l’êtes…





Et pour finir, nous avons commencé avec la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire, quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?

Emmet : C'est une bonne question…

Trev : La question que j’aimerais qu’on me pose ? Je ne sais pas…

Emmet : On joue à la musique, on n'aime pas les mots (Rires) !

Trev : On apprécie toutes les questions de personnes qui s’intéressent à nous et qui veulent en savoir plus sur nous. C’est un compliment et un honneur mais là, je n’ai pas rien qui me vient à l’esprit…


Merci beaucoup !

The Effect : (En français) Merci à toi !


Merci à Loloceltic et Calgepo pour leurs contributions et @Greg H Photographer pour les photographies...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/theeffectofficial
 
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