S'il n'y avait qu'un seul concert à faire en matière de Heavy Metal bien old school, fidèle à ses lettres de noblesse et porté par une nouvelle génération prometteuse en ce milieu d'année, c'était bien aux
Etoiles qu'il fallait venir applaudir
Furies sous sa nouvelle forme et
Wings of Steel porté par le duo incroyable
Unnermark /
Halub sur lequel nous reviendrons longuement, pour leur tout premier passage dans l'hexagone et le tout pour un tarif plus qu'abordable, il faut le souligner !
Furies
Souvenez-vous en 2020, Music Waves vous
faisait découvrir cette formation pour la sortie de son excellent 'Fortune's Gate' confirmant son empreinte dans le heavy old school, où l'on comparait leurs 10 titres à des "bombes d'un heavy metal comme celui usiné dans les années 80. Plus intemporel qu'anachronique ou nostalgique, cet opus ne sent pourtant jamais la naphtaline".
Depuis, la formation s'est réorganisée, saluant les départs de
Lynda Basstarde et de
Sam Flash au profit d'une
Lucie Sue à la basse, d'un
Fred Bend à la gratte et une
Cheyenne Janas somptueuse en maître de cérémonie au micro.
Sans tarder, la formation, adepte des sorties de singles qui se sont enchainés ces dernières années, les enchaine à vitesse grand V, laissant ainsi peu de doute quant à l'efficacité de ce nouveau line-up en live, et le potentiel énorme de ces dernières compositions. La première chose qui nous saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles, est la puissance vocale de la front woman qui sublime les compositions par une complète maîtrise et une possession de la scène.
La complicité qu'elle partage avec les musiciens qui l'entourent est frappante et on ne peut que témoigner de la parfaite entente dans cette nouvelle configuration où seuls
Guillaume Jockey et la grande
Zaza Bathory sont rescapés. C'est donc encore une fois avec une aisance déconcertante, digne des plus grands, que
Cheyenne Janas arrangue tant son public que
Guillaume ou encore
Lucie Sue comme pour leur faire réaliser de cette chance de se produire en première partie des américains.
Alors que le groupe assure une partition sans faille, et de façon évidente ne cache pas son immense plaisir et remerciant longuement leur public qui s'est déplacé en masse (à en témoigner par les mouvements dans le public entre les deux prestations), puis la tête d'affiche avouant que sans eux ils ne seraient pas là, le voici qu'il donne rendez-vous à tout le monde au stand de merch avant de se retirer sous les applaudissements nourris.
Si les sorties régulières des français vous convainquent, n'hésitez surtout pas à aller les découvrir sur scène, vous ne serez pas déçus.
Retrouvez toutes les photos de
Furies en HD en
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Setlist :
Poisoned
Antidote
Rise and Shine
Voodoo Chains
You and I
The Fortune's Gate
Unleash the Furies
Stars Of Burning Lands
Wings of Steel
L'attente ne sera pas de longue durée, alors que le changement de set est assuré par les musiciens eux-mêmes, régulièrement interpelés par leurs fans, qui jubilent à l'avance, et aidés par un "roadie" que l'on connait bien, à savoir
Olivier, de
Replica lui-même, venu en renfort pour faciliter la préparation de ses protégés.
Alors que les lumières diminuent graduellement sur fond d'un "Am I Evil" version originale des
Diamond Head, faisant monter une tension palpable dans un public qui remplit cette petite salle des
Etoiles, amassé maintenant de façon bien compacte au plus près de la scène, protégeant leur place comme s'il s'agissait d'une grande conquête, voici la formation tant attendue qui entre comme des gladiateurs, lançant leur dernier 'Fall in Line' issu de leur tout dernier "Gates of Twilight" qui leur vaut un passage en Europe.
Alors que le public a été préparé au mieux par les français de
Furies, la bonne surprise de voir cette toute jeune formation de
Wings of Steel, mené par l'excellent duo du frontman
Leo Unnermark et guitariste
Parker Halub qui en sont à l'initiative, n'en est pas amoindrie !
Dans un registre pourtant assez similaire, les américains réussissent à pousser les compositions encore plus loin, avec une performance parfaitement juste, réussissant le pari compliqué de raviver les couleurs d'un heavy metal so 80's en en adoptant tous les codes, mais jamais sans tomber dans l'excès ni la caricature.
Leo Unnermark dénote par une parfaite maîtrise de la scène et de sa voix particulièrement puissante et juste - notamment dans les aigues où il excelle, généreux tout le long du set avec son public avec qui il cherche à créer une vraie connexion. Il a conscience que ce premier passage que le groupe - autant que son public - attendait tant va être déterminant pour la suite de leur carrière, alors tout est fait pour rendre ce moment inoubliable.
Les titres s'enchainent formant une setlist qui met naturellement à l'honneur leur très réussi dernier opus qui réunit tout pour leur ouvrir les portes des scènes européennes, ponctuée par 2 reprises de taille, à savoir la première en hommage à
Ronnie James Dio qui nous quittait il y a tout juste 14 ans jour pour jour avec 'Heaven and Hell' de
Black Sabbath, et le monument 'Creeping Death' des
Mets. Ces interprétations feront évidemment mouche au vu du niveau technique des musiciens et particulièrement de
Haleb qui semble aussi à l'aise qu'efficace.
Triplement marqué par une grande technicité des musiciens, une parfaite exécution du genre remis au gout du jour dans le plus grand respect de tous ses codes sans en abuser et une grande générosité des membres, ce premier passage de
Wings of Steel sur l'hexagone était évidemment un événement à ne pas râter pour tous les fans du genre, mais également tout fan de rock de façon plus large.
Un avenir prometteur s'ouvre à nos hôtes qui se retirent sous une ovation méritée qu'ils ne bouderont pas. Surveillez bien ce nom car vous serez bientôt amenés à en entendre parler...
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Wings of Steel en HD en
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Setlist :
Fall in Line
Lady of the Lost
Cry of the Damned
Leather and Lace
She Cries
Gates of Twilight
Rhythm of Desire
Stormchild
Garden of Eden
Heaven and Hell (Black Sabbath)
Slave of Sorrows
Creeping Death (Metallica)
Liar in Love
Into the Sun
Wings of Steel
Un grand merci à
Olivier de
Replica de nous avoir permis de vous concocter ce report et ces images...