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TITRE:

WINGS OF STEEL (15 MAI 2024)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HEAVY METAL



Dans le cadre de leur tournée européenne les faisant notamment passer par Paris, nous avons rencontré les membres de Wings of Steel responsable du très bon "Gates of Twilight"...
STRUCK - 01.11.2024 -
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Formé en 2019, Wings of Steel avait sorti un Ep éponyme en 2022 rapidement suivi d'un premier album "Gates of Twilight" nous replongeant dans l'âge d'or du heavy metal mélodique... Bien qu'étant indépendant, le groupe compte bien enfoncé le clou de son ambition et l'explique dans Music Waves...





Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?

Parker Halub : La question qu’on nous trop souvent posée ? Si notre plus grande influence est Queensrÿche et Crimson Glory.

Leo Unnermark : C’est vrai qu’on nous la pose un peu trop…

Parker : Sachant qu’en plus la réponse est non (Rires) !


On y reviendra mais je pense que celle que je vais vous poser est malgré tout récurrente et concerne le nom du groupe, Wings Of Steel. On pense de suite à Saxon et au classique "Wheels Of Steel" pour l’inspiration. Est-ce le cas ?

Leo : La signification de Wings of Steel... Ces ailes d’acier te permettent de voler contre les vents et pas seulement avec. Si on avait des ailes normales, on ferait comme la plupart des gens font, mais nous ne voulons pas être des suiveurs. Nous faisons ce que nous voulons et c’est aussi la raison pour laquelle nous sommes indépendants.

Parker : Pour être franc, je n'ai jamais pensé à ça mais c'est vraiment une bonne façon de le dire. On aime les contrastes, les opposés d’un côté, tu as les ailes (NdStruck : "Wings") qui représentent quelque chose de grand et majestueux, qui flottent dans l'air , et de l’autre, tu as l’acier (NdStruck : "Steel") qui est dur, qui coupe… et je trouve que c'est un contraste vraiment cool, une métaphore cool.


Votre groupe est ce duo formé par vous deux Leo et Parker, un Suédois et un Américain, ce qui peut rappeler la rencontre de Lars et James de Metallica, le Danois d’origine et l’Américain, vous y avez pensé après coup ?

Parker : Absolument. Je pense que si on regarde Metallica, Lars avait une vision du groupe qu'il voulait former. Il a rencontré les bonnes personnes qui partageaient la même vision. Ils étaient tous jeunes ils traînaient tous en Californie.

Leo : C’est plus ou moins ce que nous faisions (Rires)

Parker : Mais oui, c'est un très bon parallèle.


Autre parallèle, on a lu que vous vous étiez rencontrés en étudiant la musique. Et cela nous rappelle la rencontre des musiciens de Dream Theater à Berkeley dans les années 1980. Ces établissements semblent permettre à pas mal de jeunes d’avancer et de progresser. Quel regard portez-vous sur votre école et sur ce que ça vous a apporté ?

Leo : Je pense que l'institut des musiciens, pour nous c'était avant tout un lieu de rencontre.


Le plus important est de rencontrer quelqu'un qui a la même vision que toi.


Plus que d’apprentissage ?


Parker : Bien sûr ! Je ne vais pas dire de mauvaises choses sur ces établissements, mais tous les élèves jouaient du heavy metal et voulaient monter un groupe...  Je parlerais plutôt de ce mec à côté de moi. Je pense que c'était écrit dans les étoiles.

Leo : Je dirais que dans ces lieux, ces instituts comme Berkeley sont une catalyse pour les musiciens qui veulent faire quelque chose de leur carrière. Mais je ne pense pas que c'est nécessairement l'institution qui créé cela. Je pense que c'est le fait que ça se passe juste pour être un lieu où les musiciens se rencontrent. Ce que je veux dire, c’est que peu importe où tu es dans le monde, le plus important est de rencontrer quelqu'un qui a la même vision que toi.

Parker : Ça peut être la Musée, la garage de ta mère, ou en notre cas, l’arrière-cour de sa mère (Rires)...

Leo : Ça peut être partout…


Nous avons faim !




Et finalement comment avez-vous fait pour déjà sortir un EP et un album en si peu de temps ? C'est naturel de composer et de travailler pour les deux ensemble ?

Leo : Nous avons faim ! Nous avons cette faim ! Chaque fois que nous travaillons sur quelque chose, nous pensons également à la prochaine étape… C'est génial parce que nous aimons écrire de la musique. Mais il y a également un autre aspect qui consiste à jouer devant un public. Et donc dès qu'on a fait ça, la progression naturelle, c'est de sortir de la musique et continuer à faire ce que tu aimes. Et c'est un cycle magnifique et c'est aussi ce que ça signifie être dans un groupe.

Parker : C’est vrai qu’on pense toujours à la prochaine chose. On évolue continuellement. Je veux aussi dire quelque chose d'autre, qui est important à mentionner : quand on s'est rencontrés à l'école de musique, il avait un visa d'étudiant et il pouvait rester aux Etats-Unis. Désormais, il n’a plus que qu'à un visa de tourisme si bien que pour la deuxième partie de 2021, de 2022 et l'année dernière, nous avons seulement pu travailler sur une période de 90 jours. Quand on a écrit l'album "Twilight", on a seulement eu dix semaines pour l’écrire. Mais ce n'est pas vraiment un grand obstacle pour nous. Nous avons toujours réussi à garder la main.

Leo : Pour la douane et l’administration des transports, je suis juste là pour passer des vacances en Californie. Et c'est ça, finalement !

Parker : Pas pour l’argent (Rires) !

Leo : Clairement pas…


Avec vous, on retrouve au mix Damien Rainaud, un de nos compatriotes installé à Los Angeles. Comment vous êtes-vous rencontrés dans l’établissement où vous étudiez ?

Parker : En fait, sur la seconde partie de 2021, après l'école, il y avait le Covid, on était confinés : on a donc écrit quelques chansons et on a développé notre son. Après avoir fait ça -pendant un an et demi- on a décidé de sortir un EP. On a essayé trois différents ingénieurs mais ce qui sortait ne correspondait à ce qu’on voulait. Ça ne change pas que ce sont tous des gars géniaux. Et j'ai eu un bon ami, un de mes anciens professeurs de guitare qui était un bon ami avec Damien. Il m'a recommandé Damien. La première chanson que nous avons mixée était ‘Wings of Steel’. Le premier envoi n’était pas parfait, mais on s'est dit qu'il savait ce que nous voulions faire et qu'on pouvait travailler avec lui pour avoir ce dont on avait besoin.


C’est assez amusant que vous disiez qu’il savait ce que vous vouliez car il est notamment connu pour avoir travaillé avec Angra, Fear Factory, Dragonforce… des groupes qui n’œuvrent pas vraiment dans votre style musical…


Parker : Je dirais surtout qu’il était capable de s'adapter et il pouvait nous aider à obtenir ce qu'on voulait.

Leo : Je pense que ce qui est cool aussi, c'est que parce qu'il n'est pas un producteur traditionnel de metal, le fait qu'il ait aussi cette expérience est très bénéfique pour nous tous. Nous recherchions cette relation d’échange mutuel, et non pas travailler avec un gros nom qui ne s'inquiète pas nécessairement de ton travail… On a une très belle relation de travail avec Damien qui a beaucoup de patience parce qu’on est très particuliers et détaillés sur tout ce qu'on fait, et il est cool avec ça


On est bien mieux à rester indépendants que de travailler avec les labels




Dans le prolongement de cet état d’esprit, est-ce la raison pour laquelle vous êtes toujours un groupe indépendant ?


Parker : Je dirais que nous avons commencé comme un groupe indépendant parce que quand nous avons sorti notre EP, nous n’avions aucune connexion avec des labels. On a donc décidé de le sortir en indépendant et on verrait ce qui se passe. Mais une fois cet EP sorti, on a appris beaucoup de choses sur le business. Et puis rapidement après la sortie de l’EP, on a commencé à avoir des offres. Et on a réalisé -en regardant les offres qui nous étaient faites- que d’un point de vue créatif, qui est probablement plus important, mais aussi du point de vue du business, qu’on était bien mieux à rester indépendants que de travailler avec les labels qui nous ont fait des offres. Et pour l’album, c’est toujours le cas.

Leo : Et il faut dire aussi que quand on a sorti notre premier EP, on ne savait pas tout ça. On savait seulement qu'on voulait faire de la musique et la sortir. On l'a fait mais ça nous a aussi forcés à apprendre beaucoup de business de la musique.


Et dans vos écoles de musique, vous n’étudiez pas ces aspects financiers du business ?


Leo : Il y a beaucoup de choses que tu peux lire dans les livres théoriques, mais ensuite il y a le monde réel. Et le monde réel change rapidement (Rires). On avait une compréhension générale des choses à éviter. Mais au fur et à mesure des rencontres, des amitiés nouées, on a appris…

Parker : Pour résumer, je dirais qu’à l'école de musique, ils nous apprennent que dans ce business, il y a les agents de booking, des managers, des maisons de disques, des promoteurs… Ils nous disent tout ça mais ils ne te disent pas comment rencontrer ces personnes, comment travailler avec eux… tout cela, tu dois l’apprendre par toi-même…


Et finalement, vous avez appris très rapidement puisque vous êtes en train de faire une tournée internationale construite sur seulement un EP en poche puisque l’album est sorti juste avant la tournée… Comment avez-vous réussi ce tour de force ?


Leo : Nous sommes très fiers de pouvoir faire ces concerts européens… Comme tu l'as dit, nous sommes indépendants, nous faisons tout ça par nous-mêmes et nous avons dû beaucoup travailler pour nous imposer...

Parker : Beaucoup d'emails ont été envoyés (Rires).

Leo : Et bien sûr, la plupart de ces emails n’ont jamais eu de réponse. Ce n'est pas une histoire magnifique comme si on s’était réveillés et que tout le monde nous voulait. Mais je pense que si tu proposes un très bon produit tu auras toujours un retour. Et on a essayé de communiquer sur ça.


Replica travaille pour lancer votre carrière en France comme il a pu le faire pour toute une génération de groupes heavy metal comme Angra, Hammerfall, Edguy ou Rhapsody. Connaissez-vous un peu cette scène heavy européenne ?


Parker : Ce n'est pas nécessairement pour mettre de côté la scène américaine ou d'autres pays du monde mais c'est un grand centre de la metal, surtout notre style de metal dans le monde d'aujourd'hui.


Le business doit soutenir la musique, la musique n'est pas là uniquement pour faire de l'argent




Ces groupes sont-ils des influences pour vous ?

Parker : Peut-être pas nécessairement directement, mais je pense que nous partons de beaucoup de ces influences. Il y a plus de groupes dans notre style, qui viennent d'Europe, que des USA. Je dirais que c'est le bon endroit pour ce style de musique : il y a beaucoup de festivals, beaucoup d'opportunités pour nous jouer, il y a une bonne base de fans…

Leo : Je pense qu’en Europe, le business soutient vraiment la musique : ce n'est pas s’intéresser aux musiciens pour que le business marche. C'est une grande distinction à faire. Ça a un impact sur l'expérience globale aux festivals, aux concerts que les groupes donnent.

Parker : Et c'est une partie de la raison pour laquelle nous sommes indépendants. Notre priorité est la musique : créer la meilleure musique et faire les meilleurs concerts possibles. C'est notre priorité. Et je pense que la raison pour laquelle nous ne continuons à rester indépendants : le business doit soutenir la musique, la musique n'est pas là uniquement pour faire de l'argent. L'argent est important, bien sûr, mais ce n'est pas la priorité la plus grande pour nous.


Vous nous avez avoué en début d’interview que Queensrÿche et Crimson Glory ne faisaient pas partie de vos influences mais pour nous également, Wings of Steel évoque ces groupes, avec Judas Priest. Avec le recul, comprenez-vous ce rapprochement et comment l’expliquez-vous ?

Leo : Je t’ai répondu ça au début pour rire mais on ne nous a pas si souvent posé cette question. Mais ça fait sens. C'est drôle parce que Crimson Glory, je pense que Parker n’a jamais entendu parler d’eux avant…

Parker : Je n'avais jamais entendu parler d'eux jusqu'à ce qu'on sorte notre EP et l'album avec tous ces commentaires qui disaient que nous sonnions comme Crimson Glory. Je n’ai rien contre ce groupe.

Leo : Finalement, je pense savoir d'où ça vient partialement de ma voix et la tonalité de ma voix. Mais ce sont des influences partagées : ces groupes écoutent Rainbow, Black Sabbath, les premiers Judas Priest, Iron Maiden, Scorpions...

Parker : Je pense que nous partageons beaucoup d'influences avec eux


Et si on évoque Queensrÿche et Crimson Glory, c’est notamment au contact de titres comme ‘Liar In Love’ et ‘Gates of Twilight’ qui sonnent comme un alliage entre heavy et progressif…

Parker : Tu as raison. Beaucoup d'influences entrent dans notre musique. Nous faisons la musique qui nous inspire mais nous avons notre propre identité avec notre son.


Pour ces deux chansons, l'idée était de sonner plus progressif ?

Parker : Pour être honnête avec toi, nous n’avions aucune intention de comment sonner. On a juste écrit ce qui nous inspirait à ce moment-là.

Leo : J’ai quand même en tête deux chansons où nous voulions sonner de façon spécifique. Sur la chanson ‘Wings of Steel’, nous voulions une chanson de metal plus traditionnelle tout simplement parce que c’était la chanson avec le nom du groupe. Je suis très heureux que nous l'ayons fait. L’autre chanson était 'Leather and Lace' pour laquelle nous voulions un morceau hard bluesy : on savait qu’on pouvait très bien faire un tel titre et on voulait également savoir comment notre son se retranscrirait sur une chanson comme celle-ci.

Parker : Mais même en écrivant ces chansons, même si on a commencé avec une intention, on a laissé le processus d'écriture prendre soin de lui-même et faire son propre choix.


Vous dégagez un son plus accrocheur avec ‘Garden of Eden’ et ‘Leather and Lace’ que vous citiez. On y retrouve un son proche du Whitesnake des années 1980 avec un côté radiophonique fort, c’est aussi vote ambition de proposer des titres de ce genre, plus mélodiques et pouvant séduire largement ?

Leo : Je pense que c'est une des dynamiques cool de ce groupe. Parker a dit qu'on a une grande gamme d'influences et d'inspirations…

Parker : Il y a beaucoup de grandes tubes radio que nous trouvons incroyables. Je peux citer ‘Still of the Night’ de Whitesnake, ‘Separate Ways’ de Journey… Il y a une longue liste de chansons qui sont des radio hits que nous trouvons incroyables. C’est génial de pouvoir écrire ce genre de musique, et c'est ce que les labels veulent que tu écrives parce que c'est ce qui fait le plus de l'argent. Si finalement, on écrit ce type de chansons, c’est parce que ça nous inspire…

Leo : La durée moyenne de nos chansons est de 5 minutes 30 secondes, ce n'est pas un format très radio-friendly

Parker : Oui, mais regarde des chansons comme ‘Stairway to Heaven’, ‘Master of Puppets’, ‘Bohemian Rhapsody’, ce sont de grandes chansons de plusieurs longues minutes et ce sont de grandes chansons : on ne se met pas de limite. On ne sait jamais… peut-être que l'une de nos chansons plus longues passera en radio (Rires) !


La clé est l'authenticité




Il y a également des ballades pleine de charme avec ‘Into the Sun’ et ‘Slave of Sorrow’ qui ont un côté Scorpions des années 1970’s et un chant voilé à la Nickelback et Alter Bridge. Proposer des ballades de ce genre, est un passage obligé dans votre style ?


Leo : Je pense que c'est quelque chose qui, pour une raison que je ne saurais expliquer, a un peu disparu. Les power ballads étaient énormes à l’époque. Mais je crois qu'elles ont devenus un peu trop mielleuses et ont perdu leur force.

Parker : C’est aussi parce que les labels ont forcé les groupes à en écrire. À chaque fois que l'artiste est forcé à faire quelque chose, il ne sera jamais authentique. Et je pense que la clé est l'authenticité. Il y a beaucoup de power ballads que nous aimons, et faire notre propre version de ce type de chanson est très important pour nous.


Léo, ton chant peut faire faire penser à un mélange de Michael Kiske et de Geoff Tate dont on parlait tout à l’heure. On a compris que ce n’étaient pas vos références mais finalement, quelles sont tes influences ?


Leo : J'ai grandi en écoutant des albums de blues. Quand j'étais enfant, mon registre de voix était un peu haut -je n'étais pas encore passé par la puberté- contrairement à tous ces chanteurs qui avaient ont tous des voix blues et sombres. Même un gars comme David Coverdale -qui est une de mes premières découvertes en termes de gens qui chantent du hard rock- ou Deep Purple également, tous ces artistes sont des dérivés du blues. L'une de mes plus grandes influences est Ronnie James Dio : je ne me sonne pas trop comme lui, on n'a pas la même anatomie, mais il y a beaucoup de chanteurs qui ont laissé leur marque sur moi.


Et quelles influences majeures partagez-vous ?

Parker : Individuellement, il y a beaucoup de groupes que nous aimons comme Blue Murder, Judas Priest, Whitesnake, Rainbow, Black Sabbath, Dio, Diamond Head…


La seule intention que nous avons quand on a écrit l'album était de faire un album qui botte le cul… et c’est tout !





Finalement votre album évoque une sorte de patchwork du son heavy des années 1980, c’était votre idée en l'écrivant, mettre à l’honneur toutes les composantes du son de l’époque ?

Parker : La seule intention que nous avons quand on a écrit l'album était de faire un album qui botte le cul… et c’est tout ! Comme on a eu un temps limité pour travailler ensemble - on n'avait que dix semaines pour faire tout l’album -, on s’est tout simplement assis en écrivant ce qui nous a inspiré à l'époque. C'était plutôt organique.

Leo : Ce qui est cool désormais c’est que comme avançons, nous avons écrit d’autres chansons, nous développons notre son… tout cela est source alors ça devient une grande inspiration dans notre écriture désormais. C’est quelque chose qui s’est produit au moment de composer "Gates of Twilight" : on écoutant les demos, on les trouvait cool, et puis on peut réincorporer de nouveaux éléments qu'on a vraiment aimés.


Dans le futur pensez-vous qu’en écriture vous pencherez plus d’un côté que de l’autre ou pensez-vous garder ce subtil équilibre entre technique et mélodie ?

Parker : Il y aura probablement toujours une sorte de balance. Mais peut-être qu'il y aura un album où nous écrirons un certain type de chansons… pour illustrer cette idée, il y a un morceau comme ‘Fall in Line’, et peut-être que dans le prochain album, il y aura quatre ou cinq morceaux de ce type mais peut-être que nous ferons tout l’inverse… Pour être franc, nous n’avons aucun plan sur le son des prochains albums.


Vous jouez ce soir à Paris et vous tournez avec un groupe. Comment avez-vous réussi à monter ce groupe et peut-on parler d’un line-up stable et définitif ?

Parker : Pour cette tournée, nous avons notre guitare rythmique, Stefan John-Baillet. Il a fait tous nos concerts. C’est un mec génial qu’on adore et c’est un musicien incroyable. Et puis, nous avons fait passer des auditions pour le bassiste et le batteur de cette tournée.


Mais vont-ils rester dans le groupe ?


Parker : Nous l’espérons, mais le gros problème est que c'est plus facile pour nous tous de jouer ici parce qu'ils vivent en Europe et bien qu’étant Américain, je n'ai pas besoin d'un visa formel pour jouer ici. Mais dans les Etats-Unis, la situation des visas est très différente : c'est extrêmement cher et très difficile à assurer. Nous espérons qu’ils restent tous parce que nous aimons ces gars. On verra.

Leo : Ce sont des raisons purement logistiques.


Ça changera dans quelques albums lorsque vous serez un groupe incontournable…


Parker : Même de grands groupes ont parfois ce problème et doivent avoir remplacer certains de leurs membres qui ne peuvent pas avoir de visa. Nous verrons ce qui se passe, mais nous espérons vraiment qu’ils restent parce que ce sont tous de bons gars.


Et pour finir, nous avons commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?

Parker : Leo et moi avons des avis différents sur le sujet mais personnellement, j’aime beaucoup qu’on nous pose des questions sur des chansons de notre discographie. Par exemple, quand on nous parle des ballades, de notre son ou de chansons de notre EP comme ‘Black Out the Street’ ou ‘Rhythm of Desire’… Je trouve que c'est super cool quand on nous pose des questions sur des chansons qui n'ont pas les mêmes intentions que nos chansons les plus connues.

Leo : Pour ma part, je suis un livre ouvert : j'aime toutes les questions qu’on nous pose.

Parker : Toutes les questions sont toujours bonnes à poser et c’est toujours bien d’y répondre parce que plus vous y répondez, plus l'information se croise.

Leo : Je trouve que nous avons appris beaucoup de choses à propos de notre travail au travers de ces interviews.

Parker : Oui, oui, vraiment.





Une sorte de thérapie où vous comprenez ce que vous avez voulu dire inconsciemment…

Leo : Nous sommes peut-être sur le canapé mais tu es sur le trône : c’est une bonne dynamique (Rires)…


Merci beaucoup…

Wings of Steel : Merci !


Merci à Noise pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://officialwingsofsteel.bandcamp.com/
 
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