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TITRE:

PRAETOR (24 AVRIL 2023)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

THRASH



Praetor sort son premier album "Praetor", le bien-nommé ! Music Waves vous propose de découvrir un groupe de thrash old-school authentique !
STRUCK - 26.05.2023 -
13 photo(s) - (0) commentaire(s)

Vous aimez le thrash à l'ancienne qui sent bon la Bay Area et les années 1980, Praetor est clairement fait pour vous... Rencontre avec un groupe à la démarche authentique qui ambitionne de se hisser doucement mais sûrement dans la liste des héritiers des grands noms de la scène thrash...





Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?

Alex : Aucune puisqu’on n’est pas interviewé si régulièrement…

Noémie : J’en ai quand même une qui revient souvent…


… Je présume celle de savoir ce que ça fait d’être une fille dans un groupe de metal ?

Noémie : Non, savoir avec qui je couche dans le groupe… C’est une question qu’on me pose souvent quand on arrive en concert. Je réponds systématiquement que je couche avec tout le monde et ça met les gens mal à l’aise et la conversation est aussitôt close !


Et bien, l’interview se termine aussi ainsi puisque c’est la seule question que j’avais à vous poser…

Noémie : (Rires) !


Plus sérieusement, quand on regarde votre parcours et vos débuts, on retrouve totalement l’idée d’un groupe formé par des potes qui passent à l’étape supérieure. Dans le cas de Praetor, c’est en passant de groupes tribute à une formation classique, vous vous retrouvez dans cette idée classique des potes qui franchissent un palier ?

Alex : Non pas du tout ! C’est vrai qu’on fait tous partie de tribute par exemple, je joue avec Hugo dans un tribute Metallica et avec Noémie et Seb dans un tribute Sepultura… Bien évidemment, on est devenus des potes… Tous les autres membres avaient un groupe de composition à côté ou ultérieurement, -j’étais le seul à ne faire que des tributes- c’est juste que nous sommes des passionnés des groupes en question…


Qu’est-ce qui a provoqué le déclic dans ton cas personnel ?


Alex : Je suis très exigeant dans le style et je voulais faire du thrash traditionnel avec tout ce qui va avec à savoir le look, la façon de vivre… Je voulais donc avoir des gars avec le même look que moi, la même vision des choses et c’est super dur de trouver ! En France, si tu veux trouver un mec qui chante vraiment, c’est compliqué… Dans le heavy metal, tu trouveras des mecs qui chantent haut-perché mais ça ne m’intéressait pas. Dans l’extrême, tu en auras qui font du growl mais ça ne m’intéressait pas non plus. L’entre-deux -à savoir le gars hargneux qui chante- n’existe pas…


Ce que serait capable de faire Laurent Gisonna de Deficiency dont tu portes fièrement les couleurs…

Noémie : On connaît très bien Laurent depuis 15 ans. C’est encore différent parce qu’il a un côté très mélodique qu’on n’a pas et un côté plus moderne… Notre musique est plus brutale, plus simple !


L’authenticité est ce qui me plaît et c’est ce que je recherche quand j’écoute des groupes…




Tu parlais d’un mode de vie "thrash" mais quand on voit que LE groupe thrash par essence Metallica, tu es d’accord pour dire qu’ils n’abordent pas des couleurs "thrash". En d’autres modes, qu’est-ce qu’être "thrash" aujourd’hui ?


Noémie : C’est l’authenticité !

Alex : C’est être authentique, exactement ! Je monte sur scène comme je suis habillé aujourd’hui, Noémie également et c’est le cas de nous tous… Il n’y a rien qui change entre la scène et la vraie vie ! L’authenticité est ce qui me plaît et c’est ce que je recherche quand j’écoute des groupes…


Je suis un gros fan de Metallica d’une période donnée


Et pour continuer sur Metallica quel est ton avis sur le leur dernier album tout récemment sorti ?

Alex : Je suis un gros fan de Metallica d’une période donnée. Je ne déteste pas les autres périodes mais je vais dire qu’elles ne me touchent plus beaucoup et ça ne m’intéressait plus beaucoup. Maintenant, j’ai écouté leur dernier album mais pour être franc, je m’en fous un peu…

Noémie : C’est un autre groupe !

Alex : C’est une évolution ! Mais même dans le dernier, il y a des trucs pas mal…


Vous débutez directement par la case album sans passer par la case Ep comme d’autres, vous avez suffisamment confiance en vos compositions pour vous lancer dans le grand bain sans préliminaires inutiles ?

Noémie : Personnellement, pourquoi s’embêter à sortir quatre titres alors qu’on a dix morceaux ? On a dix morceaux ? Sortons un album ! Je ne me suis pas attirée par le format Ep…


La question se pose plutôt de sortir les quatre morceaux avant sachant que le groupe a été formé en 2019, vous auriez eu la possibilité de sortir déjà deux Eps…

Noémie : On aurait dû faire notre tout premier concert en avril 2020, le moment où on a été confinés ! On devait enregistrer beaucoup plus tôt mais sachant qu’Hugo est Luxembourgeois, pendant le confinement, les frontières étaient fermées : ça nous a d’autant plus retardé ! Mais dans l’idée, on ne voulait pas perdre de temps sachant qu’on a tous de l’expérience -ça fait 15-20 ans qu’on est sur scène- : on voulait enquiller et donc attaquer sur un vrai truc !


L’essence de ce groupe c’est le thrash, c’est revendiqué haut et fort. Dans le cas présent, on parle de thrash des origines, celui de la Bay Area. Comment expliquez-vous qu’on joue encore ce style de musique 40 ans après ?


Alex : Parce que ça nous passionne !

Noémie : Parce qu’on est des ringards (Rires) !

Alex : J’écoute d’autres choses mais ce qui me touche le plus sont encore et toujours, ces groupes de thrash américain : c’est une réelle passion ! Ca relève du fanatisme : j’étais fan de Metallica comme tu n’as pas idée (Sourire) !



Est-ce que vous vous retrouvez dans la nouvelle vague thrash qui s’inspire directement des anciens comme Slayer, Testament ou Megadeth. On pense notamment à Evile, Warbringer, Suicidal Angels ou encore Gama Bomb et Municpal Waste… Comme eux, vous vous voyez aussi comme des héritiers de cette scène à l’image de ces groupes ?

Alex : J’ai envie de dire qu’on l’est encore plus sachant que dans les groupes que tu as cité, il y a beaucoup de crossover

Noémie : Dans le thrash moderne, il y a soit des influences un peu plus death comme Warbringer ou alors plus punk… Nous ne sommes ni l’un, ni l’autre… Nous serions plus dans la veine d’un Havok ou Angelus Apatrida… Quant à savoir si nous sommes des héritiers, c’est un grand mot mais oui…


Le nom du groupe sonne bien qui évoque Kreator pour le côté percutant. C’est le nom de magistrats romains et c’est aussi un jeu, c’est pour le côté direct efficace que vous avez choisi ce nom ?

Noémie : C’est rigolo que tu parles du jeu parce que ça vient du jeu (Sourire) ! Quand on cherchait le nom du groupe, on voulait un truc qui se termine en "-or" pour un faire un truc cliché.


Dans le style, il y avait également X-Or mais bon, c’est un autre délire…

Noémie : (Rires) !

Alex : Mais c’était les mêmes années (Rires) !

Noémie : On cherchait donc un nom en "-or" pour s’exporter, quelque chose qui pouvait se prononcer aussi bien par les Français que les anglophones… Praetor est un mot grecque de base mais la prononciation à la grecque ou en anglais marche dans les deux cas… Et en fait, on jouait à ce jeu et on s’est dit que ça pouvait être un nom de groupe vachement bien !

Alex : Et c’est un nom qui sonne guerrier sachant qu’il y a eu une période où les praetors étaient les généraux dans les contrées hors de Rome… Non, le nom marche bien !


Votre premier album porte le nom du groupe, c’est une manière de vous affirmer en tant que groupe de dire ce disque c’est vous et ce que vous représentez ?

Alex : L’idée était peut-être qu’on n’avait pas d’idée (Rires) !

Noémie : Il y a un peu de ça…

Alex : Ca vient surtout d’Hugo qui disait que le nom du premier album de Praetor devait être "Praetor" : c’est tout !


On a également bien aimé votre pochette avec ce corps bien abîmé qui tente d’échapper à ses liens. Est-ce une métaphore sur notre société ?


Noémie : Oui ! Hugo a envoyé les paroles de toutes les chansons à la personne qui a fait la cover en lui disant qu’il fallait quelque chose qui les retranscrive. Et forcément les paroles parlent des problèmes sociétaux, les maux de notre société actuelle… et du coup, cette pochette retranscrit les paroles et notre engagement !
Il y a deux visages dans cette pochette à savoir le crâne sur la pochette principale et à l’intérieur du livret, il y a un visage plus humain qui a un téléphone face au visage relié à lui…


Dans cette idée de corps en esclavage, on lui trouve des airs de "The X Factor" d’Iron Maiden…

Alex : Ce n’est pas lié… mais pourquoi pas ? Sachant que l’artiste -Gustavo- a peut-être fait le lien et avait peut-être ça en tête au moment de la faire : je ne sais pas…


C’est notre premier album et si on veut être entendu, on va essayer de faire des morceaux courts !




L’album et son contenu à présent, 36 minutes, 10 titres, pas de gras, juste l’essentiel, c’était l’idée ? Un peu comme "Reign in Blood" qui dure 29 minutes… Les classiques, les grands albums sont les plus courts finalement ?

Alex : Oui ! On ne se pose pas de question, on compose ce qu’on aime mais pour le coup, l’idée est que c’est notre premier album et si on veut être entendu, on va essayer de faire des morceaux courts ! Maintenant, je n’ai pas forcément pensé à "Reign in Blood" qu’on adore mais effectivement, il y avait ce désir de faire des morceaux courts qui rentre-dedans…
Concernant le fait que les meilleurs albums sont courts, je te contredis pace qu’il y a "… And Justice for All" qui est très long (Rires) !


Cet album sonne très live, très dynamique, taillé pour la scène, c’était l’idée ?

Noémie : Ca vient de nous et de la façon dont on fonctionne. On est des musiciens de scène : la scène est notre point fort donc je pense qu’instinctivement on l’a composé ainsi ! C’est notre vision un peu old-school de quatre zicos qui montent sur scène avec leur instrument sans fioriture !


J’ai voulu créer un groupe avec tout un esprit, une cohérence de groupe…


Et en plus, cet album sonne naturel, sans lourdeur, comme dans le temps là-aussi, on enregistre pour se faire plaisir et pour faire plaisir, à l’ancienne… Le but était-il de capter l’esprit des débuts du thrash ?

Alex : J’ai voulu créer un groupe avec tout un esprit, une cohérence de groupe… notre attitude est tout simplement naturelle : on ne pose pas de question !


Ce qui frappe ensuite à l’écoute c’est ce son purement thrash américain, on a le sentiment d’écouter une sorte d’anthologie autour de Slayer, Testament, Metallica et Death Angel… C’est votre Big Four à vous ?

Noémie : C’est rigolo parce que Death Angel revient assez souvent alors que ce n’est pas une influence…

Alex : … sans le détester pour autant.

Noémie : On va dire que dans le groupe, Metallica fait la grosse unanimité, Slayer fait également une grosse unanimité…

Alex : … un petit peu moins mais quand même…

Noémie : Megadeth aussi quand même !

Alex : De toutes façons, mon top 3 est Metallica, Pantera, Megadeth…


Mais pour faire le nombre qui serait le quatrième pour avoir le Big Four ?

Noémie : Sepultura !

Alex : …

Noémie : Non ?

Alex : Il y a forcément Slayer !



Il y a une petite divergence, Noémie, quel serait ton Big Four ?

Noémie : J’ai Megadeth -toutes mes guitares sont des signatures Dave Mustaine, je suis un petit peu fan (Sourire)- Sepultura que j’adore, j’adore aussi Slayer… J’ai également d’autres influences : je suis une grosse fan de Led Zeppelin et de Black Sabbath et on nous a dit que ça se ressentait dans mes solos qui ont un côté un peu plus rock et pas forcément grosse machine metal.


Dans cet album, on aime également la variété de ton, quand vous sonnez la charge comme sur ‘No Return’, ‘Mass Extinction’, ‘Screens’, ‘United’ ou ‘Distant Road’, on pense à un croisement entre Slayer et Death Angel. L’idée était-elle de donner l’impression de se prendre une charge de cavalerie en pleine tronche avec cette vitesse d’exécution ?

Alex : On doit jouer ces notes qui vont très vite donc on sait que ça va vite (Rires) !

Noémie : Et effectivement, on a envie que les gens ressentent cette sensation !

Alex : Je ne mets pas spécialement beaucoup de roulements mais ça joue toujours très vite. Il y a plusieurs teams, je fais partie de celle qui double tout même quand ça va très, très vite… Donc forcément, il y a beaucoup de notes, c’est très énergique : je n’ai pas trop le temps de me reposer en fait (Sourire) !


Le chant d’Hugo est notre point fort qui nous permet de nous démarquer


Sur les titres évoqués, Hugo fait penser à un croisement entre Tom Araya et James Hetfield des premiers albums. Le chant est un instrument et il ajoute à la puissance dégagée par la musique. Vous retrouvez-vous dans cette idée ?

Noémie : Complétement ! Et en même temps, le chant d’Hugo est notre point fort qui nous permet de nous démarquer parce qu’il a un chant chanté mais hyper agressif ! La comparaison avec James Hetfield est évidente parce qu’il est fan mais avec Tom Araya, c’est moins conscient même s’il y a des trucs au niveau du phrasé, du débit…

Alex : … sachant qu’Hugo est le moins fan de Slayer de nous quatre !


Le fait qu’on compose différemment permet également de varier le côté un peu linéaire


Mais l’album n’est pas que bourrin d’un bout à l’autre, il évite de lasser avec notamment ‘Move On’, ‘Pitch Black’, ‘Dormant Brain’ et ‘Enemy’ sont plus accrocheuses -toutes proportions gardées. C’était important de ne pas faire un disque trop linéaire ?

Noémie : Oui et d’ailleurs, l’ordre des morceaux a été pensé justement pour casser un petit peu ce côté linéaire ! Dans la mesure où Hugo et moi composons tous les deux, ça permet de varier. Par exemple, sur les quatre titres que tu as cités, il y en a deux d’Hugo sachant que c’est moi qui ai majoritairement composé sur cet album. Le fait qu’on compose différemment permet également de varier le côté un peu linéaire : il va avoir des riffs plus travaillés, plus chiadés avec un peu plus de fioritures, des choses un peu plus construites alors que de mon côté, ça va être plus des riffs plus simples, plus efficaces, avec des tempos plus rapides… et tout cela permet de ne pas toujours rester sur la même chose !


Il y a également un côté mélodique dans cet album qui vient du chant d’Hugo en premier lieu. Sur ces titres, on retrouve le phrasé d’un Chuck Billy, écorché mais clair et bien appuyé, bien articulé, cela amène une sacrée force mélodique. Serait-il selon vous capable de chanter de manière encore plus claire ?

Praetor : Bien sûr !

Alex : Même si Seb et moi-même sommes très fan de Testament, Hugo n’est pas influencé par Chuck Billy, il est un peu plus dans les trucs un peu plus modernes… Mais oui, il est capable de chanter encore plus clair sachant que dans ses autres groupes, il chante de façon moins agressive et beaucoup plus mélodique. On savait qu’Hugo était un excellent chanteur en revanche, il lui a demandé d’être un peu plus agressif que dans ses autres groupes !

Noémie : Et il a parfaitement réussi !

Alex : C’est un super chanteur et on ne s’en rend peut-être pas compte mais il a une puissance incroyable !


On n’est clairement pas des techniciens, on est surtout des musiciens de scène !




Toujours à propos de mélodique, en deuxième lieu, ce sont les duels de guitare entre Hugo et Noémie qui amènent aussi l’idée plus mélodique. Votre duo évoque les grands duos du heavy, notamment sur ‘Pitch Black’ ou ‘Move On’ mais aussi sur les plus thrash que sont ‘United’ et ‘Distant Road’. Le but était également de retrouver cet esprit solo de feu des années
80 ?

Noémie : On voulait avec le fait qu’on avait deux guitares. Hugo aime bien harmoniser (Sourire) mais ça apporte quelque chose…

Alex : Comme dans tout groupe, il y a des négociations…

Noémie : C’est vrai qu’Hugo harmoniserait tout…

Alex : … mais je n’ai pas envie de faire du Maiden (Sourire) !

Noémie : Mais les harmonisations qu’il propose apportent clairement un plus. Et comme les deux solos se répondent dans ‘Distant Road’, autant utiliser le fait qu’il y ait deux guitaristes et donc deux guitares et pas juste faire la même chose…

Alex : Mais est-ce qu’on avait dans l’esprit de faire un revival des solos qu’il y avait dans le temps ? Je ne pense pas parce qu’on considère qu’on n’a pas le niveau en solo pour baser notre musique dessus : on n’est clairement pas des techniciens, on est surtout des musiciens de scène !

Noémie : C’est la raison pour laquelle il y a des morceaux qui n’ont pas de solo parce qu’on ne cherche pas forcément à en mettre s’il n’y en a pas besoin. Si le riff est bien et se suffit à lui-même, on ne cherche pas à mettre un solo. Nos solos sont bien mais on ne peut pas se permettre de faire dix minutes de solo par morceau : on n’a pas le niveau, ce n’est pas notre point fort !

Alex : On n’est pas Skolnick !

Noémie : Exactement !


Vous avez dit plusieurs fois être un groupe de scène, justement, la suite c’est la scène… Avez-vous des concerts, une tournée en vue ?

Noémie : Vu que nous sommes de l’Est, c’est facile pour nous de jouer en Belgique, en Allemagne, en Hollande, en République Tchèque… On a une tournée au Portugal vu qu’Hugo a la double nationalité portugaise, on va également en Angleterre… On a presque plus de dates à l’étranger ce qui est cool !

Alex : Ca s’explique un peu parce que Noémie et moi-même avons un réseau français et Hugo plutôt luxembourgeois et comme nous ne sommes pas encore mis au booking (Rires) !

Noémie : Les gens sont venus nous démarcher. On a beaucoup de chance parce que par exemple, au mois de juin, on a des concerts tous les week-ends et ce sont les gens qui sont venus nous chercher mais il ne faut pas trop qu’on se repose sur là-dessus et qu’on se sorte un peu les doigts (Sourire) !


On connaît l’état actuel du metal en France mais ça ne nous empêche pas de faire le maximum !




Et finalement quelles sont vos attentes pour cet album ?

Alex : C’est un album professionnel parce que c’est ça le but même si on sait pertinemment que ce n’est pas possible !

Noémie : On fait les choses sérieusement sans se prendre au sérieux ! On sait où on va, on a conscience du marché. Ca fait 15 ans qu’on organise des concerts, on connaît l’état actuel du metal en France mais ça ne nous empêche pas de faire le maximum !

Alex : On veut faire le maximum et que ça nous emmène le plus loin possible !

Noémie : On fait les choses de manière carrée, pro et de mettre toutes les chances de notre côté en connaissance de cause…


On sait très bien qu’on ne sera jamais Metallica ou Megadeth en revanche on aspire à des niveaux de notoriété d’Angelus Apatrida ou Havok…



Tu disais vouloir aller le plus loin possible. Mais qu’est-ce que c’est pour vous "le plus loin possible" ?

Alex : Juste faire un maximum de concerts avec des gens réceptifs face à nous. Mon rêve serait de faire des salles de 400 personnes…

Noémie : On sait très bien qu’on ne sera jamais Metallica ou Megadeth en revanche on aspire à des niveaux de notoriété d’Angelus Apatrida ou Havok… et ce n’est pas quelque chose d’irréalisable !

Alex : Ce qui est déjà pas mal !

Noémie : Tout à fait ! On a les pieds sur terre mais on a quand même ce genre d’objectif !


On a commencé par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?


Noémie : Oh la la, cette question est compliquée ! C’est dur !


Vous semblez sécher. Je vous propose donc d’y réfléchir et à l’occasion de la promotion du prochain album, nous commencerons par cette question et votre réponse…

Noémie : Exactement parce que là comme ça, je ne sais pas du tout quoi répondre…





Rendez-vous donc pour la promotion du prochain album qui est prévue pour ?


Noémie : On a déjà plusieurs morceaux qui sont bien avancés et on aimerait sortir le prochain album, dans deux ans maximum…

Alex : On va essayer parce que ce n’est pas évident ! Maintenant, on a une quinzaine de morceaux…

Noémie : … qui ne sont pas forcément finalisés mais certains déjà bien construits, d’autres ont des petites structures, des riffs… On avance depuis un moment sur la matière du deuxième pour justement ne pas laisser trop de temps…

Alex : Comme je l’ai dit, l’idée est de faire le truc professionnel et si tu sors un album tous les dix ans, c’est mort ! Il faut y aller !

Noémie : Et puis, on sera vieux à force (Sourire) !

Alex : Et effectivement, à un moment donné, l’âge avançant, t’as intérêt à speeder un petit peu…


Rendez-vous rapidement donc...

Alex : Absolument !

Noémie : On l’espère (Sourire) !


Merci…

Praetor : Merci à toi


Et merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/praetorthrash
 
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