Mais quelle date, difficile de se dire que ce concert sera le dernier du légendaire groupe américain en France. Honnêtement je l'imagine pas même si cela doit bien arriver un jour... Un groupe emblématique dans le lieu tellement unique et magique que sont les arènes de Nîmes... les choses sont bien faites !

Ce soir le concert est quasi complet avec en première partie la Canadienne JJ Wilde qui avec son blues rock va devoir donner son maximum face aux fans de Kiss. Même si les retours sur ses prestations live sont plutôt assez bons, on peut pas en dire autant pour ses titres studios beaucoup plus
mainstream voir pop. La belle Canadienne apparaît un peu sur la réserve sur les 2 premiers titres avant de se lâcher un peu plus tout au long de sa prestation. Par contre ses musiciens sont très expressifs et donnent plus d'énergie, principalement le bassiste et le claviériste qui finalement aident JJ Wilde à lâcher prise au cours du show. Pas une mauvaise prestation (plus rock sur scène), et JJ Wild a apparemment conquis quelques fans au vu des applaudissements.

Enfin voilà le moment tant attendu avec devant nous un immense drapeau noir où les 4 lettres que forment le nom du groupe apparaissent : KISS ! Le groupe se laisse un peu désirer et le public commence à se faire entendre.

Mais à la surprise générale, à la tombée du drapeau, le groupe américain ne descend pas du haut de la scène comme ils le font sur la majorité des dates - les infrastructures des arènes ont du être un frein. Mais l'impact visuel et sonore restent intacts et on prend très cher dès les premières notes de 'Detroit Rock City'. Le public est médusé, même si ce soir il n'y aura pas non plus la tyrolienne que Paul utilise ; par contre les effets pyrotechniques sont bien là et à profusion toute la soirée. Le groupe très heureux d'être dans ce lieu magique et en France de surcroît n'hésite pas en particulier Paul parlant quelques mots de français - il ira même jusqu'à chanter 'la Marseillaise' avec l'aide du public, ce qui fait son petit effet pour cette dernière date française.
On a le droit à tous les classiques du groupe (et ils sont nombreux) avec une complicité et une proximité avec le public quasi permanente et des multitudes de poses pour les photographes et les fans.
On remarque que Gene et Paul s'amusent à tour de rôle d'échanger quelques mots en français et on assiste des échanges assez drôles entre leurs titres légendaires et indémodables.
Toutes les périodes du groupe sont abordées et même les plus récentes comme 'Psycho Circus', ce qui comble un maximum les fans quelque soit leur âge ; il y a aussi un titre d' "Asylum" de la période Bruce Kulick, et même Éric Singer a son heure de gloire en chantant sur 'Black Diamond'.
Le rappel est forcément aussi intense avec 'Beth', 'Do You Love Me' et 'Rock and Roll All Nite' qui clôturent ce magnifique show avec les fameux confettis projetés dans l'Arène qui font réaliser le privilège qu'a été d'assister à ce dernier concert en France après autant d'années depuis la sortie de leur premier album éponyme de 1974.
Une page se tourne ? Forcément ça devait arriver, et honnêtement il n'y a pas de relève en face... J'ai comme l'impression que la musique va perdre un dinosaure et je n'arrive pas à m'y faire. Ça va être long à digérer ...
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