Le Hellfest, ce festival qui en a fait rêver plus d'un...
C'était une expérience extraordinaire pour moi d'y aller car c'était le premier Hellfest de ma vie !
Durant ce week-end de deux jours (du samedi au dimanche), on a écouté du bon gros metal et des groupes de fous !
Avec surprise, j'ai découvert plein de nouveaux groupes que je ne connaissais pas comme Landmvrks, Monuments, Sepultura, Lacuna Coil, Borknagar, Battle Beast que je trouve exceptionnel mais également des références comme Judas Priest, Deep Purple, Megadeth, Down qui étaient eux aussi dingues et étonnants à voir en concert.
Nous avons également entre-aperçu quelques groupes comme Michael Schenker, Sortilège, Rival Sons, The Darkness et Doro…
Mais ce Hellfest restera pour moi un moment magique grâce à des groupes comme Gojira, Korn, Skillet, Soen, Devin Townsend, Ghost, Alestorm et pour l'ambiance qui était super !
Pour conclure j'ai sûrement passé l'un des meilleurs week-ends de ma vie en compagnie de mon père Struck, de PhilX mais également Stephan et Karine et bien sûr, Roger et Fabienne sans qui ce rêve ne serait jamais devenu réalité…
Ecole oblige, nous avons fait l’impasse sur le vendredi et c’est à 13h -au pic de cette journée caniculaire- que nous pénétrons dans l’Enfer du Hellfest qui n’a jamais aussi bien porté son nom…
La chaleur étant tellement insupportable, nous n’avons pas eu le courage de circuler dans ce gigantesque barnum qu’est le site du Hellfest pour essentiellement nous concentrer sur les groupes programmés sur les MainStage 1 et 2…
RECTAL SEGMA
Avant de nous rendre à la Main Stage, nous nous frottons brièvement à Rectal Segma qui vomit son grindcore sans concession et finalement sans grand intérêt si on n’adhère pas à ce style particulier…
SOLDIER SIDE
Nous nous dirigeons donc rapidement vers la MainStage 2 pour initialement découvrir en live The Dead Daisies mais nous apprenons que le
all-star band est déprogrammé pour cause de Covid.
C’est donc Soldier Side qui assure la relève au pied levé. Groupe de reprises de System of a Down, les Toulousains reprennent les tubes du groupe de Serj Tankian avec brio même si ces derniers s’excusent à demi-mots de fouler une scène si prestigieuse.
Bien que se qualifiant eux-mêmes de version
Wish de System of a Down, Soldier Side assure l’essentiel et s’avère une entrée en matière idéale devant un public particulièrement réceptif…
KNOCKED LOOSE
Le soleil est à son zénith et nous n’avons pas le courage de nous déplacer et nous passons d’une MainStage à l’autre, la MainStage 1 en l’occurrence pour écouter la prestation de Knocked Loose. Pour être franc, même si l’énergie est évidemment de mise, le hardcore des natifs de Kentucky ne nous laisse pas une trace impérissable. Probablement une des prestations des moins marquantes.
SOEN
Et voici qu’arrive le tour de Soen, premier groupe que j’attendais de voir.
Est-ce l’heure (14h20) ? Le soleil qui tape toujours plus fort ? le style metal prog ? Toujours est-il que la présence des Suédois ne fait pas déplacer les foules et je me retrouve donc finalement aux premières loges pour voir la prestation du groupe de Martin Lopez.
Mené par un Joel Ekelöf au chant, Soen nous propose les tubes de son dernier album qui font mouche. Mais même si j’attendais avec impatience ce groupe, le choix de la
set-list aurait pu être plus dynamique.
En effet, la ballade et le titre mid-tempo proposés refroidiront le public présent à l’instar des jets de la lance à eau avec lesquels les organisateurs nous arrosaient.
En clair, Soen nous a proposé une prestation dans la droite lignée de celle que le public s’attend d’avoir d’un groupe progressif : une musique technique jouée avec énormément talent mais manquant de coeur…
SKILLET
Le premier groupe que j’attendais n’ayant pas totalement étanché ma soif (dans tous les sens du terme), j’espérais beaucoup de Skillet.
Ce quatuor américain mené par le couple Cooper nous balance son metal alternatif avec énormément d’énergie. On vous fera grâce du discours bien-pensant, dégoulinant de bons sentiments et donc dispensable de John Cooper -mais sans surprise pour un groupe se réclamant de rock chrétien- mais la prestation des Américains restera à n’en pas douter un des points d’orgue de cette journée torride.
Outre John Cooper, on retient également la prestation charismatique de Jen Ledger derrière sa batterie qu’elle quittera le temps d’un titre pour partager le devant de la scène avec John Cooper.
THE DARKNESS
Dans la foulée, nous écoutons un peu en dilettante de la prestation de The Darkness, le genre proposé par les frères Hawkins n’entrant pas réellement dans mes goûts musicaux.
Une belle découverte malgré tout et ce même si le chant de Justin Hawkins tout en aiguës s’avère un peu fatigant à la longue…
A noter toutefois, le final avec le tube du groupe ‘I Believe in a Thing Called Love’ sorti en 2003 et pour lequel les Britanniques reçoivent le renfort de Michael Starr de Steel Panther, un peu tardivement pour réveiller un public écrasé par la chaleur.
ALESTORM
Après une petite pause salutaire, nous revenons sur la MainStage 2 pour profiter de la prestation des pirates d’Alestorm.
Les Ecossais font souffler un vent de fraîcheur salutaire avec leur
True Scottish Pirate metal, un heavy metal vivifiant sur lequel se greffe des éléments folkloriques nous faisant retourner à l’époque des pirates.
En un peu moins d’une heure, Alestorm aura réussi à rallier à sa cause le public du Hellfest sans toutefois réussir à boire leur bière sachant qu’au regard des conditions climatiques, ledit public tourne à l’eau…
RIVAL SONS
Après le metal folklorique d’Alestorm, viennent à nous les Américains de Rival Sons.
Le rock proposé par le quatuor est particulièrement bien troussé mais comme pour The Darkness, cette initiation qui complétera ma culture musicale ne passera pas les frontières de Clisson et ne devrait pas figurer dans ma
playlist future.
Avant la fin du show, nous passerons donc par la case ravitaillement…
MEGADETH
Et nous voici de retour sur la MainStage 1 pour profiter d’une des premières légendes du metal du week-end avec l’entrée sur scène de Megadeth.
Quelques semaines avant la sortie du successeur de "Dystopia" à venir pour la rentrée, Dave Mustaine et sa bande nous balancent leur thrash metal iconique.
Bien que le poids des âges pèse bien évidemment sur Dave Mustaine, la prestation de ce dernier ne s’en ressent en rien, nous proposant une performance XXL soutenu par son
line-up de rêve avec le monstrueux Dirk Verbeuren derrière les fûts et Kiko Loureiro à la guitare.
Et bien entendu la mascotte du groupe Vic Rattlhead qui viendra saluer le public venu nombreux.
SEPULTURA
Nous faisons des infidélités aux MainStages pour profiter de la prestation surpuissante de Sepultura au Altar. Le public du Hellfest est très nombreux à vouloir profiter du thrash des Brésiliens.
Bien qu’il ne reste plus aucun membre du
line-up original de 1984, le groupe est plus populaire que jamais, preuve en est la scène du Altar bien trop petite pour pouvoir accueillir tous les métalleux qui auront voulu
headbanguer sur les hurlements rageurs de Derrick Green.
Les conditions n’étant pas réunies pour profiter pleinement, nous décidons de passer notre chemin avant la fin du set mais avec la promesse de découvrir la discographie du groupe quand je serais revenu chez moi.
DEEP PURPLE
Etant trop loin pour profiter de la prestation des Brésiliens, nous revenons donc sur la MainStage 2 pour profiter de la prestation d’une autre légende, pionner du hard-rock : Deep Purple !
C’est toujours autour d’Ian Gillan, Ian Paice, Roger Glover et Don Airey que se greffe non pas Steve Morse cette fois-ci mais Simon McBride à la guitare pour nous proposer un set sous le signe de l’album "Machine Head" avec notamment ‘Highway Star’ et bien évidemment l’hymne connu de tous ‘Smoke on the Water’ servi à un Hellfest aux anges (même si c’est paradoxal, j’en conviens).
Il faut vraiment saluer la vigueur du socle des membres composant le célèbre Deep Purple Mark II à savoir Ian Gillan, Ian Paice, Roger Glover qui assurent le show de plus d’une heure et continue de tourner à travers le monde.
Oui, nous avons eu la chance d’avoir vu les pionniers du hard-rock et ça, ça n’a pas de prix !
GHOST
Après les pionners du hard-rock, la tête d’affiche de cette journée du samedi est la nouvelle sensation du hard-rock des années 2020, Ghost.
Même si le phénomène Ghost et tout l’engouement autour du groupe nous dépasse, tout l’univers autour de Tobias Forge alias Cardinal Copia ou Papa Emeritus prend son sens sur scène.
Effectivement, les tableaux s’enchaînent autour de Tobias Forge qui change de personnage en fonction des titres joués : c’est donc Cardinal Copia qui commence le show pour laisser place par la suite à Papa Emeritus.
Les nombreux Nameless Ghouls assurent le spectacle et notamment les six-cordistes avec leurs duels de guitare qui s’ils pouvaient paraître longs s’expliquent par le fait que le groupe jouait la montre pour permettre à Tobias Forge de reprendre son souffle. En vain, puisque finalement, le
frontman devra jeter l’éponge pour cause de voix défaillante.
Et même si c’est Airbourne qui clôt cette première journée torride, nous jetterons également l’éponge pour essayer d’être en forme pour notre deuxième journée !