... et nous ouvrons donc naturellement également une nouvelle interview sur Music Waves où le bluesman plus épanoui que jamais nous avoue qu'il est enfin (presque) en paix avec lui-même. Est-ce une des raisons pour lesquelles "Straight to the Point" est son meilleur album à ce jour ? Quoi qu'il en soit, c'est tout en humilité et sincérité que Fred Chapellier nous livre tous ses secrets de ce nouvel album à déguster sans modération...
On s’était rencontrés il y a presque un et demi an jour pour jour pour la promotion de "25 Years on the Road", album qui faisait le bilan de 25 ans de carrière. Quel bilan fais-tu de cet album bilan ?
Fred Chapellier : Je crois que c’est une des meilleures idées qu’on ait eues avec DixieFrog parce que ça a permis à plein de gens de redécouvrir certaines chansons qui étaient passées inaperçues et surtout, ça a permis à d'autres personnes de découvrir tout court ma musique.
Pourquoi penses-tu qu’il a fallu ce best-of pour découvrir l’univers de Fred Chapellier ? Le travail de promotion n’avait pas été fait à l’époque ?
Plein de gens m’ont dit vouloir acheter un de mes albums mais il ne me connaissaient pas plus que ça, ils ont donc acheté le
best-of qui leur a permis de découvrir mon univers. De plus, ce
best-of est composé d’un album studio et d’un album live. Et pour cet album live, j’ai souvent eu la réflexion qu’on avait le sentiment d’un concert continu alors que ce sont des morceaux live d’époques et de concerts totalement différents. C’était très bien masterisé, du coup, c’était très homogène…
N'était-ce pas paradoxal de se faire réellement connaître à une période de confinement ?
Oui, mais justement grâce à l’outil Internet, qui est quand même incroyable à ce niveau, pleins de gens se sont retrouvés coincés chez eux à ne rien faire si ce n’est regarder Netflix ou surfer sur le web… Du coup, plein de gens ont pris le temps et j’ai reçu plein de messages inhabituels de gens me disant qu’ils avaient profité du confinement pour découvrir et commander des albums. Finalement, de ce point de vue, ça a plutôt été positif !
"25 Years on the Road" était un best of. Dans un sens, ce nouvel album "Straight to the Point" l’est également puisque, même s’il est composé de titres originaux (à l’exception de la reprise ‘I’ve Got to Use My Imagination’), il est en quelque sorte la somme de tout ce qui constitue ta musique…
Totalement !
Cet album résume bien qui je suis

Mais au moment d’ouvrir un nouveau chapitre de ta carrière, on pouvait peut-être s’attendre à une nouvelle orientation musicale alors que tu l’ouvres avec un condensé du meilleur de Fred Chapellier…
Ce que tu viens de dire est complétement vrai, mais cet album résume bien qui je suis, c’est-à-dire que je ne peux pas faire un album qui serait 100% blues ou 100% rock ou 100% soul… Non ! Fred Chapellier est un mix de tous ces éléments, ça l’a toujours été dans tous mes albums et je crois que c’est encore plus flagrant sur cet album.
Comment expliques-tu que ce soit plus flagrant sur cet album : est-ce que tu es totalement "décomplexé" notamment grâce à ce best-of qui clôturait de façon magistrale un chapitre de 25 ans de carrière ?
J’assume totalement et je revendique sans arrêt, c’est-à-dire que je suis incapable de choisir entre le rock, le blues, la soul, le rythm’n’blues ou de la funk… pourquoi choisir ? Je n’ai pas à choisir : ma musique est un mix constant de tout ce que j’aime. A aucun moment, je ne me suis dit que j’allais composer un album uniquement dans l’esprit d’un style. Non, les chansons viennent naturellement, sans que je me pose de question. Par exemple, pour cet album, j’avais une vingtaine de chansons et j’ai gardé celles qui me semblaient les meilleures… sans me poser de barrière de style.
Il y a toujours dans mon blues, une partie de funk. Il y a toujours dans mon rock, une partie de blues… Enfin, tu vois, c’est un mix constant parce que j’aime autant écouter Albert King que Led Zeppelin ou les Blues Brothers… Je ne peux pas choisir !
L’album s’ouvre avec le titre ‘Blues On My Radio’ dans lequel tu rends hommage à tous tes héros du blues. As-tu parfois un regard nostalgique sur les grandes heures de gloire de ce style musical qui, il faut bien le dire, n’attire plus vraiment les foules, même dans son pays d’origine ?
Je dirais qu’il n’attire plus les foules surtout dans son pays d’origine parce qu’il attire encore beaucoup de monde en Europe. D’ailleurs, il y a énormément d’Américains ici parce que c’est ici que ça se passe maintenant… et ça fait des années que c’est le cas ! C’est une musique qui n’a jamais été à la mode -qui ne peut donc pas être démodée- en revanche, c’est comme le jazz, la musique classique, c’est une musique qui a son public… Et il reste énormément de clubs, de festivals de blues plus ou moins gros en Europe… je ne suis donc pas inquiet !
Tes principales influences transparaissent évidemment sur "Straight To The Point" : Peter Green sur ta reprise de ‘I’ve Got To Use My Imagination’, Roy Buchanan sur l’instrumental ‘Racing With The Cops’. Mais chose plus étrange, ‘Basketful Of Blues’ lorgne plutôt du côté de Mark Knopfler. Avais-tu cette référence en tête en composant ce morceau ?
Je n’avais pas du tout cette référence au moment de composer mais c’est un garçon que j’admire énormément depuis toujours : je suis très fan du Mark Knopfler qui fait des chansons dans ce style très soft, très cool, très profond avec sa voix bien posée et bien grave. Une fois que j’ai eu terminé le morceau, je me suis fait la réflexion : "Tiens, ça a un petit côté Mark Knopfler !"… Je suis donc totalement d’accord avec ce que tu viens de dire mais c’est involontaire !
Je revendique totalement, tu me dis que ce titre a un petit côté Mark Knopfler, je le prends comme un immense compliment : c’est un garçon que j’admire et dont j’adore l’univers !
Dans notre précédente interview, tu nous avais promis, en nous parlant de ce nouvel album, qu’il y aurait de superbes cuivres et on n’est pas déçu…
Je n’avais pas menti (Rires) !
J’avais envie de cuivres !
… Ça renforce encore plus le côté rythm’n’blues de ta musique avec des titres comme ‘I’d Rather Be Alone’ ou ‘Remnants’. En plus des bluesmen, est-ce que des artistes comme Wilson Pickett ou Sam Cooke sont des références pour toi ?
Evidemment ! Tous ces gens font partie de mes influences aussi. Quand j’ai composé ces chansons, j’entendais les cuivres… De toutes façons et je te l’avais dit, j’avais envie de cuivres !
Rien n’a été laissé au hasard sur cet album.
D’ailleurs, lorsque nous nous étions rencontrés en septembre 2020, tu évoquais la sortie probable de cet album au printemps 2021 or il sort au printemps 2022… Aurais-tu pu le sortir en 2021 mais tu l’as décalé uniquement en raison de la pandémie ?
Oui, ça n’avait aucun sens pour moi de le sortir au printemps 2021. Finalement, c’est peut-être un signe mais j’ai profité du temps que j’avais pour aller au bout du processus. Pour une fois, j’ai eu le luxe du temps et prendre tout le recul nécessaire !
Rien n’a été laissé au hasard sur cet album. Rien ne me chagrine ou ne me gène sur cet album, ce qui a pu être le cas par le passé. Je revendique 100% de ce qu’il y a sur cet album, après je ne vais pas te dire le contraire sur un nouvel album (Sourire) mais c’est vraiment le cas…
Dans ces conditions, comment qualifierais-tu cet album…
(Il coupe) De chef-d’œuvre, en toute humilité (Rires) !
… plus sérieusement, pourrait-on le qualifier de point d’orgue d’une très riche carrière ?
Totalement ! J’ai l’impression que c’est l’album qui me ressemble le plus… Que ce soit au niveau du jeu de guitare, de la voix, au niveau de l’écriture des chansons, je suis en totale osmose avec cet album ! C’est vraiment un point d’orgue, comme tu le dis ! Cet album m’ouvre les portes de la suite… Je ne sais pas si c’est très clair mais grâce à cet album, je sais exactement où je veux aller !
Je n’ai jamais été aussi sûr de la direction à prendre pour les prochaines années…
Ce qui est cohérent finalement, lors de notre dernière rencontre, tu fermais un chapitre d’une carrière avec un best-of et tu en ouvres un nouveau avec un album qui pose un Fred Chapellier qui revendique ses choix artistiques assumés…
Je n’ai jamais été aussi sûr de la direction à prendre pour les prochaines années…
Avec "Straight To The Point", tu arrives encore plus que d’habitude à faire passer des émotions, dans ton jeu de guitare bien sûr mais aussi dans ta voix. Serais-tu d’accord si je te disais que cet album est le plus émotionnel de ta discographie ?
Totalement !
Cela signifie-t-il que tu t’es livré plus que jamais dans cet album ?
Oui, dans les textes, il y a des choses plus personnelles. Il y a des chansons qui sont clairement des
mea culpa sur des erreurs que j’ai pu faire ou des conneries que j’ai pu dire et le mal que j’ai pu faire à certaines personnes… Cet album est beaucoup plus profond et personnel.
Mais c’est aussi l’ambiance générale du moment qui fait qu’il y a un côté beaucoup plus sombre et plus profond. Et comme je te disais, j’ai pris le temps d’assimiler les chansons : j’en ai chanté certaines une cinquantaine de fois… J’avais le temps, j’enregistrais les titres trente jours de suite : j’ai donc trente versions et à chaque fois, je voyais que ça s’améliorait. Je suis allé jusqu’au bout du processus parfois je faisais deux ou trois versions supplémentaires parfois dix soit au total, quarante versions…
… mais à quel moment savais-tu qu’il fallait s’arrêter et que tu tenais la bonne version sachant que j’ai encore en tête cette interview de Steven Wilson qui nous avouait que la chose la plus compliquée dans la composition était de savoir s’arrêter ?
C’est totalement vrai ! Sans pouvoir l’expliquer, je savais que je pouvais aller plus loin, je pouvais encore plus interpréter cette chanson… Et quand j’arrive à écouter cette chanson en faisant abstraction que c’est moi qui chante et me dire si c’est bien ou non… Au moment où j’arrivais à me dire que c’est vraiment bien : j’arrêtais !
J’ai la sensation d’arriver à un moment de ma carrière où je suis totalement en phase avec ce que je suis en train de faire.
Tu évoquais des mea culpa, le fait qu’il fallait que tu fasses abstraction que c’est toi qui chantes… Aujourd’hui, es-tu en paix avec toi-même ?
Non, je ne suis pas en paix avec moi-même (Rires), pas du tout et je ne suis pas certain de l’être un jour mais nous sommes nombreux dans ce cas ! Mais au moins, j’ai la sensation d’arriver à un moment de ma carrière où je suis totalement en phase avec ce que je suis en train de faire.
J’ai connu des moments où je me posais des questions, il y avait un décalage encore sur l’album "It Never Comes Easy" qui date de 2016 -qui n’est pas si vieux que ça, ça a six ans- j’avais encore des doutes et je n’étais pas sûr de certaines choses…
Penses-tu que le confinement et le fait de te trouver face à toi-même a accéléré ce processus ?
Bien sûr que oui… Ça m’a permis d’analyser et prendre du recul sur tout… Et je crois que le fait d’avoir eu autant de temps pour une fois m’a fait du bien !
C’est vraiment bien d’avoir du temps, de prendre du recul : parfois, je laissais quinze jours entre les prises de voix et je revenais quinze jours plus tard avec une oreille totalement fraîche !
Pour une fois depuis très longtemps, j’avais du temps : c’est con ! Mais depuis janvier, je ne touche plus terre et c’est tant mieux après un an et demi de break : c’est parfait !
Tu t’es vraiment entouré de super musiciens pour enregistrer ce disque. En particulier d’une section rythmique particulièrement classe que tu laisses s’exprimer pleinement, notamment sur de super titres instrumentaux comme ‘Juliette’. Comment s’est passé l’enregistrement de l’album avec toutes les restrictions ?
En fait, certaines parties ont été faites ensemble et ça se sent : l’ossature basse / batterie et guitare rythmique a été enregistrée dans un studio à Reims avec Christophe Garreau à la basse et Guillaume Destarac à la batterie. C’est un trio qui se connaît par cœur et ce qui est génial, c’est que toute cette ossature était dans la boîte en deux jours…
J’ai fait toutes mes guitares chez moi. Les claviers ont été enregistrés à Londres pour mon pote anglais, à Pittsburgh pour mon pote américain. Les cuivres ont été enregistrés à Paris de leur côté -je n’étais pas au session- parce que nous étions en plein second confinement. Maintenant, l’avantage, c’est que nous sommes tous super équipés…
Et pour ces cuivres, comment vas-tu les retranscrire sur scène ?
Il y a des concerts où ils seront présents mais ce ne sera pas le cas à tous les concerts : le budget n’est pas le même…
Et comment feras-tu quand ils ne seront pas présents ?
Les titres en question marchent très bien sans les cuivres. Mais quand les cuivres seront là, ce sera la grande classe !
Dans notre précédente interview, tu nous disais que tu aimerais refaire un album en français à condition d’avoir des textes en béton armé. Tu n’as donc pas trouvé le parolier que tu voulais ou est-ce que ce n’était tout simplement pas la direction artistique que tu voulais pour cet album ?
Ce n’est pas le moment pour moi de faire ça ! Mais je confirme ce que je t’ai dit il y a un an et demi, je suis tout à fait pour refaire un album en français si j’ai des textes d’enfer.
Je n’ai pas lâché l’affaire, d’ailleurs, je commence à discuter avec plus auteurs…
Comme Steve Vai, tu te lances dans le truc à la mode -les NFTs- puisque tu vends un titre à 100 exemplaires en NFT. Penses-tu que c’est une façon comme une autre pour un artiste de se rémunérer ou plutôt la chose qu’il faut faire aujourd’hui ?
Les deux ! Je pense que c’est la chose qu’il faut faire parce qu’il faut vivre avec son temps et je suis toujours partant pour tenter de nouvelles choses. C’est DixieFrog qui m’a proposé ça alors qu’il y a encore trois mois, je n’en avais jamais entendu parler ! On n’a pas encore le recul mais en tous cas, les 100 exemplaires qui ont été mis en vente se vendent bien. C’est une manière différente de rentrer de l’argent. Peut-être est-ce l’avenir ? Peut-être que dans un an, on n'en parlera plus ? On ne sait pas mais si on ne tente pas l’expérience, on ne saura jamais : je suis donc pour !
Quand tu l’as annoncé sur Facebook, un de tes fans a eu une remarque très intéressante en disant que les NFTs étaient très énergivores et avaient un bilan carbone déplorable. N’y a-t-il pas une petite contradiction avec ce que tu dénonces dans le titre ‘Mother Earth’ ?
J’avoue que je n’y avais pas pensé (Sourire) ! Maintenant que tu le dis… mais ma réflexion n’est pas allée aussi loin que ça… Mais c’est une vraie contradiction ! Bref, je ne sais pas quoi te répondre si ce n’est que tu m’as piégé (Rires) !
Autre piège, en 2017, tu voulais mettre un terme à ta carrière solo. Finalement, avec un tel album, on se dit tous que tu as bien fait de changer d’avis, non ?
En fait, je me suis sûrement mal exprimé parce que je n’ai pas vraiment dit que je voulais mettre un terme à ma carrière solo. Je voulais uniquement me consacrer à des projets dans lesquels il y aurait un chanteur et c’est ce que j’ai commencé à faire avec Dale Blade et on a fait l’album (NdStruck : "Set Me Free"). Mon but était de faire deux ou trois albums dans cette configuration…
Une parenthèse en quelque sorte, mais était-ce une parenthèse à l’époque ?
Non, ce n’était pas une parenthèse, ma volonté était de partir dans cette optique…
On en revient à ce qu’on évoquait tout à l’heure à savoir que tu n’étais pas en paix avec toi-même ce qui semble être le cas aujourd’hui…
Je n’étais pas du tout en paix avec moi-même à ce moment…
Comme je n’étais pas en paix avec moi-même, j’en avais marre d’être le frontman
Et notamment avec ta voix…
Je ne sais pas si c’est ma voix. Comme je n’étais pas en paix avec moi-même, j’en avais marre d’être le
frontman.
Quel a été le déclic finalement pour que tu sois mieux avec ton image ?
La cocaïne, l’héroïne, l’alcool et les femmes… (Rires) !
En fait, on dit tous des conneries mais peu de temps après cette déclaration, j’ai eu un énorme passage à vide psychologique ! Je pense qu’à ce moment-là, je suis arrivé à la fin d’un cycle ! Je dirais que je suis arrivé à la fin d’un cycle et d’une carrière… et maintenant, avec la transition du double
best-of qui boucle un chapitre, je recommence une nouvelle carrière. Je n’ai jamais été aussi à l’aise, motivé et en phase avec moi-même que maintenant !
Et quelles sont tes attentes pour cet album qui ouvre une nouvelle carrière de 25 ans ?
En vendre trois ou quatre millions (Rires)… Mais ce qu’il y a de bien dans le blues : plus tu es vieux, plus tu es crédible (Rires) ! Non, cet album me surmotive à continuer de composer pour moi et pour d’autres…
Mais là aussi tu as connu un passage à vide ?
Oui, vers 2018-2019…. Le
best-of m’a un peu aidé à faire le deuil de tout ça dans le sens où c’est une souffrance d’être un mec qui veut se vendre avec un côté hyper narcissique….
J’ai eu de terribles problèmes de santé et je pense que c’est ça qui m’a détruit !
Tu me dis que tu n’as jamais assumé cet aspect pendant 25 ans ?
Bien sûr que si. Je l’ai toujours assumé sauf sur cette période de 2018-2019 où j’ai connu un passage à vide où tu ne sais plus où tu en es : tu ne vois plus rien de positif ! Ça s’appelle la dépression, un burn-out !
Et j’ai eu de terribles problèmes de santé et je pense que c’est ça qui m’a détruit ! Il y a eu la période où je ne pouvais plus jouer parce que j’avais une hernie discale au niveau des cervicales et ensuite, j’ai eu mes problèmes d’oreille pendant un an et demi. J’ai donc eu deux ans physiquement et psychologiquement très compliqués !
Et le fait d’avoir tourné avec les Vieilles Canailles qui était une sorte d’accomplissement n’a-t-il pas contribué à cette dépression en te disant que tu ne ferais probablement jamais de scènes aussi prestigieuses ?
Pas du tout ! Non, c’est vraiment lié à ma santé ; j’ai eu très peur ! Quand tu prends une guitare et qu'au bout de deux minutes, tu ne sens plus rien avec des doigts tellement engourdis que tu ne sens plus le manche, ni rien… Tu ne peux plus jouer ! Tu te dis comment tu vas travailler et faire ton job : tu commences à devenir dingue ! Tu vois des spécialistes et la seule solution a été l’opération…
Et aujourd’hui, tout ça est derrière toi, tu es reparti pour 25 ans de carrière…
Ça m’a pris un an pour régler le problème de l’oreille… Mais aujourd’hui, je suis à 200% physiquement et psychologiquement !
Un Fred Chapellier tout neuf !
Un Fred Chapellier tout neuf avec un album tout neuf et une carrière toute neuve qui s’ouvre !
Le meilleur de Fred Chapellier est à venir…
C’est sûr !
Merci
Merci à toi !
Merci à Newf pour sa contribution...