Un an après la sortie du remarqué "Awakening", Orkhys est de retour cette fois-ci avec un album tout aussi remarquable qui confirme que la carrière du groupe est véritablement lancée.... et ce n'est qu'un début !
On s’était vus il y a un an presque jour pour jour pour votre EP "Awakening", l'album était déjà dans les tuyaux au moment de la sortie du EP l'an passé, mais ça devait être un autre EP. Qu'est-ce qui a fait qu'il enfle de la sorte ?
Laurène : En fait, ce qu’il s’est passé, c’est que nous avions tous nos morceaux déjà enregistrés... Avec Brice, on s’est amusés à faire une
cover de ‘The Clansman’. A la base, c’était un truc que nous voulions sortir sur notre chaîne privée. Et nous étions en train de tourner notre clip ‘The Devil & the Impudent’ dans un super endroit, avec une réalisatrice, nous nous sommes dit que ce serait con de ne pas en profiter : on a pris notre guitare et notre harpe et on a fait ça à l’arrache… D’ailleurs, ça se voit un peu sur la vidéo (Rires) : il était 7 heures du matin, il faisait -4°, j’avais oublié de prendre mon gilet, je me les caillais… et en fait, on a dû régler l’étalonnage, j’avais le nez rouge, je n’arrivais pas à jouer tellement j’avais froid, Brice, c’était la même chose ! Bref, on s’est bien marrés comme d’habitude (Sourire)…
Et les gens ont tellement adoré la vidéo qu’il voulait que cette reprise figure sur l’album.
Mais ce n’est pas ce seul titre qui fait passer un EP à un album ?
Laurène : Oui, mais le morceau dure plus de 8 minutes (Rires) !
Avec Brice, nous étions en train d’écouter les orchestrations de ‘A Brand New World’ et ‘The Devil & the Impudent’, je trouvais dommage que les gens ne puissent pas écouter les orchestrations qui sont un mélange de Dimmu Borgir, Prokofiev… je trouvais ça super et Brice m’a regardé avec un air malicieux en me répondant qu’il était en train de travailler dessus… Il avait mixé les orchestrations pour faire une chanson bonus !
Avec tout ce matériel, on a appelé Replica pour dire qu’on avait ce que j’appelle un "
Epum" (Rires) -qui est un mélange entre un EP et un album- de 41 minutes ! Et nous voilà, avec cet album (Sourire) !
Il n’y a pas de contrainte dans Orkhys !
Et finalement, aurait-il été possible de caler un ‘Blood Ties’ avec ses 10 minutes sur un simple EP ? De façon générale, puisque vous étiez dans un format album plus long, vous n’avez plus de contrainte et avez pu vous laisser aller à des compos fleuves ?
Laurène : Tu as dit le mot "contrainte" : il n’y a pas de contrainte dans Orkhys ! On se fout de ce qu’il faudrait faire !
D'ailleurs, pour continuer sur ‘Blood Ties’, ce morceau n'est ni celtique ni power, ni symphonique, ou tout ça à la fois, en tous cas très prog. Est-ce qu'il vous a donné l'envie de poursuivre dans une écriture aux structures plus complexes ou épiques ?
Laurène : Ce sont les influences de Brice qui parlent parce que c’est lui qui compose. Brice et moi écoutons beaucoup de black pagan qui est une musique que j’adore, c’est une de mes influences phares : je répète souvent que j’écoute plus de black que de symphonique.
Il y avait également cette volonté de faire quelque chose de plus brut, de plus "sauvage" mais aussi de plus cinématographique, quelque chose qui raconte vraiment une histoire et de ne pas s’enfermer : on nous a souvent répétés qu’on faisait des intros trop longues, pour le coup, on a foutu une intro de 3’45’’ et c’est très bien (Rires) !
(Brice arrive à ce moment de l’interview)
Bonjour…
Brice : Bonjour Music Waves !
Nous ne faisons pas du metal à chanteuse !
Laurène, ta façon de chanter sur l'intro montre une nouvelle facette du talent de Laurène, tout en retenue. Lors de notre dernière rencontre, nous avions souligné le fait que ta voix était en retrait sur "Awakening", en avez-vous tiré les enseignements sur cet album et travaillé pour trouver un meilleur équilibre entre voix et musique au mixage ?
Laurène : On a beaucoup travaillé et retravaillé, on a passé énormément de temps avec Raoul Tchoï -notre ingé son- pour retravailler cet équilibre. Mais nous t’avions dit à l’époque que nous voulions garder, mais c’est que nous ne faisons pas du metal à chanteuse ! Nous y tenons énormément c’est-à-dire que si tu regardes notre façon d’être sur scène, sur les clips, nous avons travaillé pour que ce ne soit pas la chanteuse et son orchestre.
Ta voix ressemble sur ‘The Devil & the Impudent’ à celle de Rosan van der Aa, chanteuse de Orphanage (groupe de death gothico-mélodique). Est-ce que le death mélodique est une influence comme le prouvent le blast de ‘Blood Ties’?
Brice : Pas pour le chant mais au niveau musical, si le death pur n’est pas forcément une influence, le death mélodique oui : Aephanemer, plus indirectement des groupes comme Children of Bodom ou Insomnium peuvent être des influences…
Concernant le côté extrême, je ne mets pas forcément plus le death en avant mais plus le côté black ou thrash…
On a choisi l’option de dire qu’on fait du metal mélodique parce qu’on ne se reconnait pas dans le metal symphonique…
… si bien que même si les médias comme nous aimons mettre des étiquettes, il est compliqué d’en mettre une claire à Orkhys…
Laurène : C’est la raison pour laquelle on a choisi l’option de dire qu’on fait du metal mélodique parce qu’on ne se reconnait pas dans le metal symphonique… On voit qu’on a encore des aficionados de cette vision des choses mais ce n’est pas la nôtre : on n’a pas envie qu’on place Orkhys dans la catégorie metal symphonique !
La production est impressionnante et très travaillée. Est-ce que c’était indispensable d’avoir une prod béton pour soutenir une nouvelle évolution de votre musique ?
Laurène : On a énormément travaillé sur ce point. La condition
sine qua non pour que ‘Blood Ties’ figure sur cet album était que la production et les orchestrations soient nickel ! On s’était dit que si les conditions n’étaient pas réunies, on reporterait ce morceau ! Ce n’est pas arrivé -nous sommes arrivés à faire ce que nous voulions faire- mais c’est dire à quel point nous étions attachés à ces points, et c’est aussi la raison pour laquelle on a fait appel à deux sonneurs de cornemuse…
Cette culture du riff [...]
avec la harpe font partie des choses qui nous différencient des autres
groupes…
Brice, est-ce que tes influences thrash sont encore un élément indispensable à votre musique comme on peut le sentir dans les soli carrés et tranchants ou dans les riffs ?
Brice : A l’heure actuelle, je dirais oui. Un de nos maîtres-mots est de ne pas se fixer de limite. Si demain, j’en ai marre d’écouter du thrash, j’arrêterai d’en mettre. Si du jour au lendemain, on en a marre de la harpe, on arrêtera d’en mettre…
Laurène : Non (Rires) !
Brice : Ce que je veux dire par là c’est qu’on réfléchit en fonction de nos envies et aujourd’hui, les côtés heavy et thrash me tiennent énormément à cœur : je pense que cette culture du riff -que je tiens de mes influences heavy et thrash- avec la harpe font partie des choses qui nous différencient des autres groupes…
Justement, ces riffs plombés détonnent avec les autres groupes de metal symphonique dont vous refusez l’affiliation. Dans ces conditions, quitte à mettre des étiquettes, autant en mettre une autant qu’elle corresponde à votre musique à savoir du thrash metal symphonique ?
Brice : C’est un peu ce que nous nous disions ! D’ailleurs, quand j’ai composé ‘The Devil & the Impudent’, quand j’ai proposé ce titre aux autres membres, j’avais dit en rigolant que c’était la première chanson thrash symphonique de l’histoire (Sourire) ! Au passage, c’est un petit défi parce que ce ne sont pas forcément des styles qui "
matchent" mais a priori, ça a l’air de ne pas trop mal fonctionner (Sourire)…
Ma voix restera toujours quelque chose de clivant !
Avec l'expérience du premier EP, le mélange des genres mélo/trash/sympho vous a-t-il permis finalement de conquérir des fans ou d'en perdre en chemin ?
Laurène : On ne peut pas perdre quelque chose qu’on n’a pas gagné (Rires) !
Brice : On part de zéro donc…
Laurène : Je pense que ma voix restera toujours quelque chose de clivant ! Certaines personnes pourraient être attirées par l’univers d’Orkhys et ses orchestrations mais n’apprécient pas forcément un chant tel que le mien et vont se détacher d’Orkhys par rapport à ça ! Mais j’ai envie de dire qu’a contrario, comme ma voix peut également adoucir les choses, elle peut aussi nous amener d’autres fans…
Mais quelque part, n’est-ce pas le lot des groupes avec une identité propre ?
Laurène : Exactement !
La basse est très en avant sur cet album. Est-ce c’est une volonté de sonner plus metal, plus percutant, au détriment d’une batterie plus écrasée ou manquant de dynamique ?
Laurène : En fait, on voulait quelque chose de bien lourd (Rires) et on l’a eu !
Brice : En mixage, il faut faire des choix…
Laurène : Mais c’est vrai que nous avions demandé à Raoul d’avoir des basses hyper présentes. Il nous avait fait des premiers retours et ça manquait de gras or comme tout le monde le sait, le gras, c’est la vie (Rires) !
C’est pas faux !
Laurène : (Rires) !
Est-ce que la symbolique celtique de Braveheart a été importante dans le choix de la cover de ‘The Clansman’ d’Iron Maiden ?
Laurène : Pourquoi ‘The Clansman’ ? Parce que c’est Iron Maiden et Brice adore Maiden et c’est mon morceau préféré de Maiden et on pouvait l’"
orkhyser"…
Est-ce moins impressionnant de se mesurer à Blaze Bayley qu'à Bruce Dickinson ?
Laurène : J’aime bien les deux !
Non, parce que beaucoup de fans de Maiden ne portent pas la période Bayley dans leur cœur. Pensez-vous pouvoir réconcilier les fans de Maiden avec ce morceau ?
Orkhys : Si on y arrive, ce serait trop cool (Sourire) !
Laurène : Personnellement, si ma mémoire est bonne, j’ai connu le morceau au concert "Legacy of the Beast" et j’avais adoré mais c’était Bruce qui chantait. Après, ça n’engage que moi mais je préfère la version studio avec Blaze Bayley…
Brice : … comme moi ! Et je ne sais plus qui me faisait la remarque, à savoir que beaucoup de fans n’aiment pas trop les deux albums avec Blaze Bayley mais pour que Bruce Dickinson ait l’envie de reprendre une chanson écrite pour Blaze Bayley signifie que c’est une bonne chanson et qu’il doit l’aimer…
‘Blood Ties’ m’a fait immédiatement penser à James Horner, est-ce une manière de lui rendre hommage ou est-ce une réelle influence qui a marqué votre vie de musicien ?
Brice : Non. Je vois plus un côté "Seigneur des Anneaux" version Rohan.
Laurène : C’est fou parce que de mon côté, j’étais clairement plongée dans l’univers viking…
Justement, de quelle manière les orchestrations ont-elles été travaillées pour donner l’impression d’une bande originale de film sur un titre comme ‘Blood Ties’ ?
Laurène : Pour commencer, on a demandé à Jean-Yves (NdStruck : Jean-Yves Châteaux, batterie) de jouer sur un tambour shamanique pour apporter ce côté sauvage et vrai… On a également retravaillé pas mal les orchestrations : on n’a pas utilisé les mêmes bandes-son que sur le reste de l’album. On a retravaillé le son pour avoir ce côté plus brut. Pour l’anecdote, je me souviens avoir demandé à Raoul d’avoir un violoncelle pagan à tel moment (Rires) parce que je ne me voyais pas du tout avec un violoncelle symphonique -ce qui est bête parce que c’est le même instrument- mais comme je le disais, j’étais dans l’univers viking et je voyais mal un viking avec un violoncelle symphonique !
Et finalement, quels sont ces liens du sang, est-ce que ce sont ceux qui vous unissent dans le groupe ?
Brice : Oh !
Laurène : Non, en fait, ‘Blood Ties’ est un sujet très lourd. Rapidement, c’est un soldat qui rentre de la guerre et qui constate que les soldats adverses sont passés sur ses terres et ont violenté ses filles et sa femme. Et de cette violence est née un fils, celui qu’il n’a jamais pu avoir avec sa femme. Et pour protéger l’honneur de sa femme -non pas qu’on a à être honteuse quand il arrive ce genre de choses- il décide de dire que ce fils est le sien, d’autant que c’est le fils qu’il a toujours voulu avoir. Mais il n’arrive pas à voir l’enfant pour ce qu’il est, à savoir un enfant. Dans le refrain qui est d’une légèreté sans nom, il est dit : "Quand je vois tes yeux, je vois les larmes de ma femme. Et quand j’entends ta voix, j’entends les cris de ma femme. Du sang de meurtrier coule dans tes veines…".
Le synopsis est que tant que cet homme ne verra que les liens du sang, il ne trouvera pas la paix : il faut qu’il trouve les liens du cœur !
C’est un sujet très lourd à aborder…
… mais qu’est-ce qui t’a inspiré pour aborder un sujet si lourd, je n’ose imaginer une histoire vécue ?
Laurène : Si c’est le cas, je ne veux pas entrer dans ces détails… Il y a des choses très personnelles dans cet album et d’autres qui ne le sont pas.
J’avais envie d’écrire cette histoire de cette façon : c’est un sujet d’actualité qui touche beaucoup de femmes mais bizarrement, je n’ai pas traité ce sujet du point de vue de la femme… Je ne sais pas pourquoi : l’histoire m’est venue ainsi et quand c’est le cas, je ne me pose pas la question d’où elle vient, elle est là !
Après "Awakening" (l'éveil), "A Way" (un chemin), le vôtre je suppose, celui qu'il faut suivre quand on s'est éveillé. Le titre de l’album est "A Way", quel est ce chemin ? Est-ce le nouveau chemin emprunté par le groupe, la manière de casser les barrières, un jeu de mots entre “Away” et “A Way” ou comme le suggère la pochette un chemin vers l’inconnu ?
Brice : C’est un peu tout ce que tu viens de dire… Il y a aussi l’interprétation de "A Way" comme une façon de faire.
C’est vrai qu’il y a une certaine logique entre les deux noms, les deux CDs qui sont sortis.
Je vais reprendre ce que tu as dit mais "A Way" indique le chemin que nous sommes en train de tracer, même si on ne sait pas encore où il va nous mener… Il y a également "Away" en seul mot en espérant aller le plus loin possible. Et il y a cette troisième interprétation, "A Way" comme une façon de faire, notre façon de faire la musique.
Il y a ce sentiment de liberté qui est super important, nous n’avons pas
envie de nous classer : nous faisons vraiment ce que nous avons envie
de faire !
Et aujourd’hui, pensez-vous avoir trouvé votre façon de faire de la musique justement ?
Laurène : Comme on n’a pas de barrière, peut-être que dans dix ans, si nous sommes toujours là, Orkhys fera du… zouk ? Non, peut-être pas (Rires) ! Il y a ce sentiment de liberté qui est super important, nous n’avons pas envie de nous classer : nous faisons vraiment ce que nous avons envie de faire !
L’
artwork représente cela aussi : il y a ce rond central et on ne voit pas ce qu’il y a au bout et cette forêt inquiétante. A savoir que c’est inquiétant de lancer son groupe, sortir sa musique… on ne sait pas où on va aller, on ne sait pas ce que ça va donner : il y a des inquiétudes, des zones d’ombre… en fait, on ne sait pas mais en tous cas, on est là !
Tu as répondu en partie à la question suivante…
Laurène : Pardon !
… de savoir où vous mène ce chemin dans les mois qui viennent ,mais apparemment vous ne savez pas vous-mêmes… mais comme vous êtes très productifs, on se demandait s’il fallait s’attendre à entendre parler d’une nouvelle sortie d’Orkhys d’ici un an, histoire d’occuper la place ?
Laurène : On est déjà bien avancés sur le travail d’un deuxième album. Je prends la responsabilité : je suis un peu à la traîne parce qu’il faut que je termine d’écrire les paroles. On va dire que la période a été très dense pour moi et je n’ai pas eu tout le temps que je souhaitais pour me poser et continuer à écrire les paroles.
Mais je n’ai pas envie de me mettre trop d’échéance avec des dates très précises…
… qui pourraient être une pression contre-productive…
Laurène : Exactement ! Si ce n’est pas qualitatif à une date, on ne sortira rien. Aujourd’hui, on essaie d’avancer.
Pour moi, Orkhys est clairement un groupe orienté production musicale : c’est ce que nous essayons de mettre en avant ! Et on s’est orientés sur une partie visuelle ces derniers temps…
Comptez-vous de mettre en avant cette partie visuelle sur scène à l’instar d’un Steven Wilson avec Porcupine Tree qui diffusait ses visuels en arrière-plan ?
Laurène : On est en train de travailler dessus… On a beaucoup de choses en chantier et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas encore eu le temps de me poser : on a tellement d’idées, on a envie de faire pleins de choses… Il faut se donner les temps de réaliser tout ça (Sourire) et ça prend du temps… C’est le maître mot que j’espère qu’on retient de nous, c’est que nous essayons de faire les choses de manière qualitative !
On vient d’évoquer Porcupine Tree, ça me fait penser à la très récente participation de Laurène au projet "Farm from Home" de Max Enix aux côtés de légende du metal prog. Peux-tu nous en dire plus ? Et le coup de projecteur sur Orkhys ?
Laurène : J'ai été contactée par Max Enix qui m'a dit qu'il adorait ce que je faisais à la harpe et que ça lui donnait des idées pour son futur double album "Far From Home" et notamment son morceau fresque final de 26 minutes. En discutant avec lui et en lui présentant un peu plus mon travail et mon univers, on s'est rendu compte que je pourrais également apporter ma voix au projet, ce côté celtique.
Je suis donc ravie de faire partie du projet et de collaborer avec des pointures comme Andy Kuntz (Vanden Plas, Abydos...) et Tom Englund (Evergrey, Silent Skies, Redemption...). J'ai hâte de pouvoir commencer le studio et de donner vie à ces belles mélodies ! J'adore collaborer sur de nombreux projets, la musique est un partage et si cette collaboration me permet de faire connaître mon travail, de donner des idées à d'autres groupes afin de m'intégrer à leur projet, je suis preneuse.
Cela permettra peut-être aussi de mettre la lumière sur Orkhys et de faire découvrir notre groupe naissant à de nouvelles personnes
Et concernant Orkhys et avant de se quitter des dates de concert à annoncer ?
Brice : Oui : le 20 novembre à Vitré et le 27 novembre au festival de l’imaginaire…
Les Bretons ont de la chance ! Merci !
Orkhys : Merci à toi !
Merci à ProgRacer et ThibautK pour leur contribution...