Votre actualité est la sortie de votre deuxième album après "Le Choix du Mal" sorti en 2018, ce qui fait peu quand on sait que le groupe existe depuis 2006. Mais en creusant bien, on se rend compte que la véritable naissance du groupe date de 2016 avec l’EP "Beyond the Divine". Comment expliquez-vous ces dix années avant d’immortaliser votre premier effort studio ? Vous vouliez que ce dernier soit le plus abouti possible ?
Antoine : Effectivement, nous avons mis beaucoup de temps avant de concrétiser un projet studio. Cela ne relève pas d’une volonté particulière. Dans mes souvenirs, nous ne le voyions pas comme une priorité, nous voulions surtout faire des concerts. Puis, nous avons eu des changements réguliers de
line-up (notamment concernant la basse) au début. Le groupe a un peu vivoté quelques années. Par ailleurs, nous avons fait une pause d’environ 2 ans et demi, je dirais, pendant laquelle il ne s’est pas passé grand-chose, même si le groupe n’a jamais cessé d’exister. Nous avons relancé la machine en 2013 avec l’arrivée de Sonny à la basse. Puis, nous avons entamé la réalisation de "Beyond the Divine". Donc oui, on peut dire que les choses ont vraiment commencé avec cette sortie.
Ce nouvel album s’intitule "Resilience" mais quelle est cette résilience ? Est-ce que tout art est nécessairement un acte de résilience ?
Le terme de résilience est à entendre dans sa connotation psychologique : c'est le phénomène par lequel un individu va réussir à surmonter psychiquement un trauma et se reconstruire. Dans cet album, il faut le voir comme le processus par lequel l'individu parvient à refaire émerger un moi sain, après avoir combattu ses démons intérieurs, responsables d'une vision déformée et dégradée de sa personne.
Je ne sais pas si tout art est un acte de résilience. Je pense que non, pas forcément. Surtout que dans notre cas précis, il s’agit de quelque chose de très personnel. Or, on peut se servir de l’art pour tout autre chose : dénoncer, critiquer, par exemple. Des choses qui sont donc extérieures à notre individualité.
Comment se manifeste cette résilience sur l’album ? Est-ce qu’elle fait écho à vos expériences personnelles ?
Il s’agit d’un combat contre des démons intérieurs. Le protagoniste alterne entre des phases d’espoir, de lutte et de rage de vivre et des phases de désespoir, de désarroi, d’égarement, d’impuissance… Oui, il s’agit d’expériences personnelles. J’ai écrit ces textes qui font écho à mon histoire, mon cheminement. Cet album est très intime et introspectif.
Les guitares sont très techniques et les changements de rythmes constants, est-ce que votre musique est du black death progressif ?
Pourquoi pas ?... Nous avons un peu du mal à nous définir nous-mêmes. Nous avons opté pour l’étiquette de “blackened death metal”, mais elle fait débat. Car il y a des influences black non négligeables, notamment dans l’harmonie, mais sur le plan rythmique et des structures, on se rapproche peut-être un peu plus du death. Par ailleurs, il y a des éléments symphoniques et prog… bref, difficile de trouver un terme qui englobe tout. Mais
black death progressif fonctionne, à mon sens.
Les climats sont nombreux. Est-ce qu’il était important de proposer des instants acoustiques de repos pour trancher la violence et "progresser" ?
Oui. Après dire que c’est important, voire nécessaire, je ne sais pas, mais on en avait envie. Ces passages font écho à des influences moins black/death justement, voire carrément moins metal. Et notre musique étant un concentré de nos influences, les phases plus calmes sont venues naturellement. Par ailleurs, cela fait respirer un peu les compositions, donne du relief. Nous apprécions particulièrement les contrastes que ces changements d’ambiances apportent. En tant qu’auditeur, je décroche facilement quand un album est trop linéaire.
Les mélodies sont omniprésentes, est-ce que c’est votre identité, cette orientation mélodique constante ? Qu’est-ce qui arrive en premier à l’étape de composition : les riffs en premier, les claviers ou les mélodies ?
Je ne saurais dire si la mélodie est notre identité. Je pense que sa présence est elle aussi le résultat de ce qui nous influence. Nous sommes fans de groupes comme
Children of Bodom,
Dimmu Borgir,
Opeth,
Carach Angren, donc ça déteint probablement. Après, rien ne nous empêche d’écrire des morceaux moins/pas mélodiques. Mais la présence d’un clavier dans notre groupe y est probablement pour quelque chose aussi. Concernant la composition, la très large majorité de ce qui est écrit part de la guitare. Je suis le compositeur principal et je trouve les idées à partir de mon instrument. Parfois, c’est d’abord le riff, parfois c’est la mélodie. Il n’y a pas de règle. Par contre, bon nombre de mélodies trouvées à la guitare sont reléguées au clavier. Le seul morceau qui part du clavier dans son écriture est le premier de l’album : "At The Gates of Dementia", majoritairement composé par mon frère François, ancien claviériste du groupe.
Vous proposez des contrastes entre violence et douceur, entre dissonances et mélodies : est-ce votre vision du progressif ?
C’est notre vision de la musique, plus généralement. L’art a pour nous une fonction cathartique importante. L’alternance entre les différents tableaux est le reflet des émotions diverses et contradictoires que l’on peut vivre.
Si musicalement votre album se démarque du black, pourquoi jouer avec les codes black sur votre pochette (tenues monacales, maquillages…) ?
Nous reprenons dans tous les styles de metal (et au-delà) les éléments musicaux et extra-musicaux qui nous parlent, nous touchent. L’esthétique
black metal nous a toujours beaucoup plu et colle beaucoup à l’aspect sombre de notre musique. Nous avons donc décidé de reprendre l’idée du maquillage et des tenues, un peu dans l’esprit de
Behemoth, qui est une grosse influence pour nous à tous les niveaux. Mais par exemple, nous avons choisi de ne pas avoir de pseudos de scène, ce qui se fait beaucoup dans le style.
Qu’est-ce que vous a apporté le travail avec Frédéric Gervais sur cet album ?
Énormément. Je pense d’ailleurs qu’on n'évalue pas encore la totalité de ce que cette collaboration nous a apporté. C’est la première fois que nous faisons appel à un professionnel pour englober toute la démarche de production du disque (enregistrements, mix, mastering) et le résultat est sans appel, surtout en comparaison de nos précédentes productions. Fred est très pro, très rigoureux dans son travail. Et puis il dispose de beaucoup de matériel (différents amplis, micros, VST, etc) qui permet de faire de nombreux essais et de trouver le son idéal pour chaque instrument/partie, ce à quoi nous n’avions tout simplement pas accès auparavant. Et puis évidemment, nous avons bénéficié de son expertise en matière de mix, de son expérience de production d’albums de metal. Bref, grâce à lui, nous avons vraiment franchi une marche avec cet album.
Frédéric officie dans Orakle (groupe black qui s’est éloigné du black). Est-ce qu’il vous a poussé dans vos retranchements pour vous éloigner des canons du black et du death, vous transcender ?
Il faut savoir que Frédéric n’est pas intervenu dans la composition de l’album. Nous avons éventuellement travaillé quelques arrangements directement en studio mais vraiment de manière anecdotique. Donc on ne peut aller jusqu'à dire que c’est lui qui nous a éloigné des canons du style, même si le mixage met bien en avant notre composition, et donc son identité propre.
Est-ce que vous avez conscience que votre album est de très grande qualité aussi bien dans la production que dans les compositions ? Dans quelle mesure Frédéric vous a amené à ce résultat ?
Eh bien, tout d’abord un grand merci pour ce compliment. Pour la production, nous en sommes conscients, car dans la mesure où nous n’en sommes pas directement responsables, nous pouvons le constater avec un regard extérieur. Pour la composition, c’est notre travail, il est donc plus difficile d’avoir du recul dessus, surtout peu de temps après la sortie. Mais, évidemment, on espère que nos morceaux sont bien écrits, et compte tenu des retours que nous avons, cela semble être le cas.
Frédéric met bien en avant les compositions, car il est très à l’écoute de nos demandes et cherche réellement à comprendre la direction artistique du projet. Il fait régulièrement des propositions pertinentes, mais ne se formalise pas si nous refusons car son objectif est vraiment de servir le projet. C’est un vrai plaisir de travailler avec lui, et le résultat est donc à la hauteur des attentes de tout le monde.
Qu’est-ce qu’il y a dans ce 'Mental Battlefield' ? Quelles sont ces batailles mentales ? Est-ce que vous avez eu à en mener certaines ?
'Mental Battlefield' est le deuxième morceau de l’album. Il arrive juste après 'At The Gates of Dementia', dans lequel le protagoniste que l’on suit pendant tout l’album constate qu’il va très mal et que les choses ne peuvent perdurer ainsi, à moins de sombrer dans la folie. Dans 'Mental Battlefield', que je traduirais en français par "échiquier mental", le protagoniste a pris la décision de se battre contre les démons qui l’habite. C’est comme une partie d’échecs engagée contre ces forces invisibles, qui nécessite une stratégie, de la persévérance, une capacité à se retourner. Comme dit précédemment, il s’agit bien d’un cheminement personnel. Donc oui, ce sont des batailles que j’ai dû mener à titre personnel, contre des schémas de pensée et de fonctionnement contre-productifs, voire destructeurs, avec tous les pièges qu’ils contiennent.
Votre album comprend des moments très purs avec un piano doux, presque classique (digne de Chopin) sur "From the Depths", est-ce votre inspiration la musique classique ?
Waouh,
Chopin, rien que ça ! Nous citons la musique classique comme une de nos influences. En réalité, c’est surtout François (notre ancien claviériste) qui revendiquait cela. En ce qui me concerne, mes influences sont plutôt orientées jazz car c’est mon bagage musical (j’ai étudié le jazz pendant 2 ans). J’aime beaucoup le classique mais ma culture est bien pauvre, je dois l’avouer. Mais finalement, qu’il soit jazz ou classique, c’est surtout le piano que j’aime. Cet instrument est sublime et véhicule des émotions fortes, profondes, et me touche davantage que bien d’autres instruments.
Comment avez-vous réussi à intégrer ce piano, à le mettre en lumière au milieu de grosses guitares bien grasses ?
C’est un peu tout le challenge de
Sanctuary. Etre sombre et groovy, intriguant et énergique en même temps. Ce n’est pas aisé, car souvent, quand on va vers des riffs puissants, rythmés, l’aspect sombre peut facilement s’atténuer. C’est justement là que le piano joue un rôle intéressant, car il peut être percussif (bien plus que les strings) tout en apportant une harmonie riche.
On a l’impression qu’il y a un fil rouge sur cet album, est-ce le cas ?
Oui, absolument. "Resilience" raconte les pérégrinations mentales d'un être en lutte contre lui-même, ses victoires et ses rechutes. C’est un cheminement qui oscille constamment entre désespoir et rage de vivre. Tout se suit de manière logique. C’est un concept album, en quelque sorte.
Vous avez intégré des passages jazz à la manière de Farmakon. Avec ces sonorités jazzy, êtes-vous un groupe prog, ou simplement héritiers de Cynic, Atheist, de groupe qui ont éclaté les limites du genre ?
J’opterais plutôt pour la première option.
Cynic et
Atheist ne constituent pas particulièrement des influences pour nous. J’ai beau avoir écouté ces groupes, je n’ai jamais trop accroché. Pour le coup, je ne connaissais pas
Farmakon, j’ai donc pris le temps d’écouter tout en rédigeant cette interview, ce n’est donc pas une influence non plus (rires) ! Mais oui, une fois de plus, l’appellation prog nous convient bien. Nous en écoutons tous pas mal (
Opeth,
Pain of Salvation,
Leprous,
Porcupine Tree...) et ça a clairement une influence sur notre façon d’écrire.
A ce titre, nous venons tout juste d’apprendre le décès d’un des plus grands bassistes du death, Sean Malone, comment avez-vous vécu cette disparition ? Qu’est-ce qu’il représente pour vous musicalement ?
Comme dit précédemment, nous ne sommes pas particulièrement influencés par
Cynic. A l’évidence, cette disparition est tragique, mais je connais trop peu Sean Malone pour vraiment m’exprimer sur le personnage.
A titre personnel, j’ai été très touché par la disparition récente d’
Alexi Laiho, qui a été mon guitariste préféré pendant toute mon adolescence et qui a beaucoup contribué à mon envie de jouer de la guitare et de persévérer dans mon apprentissage. L’envie de jouer comme lui m’a habité pendant très longtemps. Bon, en réalité, j’ai pas mal décroché de
Children of Bodom après "Are You Dead Yet ?" mais l’influence de ce guitariste dans mon jeu et mon approche de la musique est colossale. Et puis, merde, 41 ans…. sérieux ?! C’est bien triste...
Est-ce que ces emprunts au jazz et classique adoucissent la rage et gomment ainsi l’immédiateté et la puissance du style death ?
Probablement. A l’évidence, nous ne sommes pas un groupe de brutal death. Mais nous n’avons pas spécialement réfléchi à la chose pour se présenter comme un groupe de “death-mais-pas-que” ou “death-en-plus-soft”. Notre musique est plutôt un concentré de tous les éléments musicaux que nous aimons et dont nous pensons qu’ils peuvent cohabiter pour servir un propos artistique cohérent.
Néanmoins ces éléments jazz s’intègrent complètement au disque, comment avez-vous réussi à les intégrer sans en faire des caricatures (comme l’avait fait Farmakon par exemple) ? Est-ce que c’est l’influence Orakle / Frédéric Gervais ?
Merci. Avoir des influences multiples est une chose, mais le plus difficile est effectivement de réussir à les articuler de manière cohérente. En écoutant
Farmakon, j’ai effectivement entendu immédiatement ce côté un peu caricatural que vous évoquez avec des changements d’ambiances radicaux (funk parfois !) et souvent sans transition. Chez
Sanctuary, nous sommes extrêmement exigeants sur les transitions. A titre personnel, quand une transition ne me plait pas, je peux en arriver à me dire que le morceau est pourri, dans son intégralité. A l’inverse, les transitions réussies subliment un morceau d’une manière inégalable, à mon sens. Donc on passe du temps sur l’articulation des morceaux, les structures, les ponts, les breaks, jusqu'à ce que ça nous plaise. Les transitions ne doivent pas constituer des ruptures incohérentes dans l’histoire qu’un morceau raconte. Pour parler spécifiquement des éléments jazz, cela faisait longtemps que je voulais créer une ambiance que je qualifierais de “dark jazz”, dans lequel le piano joue un rôle prépondérant, un peu dans l’esprit de "Hallway of Always" de
Ulver ou bien "Love Exchange Failure" de
White Ward, pour citer quelques exemples qui me viennent.
Une fois de plus, Frédéric n’est pas intervenu dans la composition et très peu dans l’arrangement. Par ailleurs, nous n’avons pas assez approfondi
Orakle pour le qualifier d’influence.
Le disque donne l’impression d’être en apesanteur entre enfer et paradis, entre douceur et puissance brute, est-ce que c’était le but recherché ? Etes-vous fiers de ce genre de retours et du résultat obtenu ?
Oui, l’alternance entre espoir et désespoir peut être illustrée de cette manière. Moments d’accalmie, de paix, puis débauche de violence. Si c’est ce que vous ressentez, alors cela veut dire que la musique raconte bien le périple du protagoniste. Donc oui, nous sommes fiers de ce genre de retour car ça atteste que l’objectif visé est atteint !
N’avez-vous pas envie de choisir le français qui aurait pu s'intégrer facilement à votre musique symphonique et vous différencier totalement ?
Question intéressante... J’écris en anglais depuis toujours, assez naturellement. Je pense qu’il y a le côté plus universel de la langue qui entre en ligne de compte, mais ce n’est pas le seul point. J’écoute majoritairement de la musique chantée en anglais, et je crois que le fait de ne pas écrire dans ma langue maternelle me permet une certaine distanciation avec le contenu, que je trouve nécessaire. C’est difficile à expliquer, mais je crois que si j’écrivais en français, je trouverais mes textes un peu moins qualitatifs, moins crédibles. Bref, je suis plus à l’aise avec l’anglais.
Votre précédent album avait été bien accueilli, mais certains reprochaient de ne pas vous affirmer plus. Est-ce que “Resilience” est une affirmation ? Est-ce que cette résilience est ici synonyme d’affirmation stylistique ?
Oui, notre précédent album a un statut particulier. Il correspond aux toutes premières compositions de
Sanctuary. Elles sont donc antérieures à celles présentes sur "Beyond The Divine". Nous n’avons pas sorti nos morceaux dans leur ordre de création. Il est important d’avoir cela à l’esprit, car "Le Choix du Mal" est notre premier exercice de composition, avec un répertoire et un vocabulaire nécessairement plus limités qu'aujourd'hui. Forcément, il est plus difficile d’affirmer une identité propre dès son premier essai. Je pense que "Resilience" nous permet effectivement de proposer une approche plus personnelle de la musique, de la composition. Nous avons bien conscience que ce disque tranche à plusieurs égards avec ce que nous avons pu faire précédemment. Même si "Beyond the Divine" annonce déjà à mon sens les prémices du style musical qu’on révèle dans "Resilience".
Certaines critiques reprochaient à Antoine sa manière de chanter (trop linéaire et trop brutale). Est-ce qu’il a travaillé dans ce sens et pris en compte ces remarques ? Est-ce que ces critiques sont justifiées et faciles à encaisser sachant que la voix est de bonne qualité ?
Merci pour le compliment. Il est vrai qu’à l’époque de la sortie de notre précédent album, j’ai lu une chronique qui descend littéralement le chant, disant qu’il gâche tout et rend l’album inécoutable. Et effectivement, ce genre de critique n’est jamais facile à encaisser. Mais c’est le jeu. Et puis, ce n’est qu’UNE chronique. Mais effectivement, le chant était probablement notre point faible. Je reconnais que je le travaillais très peu, contrairement à la guitare, qui est mon instrument de prédilection. J’ai décidé de prendre des cours de chant, mais avant tout pour sécuriser ma technique. Et l’avantage, c’est que non seulement, je ne me fais plus du tout mal, mais ma voix a gagné en qualité et en stabilité, surtout. Elle est plus régulière qu’avant. Après, on me reproche toujours d’avoir un chant un peu monocorde, mais je ne sais pas encore beaucoup moduler ma voix. Cela viendra probablement. Mais la priorité était d’avoir une technique de base qui soit bonne et surtout sécurisée.
Ce nouvel album “Resilience” a déjà de bons retours. Est-ce que cela vous a fait plaisir, récompense vos efforts depuis l’album précédent ? Est-ce que cela est gratifiant de trouver enfin une certaine reconnaissance de votre travail ?
Oui, les retours sont excellents. Certains au-delà de nos espérances. Mais ils sont surtout beaucoup plus nombreux qu’auparavant, ce qui nous permet aussi d’avoir un aperçu un peu plus objectif de ce que les gens pensent de notre travail. Et cela, nous le devons à Ellie Promotion avec qui nous avons souscrit un contrat de relation presse, ce qui nous permet de remettre "Resilience" dans les mains de nombreux chroniqueurs/interviewers comme vous !
Et c’est en effet très gratifiant. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli et cette fierté augmente avec les retours positifs que nous obtenons. A titre personnel, j’attendais cette reconnaissance avec une certaine impatience, surtout au regard du nombre d’années d’existence du groupe.
Est-ce que vous avez quelques mots pour les lecteurs de Music Waves ?
Un immense merci pour vos questions très intéressantes et la visibilité que vous nous offrez !
J’espère que cette interview donnera aux lecteurs l’envie de découvrir Sanctuary plus en profondeur. Nous sommes disponibles partout (plateformes de streaming, Youtube, Facebook, Instagram, Bandcamp…).
A bientôt !