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STERPI (12 AVRIL 2020)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

GUITAR HERO



Pour la troisième fois consécutive, Music Waves est allé à la rencontre de Sterpi, guitariste héros et spécialiste de la surprise musicale.
ADRIANSTORK - 20.05.2020 -
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Avec Sterpi, tout peut arriver. Après avoir été fils de funk amateur de Daniel Balavoine et Philippe Châtel, Sterpi avait ouvert son armoire pour se vêtir de ses plus beaux oripeaux prog nous conviant à une belle ballade dans le cosmos. Désormais Sterpi a choisi la voie du hard rock pour faire résonner la voix de sa guitare. Une interview généreuse à lire sans risque (sauf si vous êtes bassiste).


Dans sa dernière interview exclusive, Forrest Gump nous a dit : “Les albums de Sterpi sont comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais à quoi s’attendre en les ouvrant.’’ Es-tu conscient d’être toujours imprévisible et est-ce que dans le fond cet éclectisme ne nuit pas à ton identité pour les fans qui voudraient te pister?

Sterpi : (rires) Pour les amateurs de surprises et de chocolat il y aussi les « Kinder »… Dans une certaine mesure, je suis conscient des directions musicales que je prends, mais ça n’est pas planifié. Quand je compose un morceau, je me dis rarement : « dans cette partie il faut que ça sonne comme tel ou tel artiste… » mais mes influences sont là, tapies dans le fond de mon esprit et elles émergent forcément, mélangées entre elles. Du coup, ça donne parfois des résultats où l’on a l’impression d’entendre des influences que je n’ai pas (rires). En fait, je suis mon imagination et mon « instinct » musical ; ça vient comme ça vient. A mon niveau, je ne pense pas marketing, j’aime simplement créer et construire une œuvre qui dans sa globalité est lié par les sonorités que j’affectionne ; si on fait le tour, on s’aperçoit que tout est lié. J’approfondis un peu plus cette question en prenant l’exemple d’AC/DC qui ne crée pas de surprise en utilisant toujours la même recette, mais qui est conscient de ce qu’attendent ses fans et ne déborde jamais de son cadre… Même si Angus et Cie avaient envie de changer de style, ils ne pourraient pas le faire (en tout cas pas sous le nom AC/DC) ; je ne suis pas dans cette démarche. Je sais que les gens qui écoutent mes albums ont des préférences, mais je sais aussi qu’ils ont généralement des goûts très éclectiques. Alors j’espère que ma voix et le son de ma guitare sont identifiables quelque soit l’arrangement.


Je sais que les gens qui écoutent mes albums on des préférences, mais je sais aussi qu’ils ont généralement des goûts très éclectiques.


On t’avait découvert avec "Bonheur En Stock" puis "Return To My Dreams". Tu débarques maintenant avec "Outlaw Solution For A Better World". Tes titres d’albums sont souvent positifs et évoquent des solutions de rechange dans un monde contaminé dans tous les sens du terme par l’arrivisme, l’égoïsme, le pouvoir de l’argent, le mépris des élites, etc. Est-ce qu’il n’y a pas une certaine naïveté à penser que l’on peut changer le monde avec la musique? Aurais-tu une solution, un programme pour y remédier comme semblent l’évoquer tes titres de chansons ('Rebel Girl', 'Pirate The System', 'I love people', 'Outlaws')?


Je n’aurais pas la prétention de posséder LA solution qui conviendrait à tout le monde, c’est d’ailleurs impossible, mais je pense que certains comportements et sentiments comme ceux que tu cites sont la pourriture de notre bien-être. Si j’avais une chose à revendiquer, ça serait la liberté. Certes, la mienne s’arrête là où commence celle des autres, mais je crois que c’est la chose la plus importante pour un être humain. Je ne pense pas qu’il soit naïf de croire que la musique change le monde. Pas forcément la mienne, mais l’ensemble des musiques qui ont des choses à dire. C’est vrai qu’aujourd’hui le monde de la musique est un peu devenu une pétaudière, on entend tout et n’importe quoi, néanmoins les artistes (et non pas « les  célébrités », ne pas confondre !) ont un rôle à jouer dans l’équilibre de tout ce bordel.


Sur la très belle pochette, on peut voir un mouton yuppie qui détruirait ses chaînes. Comment as-tu eu l’idée de confier cette pochette à Jack Kow et que signifie-t-elle pour toi?


J’ai eu l’idée de ce mouton qui brise ses chaînes en me demandant comment représenter l’idée d’un « Hors-la-loi moderne, qui dans le fond est une personne comme les autres… ». J’ai d’abord pensé à un montage photo, puis comme j’admire beaucoup le travail de peintre et dessinateur de Jack Kow, je me suis permis de lui demander s’il accepterait de réaliser cette vison en peinture. Ce qu’il a fait avec brio de manière simple et efficace. Jack a même fait trois tableaux, j’en ai sélectionné deux pour le design de l’album. Jack est aussi musicien (bassiste, si on peut toutefois considérer que les bassistes sont des musiciens, ha ha ! – blague de potache entre zicos) ; c’est aussi un ami de très longue date de ma compagne Alex, avec laquelle il a réalisé un recueil de textes illustrés intitulé ''A Traits De Caractères''. Quand on est entouré d’artistes, il ne faut pas hésiter à mélanger les talents.


Ton précédent album avait été imaginé pendant ta tendre enfance. Peux-tu revenir sur la gestation de celui-ci? L’as-tu composé directement après la parution de "Return To My Dreams" ?

En fait, il y a encore sur "Outlaws…" des titres composés dans ma jeunesse comme : 'Welcome' vers 1992, il n’y avait pas de texte ni de partie de guitare définie ; 'I Love People', parue en chanson cachée sur mon tout premier album de 2008 mais dans une version démo de 1999 avec peu de moyens, je me suis inspiré de cette version pour la refaire. Il y a aussi 'Voices In The Night', écrite sur une machine de chaîne de montage à l’époque où je travaillais de nuit en usine (1994) et 'My Head' qui date à peu près de la même période. Pour les quatre autres morceaux, j’ai composé pendant et après les séances d’enregistrement de ''Return To My Dreams''. Par exemple, le riff d’intro d' 'Outlaws', je l’ai trouvé après la parution de ''Return To My Dreams'', mais j’avais pondu la partie finale au piano durant les enregistrements ; tu sais, quand au bout de quelques prises tu es un peu lassé et que tu as besoin de te changer les idées… J’ai toujours plein de petites idées enregistrées sur mon dictaphone et qui n’attendent que d’être développées.


A l’inverse du précédent album hanté par ta voix et celle de Nathalie Saprani, ici tu te retrouves tout seul derrière le micro, était-ce une façon de te livrer pieds et poings liés devant nous pour montrer que tu n’avais besoin de personne?

Eh bien, il se trouve qu’avec son travail et sa vie privée, Nath n’avait plus le temps de se consacrer aux répétitions et concerts. Elle habite à une heure de route de chez moi et ça devenait compliqué pour elle. De mon côté, j’ai plus de facilité à tourner seul vu que je joue de plus en plus loin de chez moi. Pour l’album, c’est un choix d’avoir tout fait seul. Un choix guidé par mon ami Aymeric Artus (ingé-son des studios Under Road Records) qui m’a appris à me servir des logiciels adéquats pour que je puisse créer sans limite. Du coup, je m’en donne à cœur joie ! En ce qui concerne les voix, j’ai quand même opté pour les studios Under Road car je ne suis pas équipé pour cette étape délicate.



Photo Alexandra Petit


Ce nouvel album est un feu d’artifices sonore, toujours prog et qui incorpore de nombreuses sonorités éclectiques nous rappelant la démarche de ‘Bonheur En Stock’. Est-ce que finalement, le précédent album –aussi bon fut-il et il l’était - était une parenthèse de jeunesse que tu avais voulu combler – une transition réussie avant la nouvelle marche à sauter depuis ‘Bonheur En Stock’?

Tu sais, les sonorités éclectiques dont tu parles sont juste, pour moi, un petit ornement. Sur le fond des compos, je pense que cet album est plus proche de ''Return To My Dreams'' que de ''Bonheur En Stock''. Tout s’inscrit dans une continuité et je suis content de pouvoir continuer à créer de nouveaux albums, parce qu’à chaque fois on se dit que ça peut être le dernier.


‘Boundaries Revolution’ démarre dans un grand fracas comme pour mieux nous installer dans le chaos ambiant. Ce premier morceau tire dans toutes les directions : glam, psychédélique, hard rock, expérimental et avec toujours des soli de guitare décomplexés. N’as-tu pas craint de dérouter en plaçant ce morceau aux avant-postes?

Là, pour le coup c’est fait sciemment ! L’intro de 'Boundaries Revolution' a été construite pour ouvrir l’album. Et comme tu dis, ça démarre dans un grand fracas et c’est effectivement pour installer dans le chaos et réveiller l’auditeur d’emblée. Je vous avoue un secret : les power chords martelés obstinément avec le basse-batterie au début m’ont été inspiré par l’intro de 'Lazy' de Deep Purple sur la tournée "Nobody’s Perfect" ! Evidemment, je me suis juste inspiré du concept en y ajoutant une mise en bouche et un contrepoint piano/strings.


Lors de la phase de composition, est-ce que tu restes imperméable à toute influence extérieure ou au contraire tu plonges dans les albums qui pourraient influencer ta démarche?

Comme je te le disais plus haut, mes influences mélangées rejaillissent sans même que j’aie besoin de les réécouter. Il y a des centaines d’albums et de chansons que j’ai écouté des milliers de fois… Ce sont mes piliers de référence, je peux visualiser leur univers rien qu’en y pensant. Je ne dirais pas que je reste imperméable, mais je n’écoute rien de particulier pour me mettre sur une voie. Par contre, de nouvelles idées surgissent dès que j’entends quelque chose de nouveau. Partant d’une base, on peut toujours pousser plus loin.





'Voices In The Night' se montre d’abord rassurante avec ses notes entêtantes de piano mais prend vite un peu de gravité grâce à ta voix inquiète et à la guitare pressante. Alors qu’on s’imagine que tout va exploser (ce qui arrive ensuite avec un solo plus proche de Gilmour), tu prends d’abord une option proche de Camel et du jeu d’Andy Latimer avec un chaleureux solo de guitare. On retrouvera cette construction plus tard sur ‘I Love People’. Tout d’abord, ce musicien est-il une référence pour toi et ensuite était-ce une façon consciente de court-circuiter toi-même les attentes en retardant l’échéance?

Ha ha ! Tu t’attendais sûrement à entendre le solo final bien plus tôt, parce que depuis le début, on sent que ça vient. Mais j’aime bien les surprises ! (rires). Et toi-même tu me surprends en citant Andy Latimer, car j’ai très peu écouté Camel (jusqu’à présent), par contre, en ce qui concerne David Gilmour, là tu tapes en plein dans le mille ! Mais tu vois, comme je le disais plus haut, en mélangeant les influences il en ressort des résultats qui font références à des groupes que je connais peu ou pas.


En mélangeant les influences il en ressort des résultats qui font références à des groupes que je connais peu ou pas. 


Que t’ont révélé ces voix nocturnes?

Non, je ne suis pas fou ! Oui j’ai entendu ces voix dans la nuit, mais elles sortaient d’un poste de radio! (rires) Comme je te le disais, j’ai écrit 'Voices In The Night' sur une machine quand je travaillais en usine, de nuit. C’était un boulot laborieux et répétitif mais on avait le droit d’écouter la radio. A chaque heure sa station de radio et son émission, et de fil en aiguille, la nuit de travail passait (oui, c’est un peu la naissance du Blues que je te raconte là !). Alors, ces voix ne m’ont probablement pas fait de révélations, mais elles m’ont appris des trucs et diverti tandis que le temps aurait pu paraître interminable. Elles m’ont réconforté et m’ont aidé à m’évader psychiquement, d’où l’idée de la chanson.


'My Head' est une nouvelle chanson musclée avec la guitare, une basse funk et le piano et quelques petites touches electro. On retrouve ces touches electro sur 'Rebel Girl' ou 'Pirate The System'. N’as-tu pas eu envie d’expérimenter un peu plus au niveau électronique et serait-ce une nouvelle piste pour le prochain album?

C’est fou comme tu vois venir le vent ! Effectivement j’ai essayé de composer en mi-rock mi-electro en vue d’un prochain album, mais finalement je préfère garder les effets electro comme des ornements, parce que d’autres font ça mieux que moi et je ne suis pas super à l’aise avec le fait de composer sur un ordinateur. Je reste attaché à mes sonorités fétiches : guitares, piano, orgues et strings… Le plus expérimental au niveau electro sur ce nouvel album c’est 'Pirate The System'. Je me suis éclaté sur celui-là ! Pour les voix, j’ai samplé celle d’un robot-traducteur et l’ambiance délivre un message sans parole… Parce que je pense que si une révolution survient un jour, elle passera en partie par le système informatique mondial. Toujours est-il que ça reste une expérimentation musicale et que je n’ai pas très envie de composer tout un album dans ce genre.


Tout au long de l’album, le chant y est assez magnétique, ta voix transmet un peu de colère, de l’espoir, du doute, comment réussis-tu à mettre en bouche ces émotions?

J’ai du mal à être satisfait de ma voix. Mais quand j’écoute certains chanteurs, je me rends compte que ce qui me plaît c’est souvent leurs imperfections. Alors tout simplement pour mettre en bouche les émotions, j’essaie de vivre le morceau mais en évitant les exagérations de style.


'Rebel Girl' pioche un peu partout, un peu hard, un peu electro, un peu punk mais 100/100 Sterpi. Comment fais-tu pour garder l’équilibre malgré toutes ces influences qui pourraient être bancales?

Je pense qu’une voix et le son d’une guitare peuvent être le ciment de multiples matériaux.


Cette fille est rebelle, comme le chantait également Billy Joe Armstrong, le chanteur de Green Day ('She’s A Rebel'), est-ce que tu penses que la femme à un rôle à jouer pour redorer le blason de notre société?


Oui, je le crois fortement. Derrière chaque grand homme il y a une femme disait je ne sais plus qui… Et derrière chaque grande idée aussi, bien souvent. A part madame Thatcher, la plupart des femmes ont un instinct que les hommes n’ont pas. Maintenant, je ne veux pas faire de généralité car il existe des femmes peu sensibles et des mecs plein de douceur !





Le vent se lève sur la ballade 'Welcome', était-ce une façon d’équilibrer les forces en présence en nous laissant respirer?

Oui, c’est un peu ça. Je l’ai placé au milieu de l’album comme une bulle d’air, un sas de décompression même si le sujet traité est assez dramatique. Pour les non anglophones, ça traite du sujet des réfugiés. Des gens, comme nous, qui doivent fuir leur terre natale et dont personne ne veut…


Dans la chanson 'I Love People', l’ultime solo de guitare très chargé était-il une façon de montrer combien ton amour et ta confiance en tes semblables était aussi fort?

(rires) C’est bien que tu le ressentes comme ça. Oui je voulais un final intense sur fond d’electro et un peu comme dans les symphonies avoir plusieurs guitares qui se répondent ou jouent en harmonie. Dans certains passage de ce solo, il y a jusqu’à six guitares qui jouent chacune leur rôle. C’est un peu un exercice de style!


Alors qu’on imaginait une fin assez paisible, tu prouves avec le titre 'Outlaws' que tu avais encore des cartouches et de nouvelles offrandes à lancer aux amateurs de musique et de soli de guitare. Ainsi ce nouvel album est un marathon sans temps mort, dominé par le rôle central de la guitare. On sent que tu aurais pu ajouter une heure de musique supplémentaire après ce titre et aurais été capable de retomber sur tes pattes. Est-ce que tu as dû te retenir pour ne pas déborder de générosité en bannissant certains titres de cet album (qui seraient éventuellement inclus dans les bonus)?

C’est vrai que j’ai encore des « brouillons » en réserve, mais à un moment du processus d’enregistrement, j’ai senti que j’avais la longueur idéale pour cet album-là. Il contient beaucoup d’infos et je pense que l’auditeur aura besoin de plusieurs écoutes pour vraiment entendre tout ce qui se passe. Comme je n’aime pas beaucoup les musiques répétitives et les refrains systématiques, il faut vraiment digérer cet album pour le cerner dans sa globalité.


Il faut vraiment digérer cet album pour le cerner dans sa globalité. 


Est-ce que l’on peut considérer cet album comme un album-concept?

Hmm… presque, mais pas vraiment. Mis a part que le sujet « Outlaws/Hors-la-loi… » est le fil central, mais évoqué de multiples façons. ''Return To My Dreams'' tenait plus de l’album-concept que celui-ci.


Même si tu n’es pas toujours d’accord, on sent parfois l’influence de Frank Zappa, est-ce que tu pourrais à la façon de la dernière partie de Joe’s Garage ne faire un jour qu’un album instrumental composé de soli de guitare à la manière de l’ultime titre de ton album?

Loin de moi l’idée de me comparer à un génie comme Zappa, mais c’est vrai qu’on a peut-être en commun cette manière de toucher à tout (parce que pour dérouter ses fans, Zappa n’avait pas son pareil, quand même !). L’idée d’un album exclusivement instru m’est déjà passé par la tête… Tu aimerais ça ? Alors je vais y songer (mais alors, avec le mélange electro qu’on évoquait plus haut et avec parcimonie !)


Toutefois, le Sterpi qui chante en français nous manque un peu. Aurions-nous bientôt une chance de le revoir?

Ouf ! ça va en faire du taff ! Un album instru + un album en français… vous ne me ménagez pas sur Music Waves ! J’avoue que pour le moment, je n’ai pas beaucoup de choses qui me viennent en français, mais je prends quand même des notes. Donc ce n’est pas exclu que dès que j’aurai des choses intéressantes à dire dans la langue de Molière, je le ferai… Pour le moment, je bûche sur une histoire musicale (en français) autour du virus covid19 et de la situation que nous vivons. Ça va tourner autour d’un confinement qui tourne mal avec narration et musiques et ça sera dispo sur Youtube dans les semaines à venir. Ha oui ! (Parce que je ne crois pas vous l’avoir déjà dit) j’écris des histoires (romans, nouvelles Fantastique, Suspense,…) que je publie depuis 2005 sur mon site littéraire. Du coup, je vais allier l’écriture avec la musique pour créer un genre de « récit radiophonique », genre Pierre Bellemare, tu vois ?  (rires) L’adresse du site pour les plus aventureux : http://sterpinouvelle.free.fr C’est un site confectionné avec mes petites mains, un peu fourre-tout, dans lequel je n’ai pas remis d’ordre depuis un moment !


Sur la pochette arrière on peut lire les titres des chansons et cette étrange liste : “and a lot of bonus (mp3 version, best of, bonus séquences, photos, vidéos, lyrics)’’. Pourquoi avoir sorti cet album en double édition, la simple et celle avec les bonus?

En fait, pour le moment, il n’est sorti qu’en format « Pack Usb » ; la clé USB a une capacité de 2Go, donc en plus de l’album j’ai mis des bonus. 2 best of, 3 prises alternatives du solo final de 'Welcome', des photos, vidéos, le making of et les textes des chansons. Pour permettre aux nouveaux auditeurs de découvrir mes précédents efforts. Pour le moment, il reste très peu de Pack Usb (la moitié a été vendue via le site participatif KissKissBankBank). La sortie numérique a pris du retard mais est prévue dans les semaines à venir. Et d’ici la fin de l’été, il sortira en format CD.


On t’avait laissé la dernière fois avec ton projet de Guitar In Time et tu évoquais l’idée de monter un cover group de Deep Purple en 2019, peux-tu revenir sur cette expérience, qu’est-ce que tu as réussi à faire?

Ouiiiii ! Le cover s’appelle Purple Smoke et les concerts de lancement ont eu lieu l’été dernier. Il y a un grand enthousiasme des zicos et du public. Il faut dire que je suis vraiment ravi du travail fourni par Nico (batterie), Eric (basse), Oli (chant) et Z’zo (orgue/claviers), on se croirait revenu dans les 70’s aux temps glorieux de ce groupe que je surkiffe ! Notre choix de répertoire se concentre sur la période 1970/1986 de Deep Purple. On passe en revue les albums incontournables : ''In rock'', ''Machine Head'', ''Fireball'', ''Made In Japan'', ''Burn'' et ''Perfect Strangers''. A travers les hits, mais aussi des morceaux plus rarement entendus comme 'Demon’s Eye', 'Pictures Of Home' ou 'Space Truckin'. On espère vraiment que la machine va prendre de l’essor, on est en train de mettre tout en œuvre pour la lancer !


Un dernier mot à nos lecteurs dans cette période de crise?

"Music Is The Best !" comme disait Frank Zappa! Exactement ! "Music is the best" ! On peut tout comprendre à travers la musique : les lois universelles, la spiritualité, l’empathie et on peut surtout se faire du bien en l’écoutant. Alors dans des périodes hallucinantes comme celle qu’on traverse en ce moment, elle est le meilleur remède contre la morosité. Ai-je besoin de le dire ici, à de vrais amateurs de musique ? Jouez, écoutez, dansez, vibrez ! La musique existe pour ça ! Mille mercis à toute l’équipe de Music Waves qui y porte toujours autant d’intérêt et nous partage sa passion. Bon courage à toutes et tous ! Et surtout, restez groovy! 


Plus d'informations sur http://sterpi.e-monsite.com/
 
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