Désormais majeur, DeathAwaits compte bien définitivement passer un cap avec sa quatrième livraison en date, "Rapture Smites". En enrichissant la palette de son death metal avec des accents plus modernes, le quintet lyonnais/ stéphanois a tous les atouts en main pour toucher un public de plus en plus large sans pour autant avoir vendu son âme sur l'autel du grand méchant metalcore...
Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée à laquelle vous auriez marre de répondre ?
Tommy : Généralement, la première revient à demander de présenter le groupe et quel type de musique nous jouons…
Et je ne te la poserai pas sachant que DeathAwaits existe depuis 18 ans et a 4 albums à son compte dont 3 chroniqués sur Music Waves…
Tommy : Je considère que cette interview s’adresse à un public averti…
On essaie d’apporter des éléments nouveaux et d’enrichir notre musique pour qu’elle soit plus mélodique, plus technique…
Exactement ! On sent une évolution constante chez vous, car “The Abominable” avait reçu un accueil moyen alors que “Solve Coagula” avait été très apprécié, est-ce que cette évolution constante est votre crédo ?
Tommy : Bien sûr ! On essaie avec les arrivées de nouveaux musiciens au fil des années d’enrichir le propos de notre musique. Et ça s’explique également par nos influences qui ont évolué depuis cette période. On essaie d’apporter des éléments nouveaux et d’enrichir notre musique pour qu’elle soit plus mélodique, plus technique…
Tu as évoqué les arrivées dans le groupe. Penses-tu que cette évolution est principalement due aux changements de line-up ?
Tommy : Bien sûr ! J’estime que c’est avec ce renouvellement de
line-up qu’on a pu changer la direction artistique et le son de DeathAwaits même si je pense que si le
line-up initial avait été conservé, on aurait également évolué, même si nous serions peut-être partis vers une autre direction. Mais ça contribue bien évidemment à apporter du sang neuf et de nouvelles idées qui transparaissent dans la musique...
Votre actualité est la sortie de “Rapture Smites”. Avec le recul, est-ce que vous êtes fiers du résultat obtenu ? Au regard du contenu mais également du contenant avec ce sublime artwork, est-ce que vous êtes satisfaits d’avoir cassé votre PEL pour ce résultat ?
Tommy : (Rires) Oui ! Ça valait évidemment le coup. On a essayé de proposer le produit le plus abouti possible. Pour un groupe amateur, les retours qu’on a eu sont très encourageants et soulignent la qualité presque professionnelle de ce que nous proposons. Ça valait donc le coup, même si on aurait préféré le sortir sur une structure et toucher un public aussi large que possible mais malgré tout, les retours sont très encourageants depuis octobre et on a hâte de pouvoir le défendre sur scène.
Tout cela s’inscrit dans la démarche d’essayer de faire venir DeathAwaits à une plus large audience.
Je suppose que la journée promotionnelle du jour s’inscrit également dans cette volonté d’élargir votre public ?
Tommy : Evidemment ! Ça s’inscrit dans cette optique. Nous sommes très fiers de cet album, nous pensons avoir un produit de qualité et nous faisons confiance à Replica pour la distribution/ promotion. Tout cela s’inscrit dans la démarche d’essayer de faire venir DeathAwaits à une plus large audience.
Mais comme tu l’as dit, vous êtes un groupe amateur. Avec une telle promotion, un tel produit… vous avez dû mettre les moyens financiers. Faut-il penser que vous avez tout misé sur cet album avec lequel ça passe ou ça casse ?
Tommy : Pas forcément ! Bien sûr, nous avons investi beaucoup d’argent : ça fait partie d’une dynamique collective financière. Mais on peut également compter sur le soutien indéfectible de notre
fanbase lyonnaise qui -je dois le dire- nous aide beaucoup au travers de la vente de
merchandising -nous avons sorti des coffrets collector à 40€ qui se sont tous vendus, beaucoup de T-shirts, de CDs- on a également fait beaucoup de concerts et même si ce sont toujours des frais de déplacement, on rentre toujours dans nos frais… Tout cela participe au financement du groupe !
Mais ce n’est qu’une partie…
Tommy : Ce n’est effectivement qu’une partie mais une partie non négligeable ! Et c’est aussi pour eux et pour ça qu’on continue de le faire.
Mais penses-tu que vous auriez proposé un tel album si vous n’aviez pas eu le soutien de cette fanbase ?
Tommy : Je ne sais pas. Je pense qu’on aurait toujours mis les mêmes moyens, qu’on aurait toujours déployé tout cet arsenal de promotion/ distribution mais avec beaucoup plus d’appréhension sur les retombées et sur la rentabilité du projet.
On était très fiers de ces compositions et on voulait que la production puisse leur rendre justice.
On sent qu’avec ce nouvel album, le groupe a franchi un cap en termes de qualité de production, est-ce que c’est ainsi que vous avez voulu réaliser cet album à savoir avoir un son en béton armé, mais aussi clair, précis et percutant ?
Tommy : Complétement ! On était très fiers de ces compositions et on voulait que la production puisse leur rendre justice. A cet égard, je tiens à souligner l’excellent travail de Hk au Vamacara Studio.
C’est une production qui se voulait percutante pour rendre justice aux morceaux donc, mais qui permet également de toucher un public qui n’est pas forcément très enclin à apprécier du death metal qui est plus brut, plus organique avec un son analogique… Ce n’était pas le cas dans cet album, nous voulions quelque chose entrant dans les standards US, les grosses productions qu’on entend aujourd’hui et qui touchent un public plus large mais qui permettent aussi de faire valoir un produit de qualité.
Est-ce que l’artwork va également dans ce sens : on est loin de la pochette du premier album plus proche d’un visuel de groupe de grind ?
Tommy : Bien sûr ! L’
artwork est avant tout là pour complémenter la musique et comme on a essayé de faire quelque chose de plus travaillé, de plus abouti… ça paraissait nécessaire de faire appel à un artiste qui puisse faire une pochette à l’image de la musique, qui soit plus chargée en détails. Nous sommes très contents du travail de Stan Decker sur cette pochette.
Certains ont loué la qualité des guitares solo, qui se rapprochent du death mélo et même parfois du prog, est-ce que vous avez encore une fois mis l’accent sur cet élément ?
Tommy : C’est arrivé assez naturellement avec notamment l’intégration l’année dernière de notre nouveau guitariste, Olivier qui a pu un participer à l’écriture de l’album. Et même si ça ne correspondait pas à une volonté de mettre l’accent sur les solos, ce sont toujours des éléments qui contribuent à enrichir les morceaux et à les rendre plus accrocheurs.
Même si ce n’est une volonté de mettre sur ces solos, penses-tu avec le recul que cette guitare solitaire technique va vous faire sortir du lot et ajouter un plus à votre musique ?
Tommy : Ça peut être une plus-value à faire valoir surtout dans cette scène death metal un peu brutale, sauvage qui n’est pas forcément axée sur la virtuosité mélodique.
Nous avons essayé de mettre l’accent sur cette plus-value hardcore [...]
A ce titre, votre musique fait penser à Suffocation (pour l’aspect technique), Morbid Angel, Dismember, Benediction (pour l'aspect malsain) ou parfois à Sepultura (pour les notes de thrash), est-ce que cette palette de styles et d’influences est votre personnalité ?
Tommy : Oui, oui ! Je dois dire que je me retrouve dans tous ces influences et je suis flatté que nous compares à ces groupes même si Jordan notre guitariste qui a composé l’album est plus influencé par le son moderne américain et des formations plus metalcore. Je dirais que nous avons essayé de mettre l’accent sur cet plus-value hardcore qui fait partie de cette scène avec des groupes comme Dying Fetus ou encore Misery Index…
[...] la démarche de DeathAwaits n’est pas metalcore !
En clair et contrairement à beaucoup d’autres, metalcore n’est pas un gros mot…
Tommy : Tout dépend (Rires) ! Je n’ai pas envie de dissuader l’auditeur qui serait totalement allergique à cette scène sachant que moi-même, je ne suis pas particulièrement féru de ce genre de formations.
Si ça peut en rebuter certains, la démarche de DeathAwaits n’est pas metalcore !
Tu l’as dit, vous avez des influences modernes, type metalcore. On se demandait si dorénavant tous les groupes modernes doivent intégrer le metalcore pour être dans le coup ? En gros, est-ce que ce mélange n’est pas un effet de mode ?
Tommy : (Sourire) Certainement ! Tes questions sont dures et un peu piégeuses (Rires) !
Mais oui, bien sûr que ça participe à un effet de mode et si ça ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas du tout inclus cet aspect…
Il y a un public pour DeathAwaits et je trouve tout à fait louable
qu’après plus de 15 ans de carrière, le groupe ait réussi à se
réinventer.
Après cette orientation plus moderne est pour toucher un public parce que l’intérêt de faire du old-school death metal et le jouer dans son garage est limité en termes d’ambition…
Tommy : Je rejoins totalement cette analyse. Il y a un public pour DeathAwaits et je trouve tout à fait louable qu’après plus de 15 ans de carrière, le groupe ait réussi à se réinventer.
Même si elle est très influencée par la scène moderne et metalcore, la direction artistique de DeathAwaits rencontre du succès dans la scène metal
old-school.
On peut nous reprocher d’être des vendus pour avoir pris le virage d’une
musique plus accrocheuse et aguicheuse mais [...] si [notre musique]
connaît un peu plus de succès aujourd’hui, c’est aussi grâce à ces
enrichissements.
Certains vous reprochent d’avoir du mal à sortir du lot, est-ce que vous en êtes conscients, là ou d’autres trouvent que vous avez réussi à sortir de votre zone de confort, comment analyses-tu ces avis contradictoires ?
Tommy : Je dirais qu’on a pu diviser parce que l’évolution récente du groupe peut rebuter les fans
old-school de DeathAwaits et on peut nous reprocher d’être des vendus pour avoir pris le virage d’une musique plus accrocheuse et aguicheuse mais je dirais qu’au fond, on a quand même essayé d’enrichir un maximum notre musique et si elle connaît un peu plus de succès aujourd’hui, c’est aussi grâce à ces enrichissements.
J’ai du mal à percevoir les attaques qui disent qu’on ne sort pas de notre carcan car j’estime qu’avec ce dernier effort, nous sommes parvenus à proposer quelque chose de nouveau et de différent tout en restant fidèle à nos origines ce qui est plutôt louable pour un groupe comme le nôtre.
C’est rare d’avoir un morceau long dans le death (‘Trumpeting Butchery’), pourquoi avoir choisi de faire un morceau de cette longueur ? Est-ce que c’est une marque d’un esprit progressif et/ ou transgressif ?
Tommy : Ce morceau a été composé à l’origine pour être une seule piste d’une dizaine de minutes et on a choisi de le découper…
… justement pourquoi avoir séparé ce morceau en trois phases : est-ce que c’est pour ne pas effrayer les amateurs de grindcore habitués à des morceaux de 58 secondes ?
Tommy : Tout à fait (Rires) ! Ça faisait partie de cette intention ! Un morceau de 10 minutes pour un amateur de death standard classique n’entre pas dans les canons du style. Mais malgré tout, nous trouvions que ce morceau fonctionnait très bien avec cet interlude au milieu et ce développement prolongé.
Donc oui, je me reconnais dans les termes transgression, progression dans l’écriture de ce morceau même si je pense qu’à l’écoute avec le découpage des pistes, ça fonctionne également : on peut les considérer comme des parties indépendantes.
C’est la double facette de ce titre qui peut fonctionner soit d’un bloc, soit séparément : chacun y prendra ce qu’il veut !
A ce moment précis, Olivier rejoint notre table pour continuer l'interview...
Tu tombes bien. Une question guitare : Vous êtes signés chez Solar Guitars, qu’est-ce que vous apportent ces guitares hormis d’avoir une visibilité promotionnelle ?
Olivier : D’avoir l’occasion de jouer facilement sur des putains de guitares. Il y a également une identité, une image du groupe qui découle de cette signature et puis, personnellement, c’est un accomplissement…
Malgré tout, est-ce nécessaire dans le death moderne de jouer sur des sept-cordes sachant que c’est une habitude réservée aux groupe prog/ djent ?
Olivier : En fait, je te le dis franchement, pour l’instant, la sept-cordes n’a aucune utilité !
C’est juste que Jordan avait déjà une sept ou huit cordes contrairement à moi. Et j’ai voulu passer sur une sept-cordes pour d’autres projets, pour moi. Et on s’est dit avec Jordan que pour le prochain album de DeathAwaits, il fallait intégrer cette corde et même sur cette compo, rajouter deux ou trois harmonies en live…
Pour l’instant, voilà où nous en sommes au niveau de la sept-cordes.
On a évoqué l’évolution moderne, metalcore de DeathAwaits, c’est-à-dire qu’avec l’intégration de la sept-cordes, vous allez verser encore plus du côté obscur de l’extrême…
Olivier : On a le projet de tous se laisser pousser une mèche sur le côté avec des écarteurs (Rires)…
Nous n’avons pas l’impression de le faire en trahissant quoi que ce soit parce que notre démarche est honnête
On en parlait tout à l’heure avec Tommy, ne crains-tu pas que ces évolutions vous coupent d’une certaine frange de votre public et notamment votre public original ?
Olivier : Il y a une
fanbase, un noyau de fans, d’amitiés très dur principalement lyonnais. C’est un thermomètre absolu.
Nous n’avons pas l’impression de le faire en trahissant quoi que ce soit parce que notre démarche est honnête. A partir de là, si on sent qu’il n’y a pas de déception, on fonce sans se poser la question.
Pourquoi avez-vous voulu réinterpréter le mythe des quatre cavaliers de l’Apocalypse et le moderniser ? Comment moderniser ce mythe ? Est-ce que ces quatre cavaliers, c’est aussi un clin d’œil au Four Horsemen de Metallica ?
Tommy : A l’origine, c’est Florian (NdStruck : chant) qui est arrivé avec cette idée de concept des quatre cavaliers qui est un mythe qui a été vu et revu et très travaillé dans la musique extrême. L’écriture n’a pas été facile parce qu’on était dans des sentiers battus mais tout de même, il y avait une volonté d’appréhender des enjeux contemporains.
On a essayé d’attribuer à chaque cavalier un fléau de notre société moderne. On retrouve le capitalisme sur des titres comme ‘Loot Thy Neighbour’ ou ‘Better Think Twice’, la guerre avec le triptyque ‘Trumpeting Butchery’ mais également les catastrophes écologiques ou encore l’avènement des nouvelles technologies et la mort de la pensée…
Ce sont des sujets qui collent à la musique mais nous n’avons pas du tout l’ambition d’écrire des textes politiques : nous décrivons plutôt une ambiance malsaine !
Olivier : Tous ces thèmes sont ressortis comme un constat et l’image des quatre cavaliers était bien pratique pour articuler l’album.
Tommy : Ça a également tout l’intérêt d’apporter un petit côté mystique. Les paroles du dernier titre reprennent des versets de la Bible et même si on ne fait pas du black metal non plus (Sourire), ça apporte une petite patte originale et ça dénote dans le paysage thrash très politique.
Justement avez-vous lu ou relu la Bible pour vous inspirer ?
Olivier : Pour être honnête, absolument pas !
Tommy : On trouvait ce verset classe tout simplement !
Quelle est cette médiocrité que vous dénoncez dans ‘Shrine Of Mediocrity’ ?
Olivier : C’est la mort (Rires) !
Tommy : Ce titre a des paroles un peu plus nébuleuses que les autres. A l’origine, Florian avait envie de parler de la mort de la pensée que j’évoquais tout à l’heure, qui est assez difficile à décrire : c’est un thème qui regroupe la bêtise ambiante qu’on voit aujourd’hui, la téléréalité, les écrans qui envahissent nos vies… Ce sont les thèmes qui sont abordés dans ce morceau et cette médiocrité a pris le pas sur la réflexion, les modes de pensée du 20e et 19e siècle qui ont été sacrifiés…
De la même façon, quelle est cette décadence à laquelle vous faites référence dans ‘Barbaric Decadence’ ?
Tommy : C’est un petit peu la même chose. Comme j’écris les paroles, d’une certaine manière, on peut faire des parallèles entre certains titres -c’est toujours un petit peu le même vocabulaire qui apporte une teinte sur l’ensemble de l’album- à savoir cette même décadence de la société moderne…
Est-ce que cet album personnifie le réveil de la force, le réveil des forces sombres ou est une ode aux forces du côté obscur ?
Olivier : Les questions sont vachement travaillées ! Je me trompe peut-être -je ne suis pas le plus calé sur les paroles précisément- mais je dirais que cet album est beaucoup plus un constat qu’un engagement. C’est plus une photo de ce que nous voyons et comment le rendre lyrique, le jouer, le chanter qu’un engagement dans un sens ou un autre.
Mais le constater, en parler n’est-ce pas un engagement en soi ?
Olivier : L’engagement est implicite. A partir du moment où tu mets le doigt dessus, tu estimes qu’il y a un problème et si tu appelles ça un problème, c’est déjà orienté ! Après, ce qu’il faut faire, ce que nous aurions dû faire ou ne pas faire, ce n’est pas le sujet…
Qu’attendez-vous de cet album qui donne l’impression d’un virage dans la carrière du groupe au regard des moyens investis ?
Olivier : On attend toujours le mieux.
La difficulté est de rester !
Mais qu’est-ce que le mieux pour un groupe comme DeathAwaits ?
Olivier : En termes de visibilité, aujourd’hui, c’est très compliqué dans le sens où on est très vite visible mais on est très vite noyé dans cet océan de groupes tant c’est saturé. La difficulté est de rester ! Le but est donc de rester et d’un point de vue plus concret, de s’exporter un maximum, de tourner à fond… mais c’était déjà la démarche amorcée sur "Solve Coagula" : le groupe avait pris un tournant plus actif.
Mais selon vous, quels sont vos idées pour pérenniser le groupe : sortir des EPs à horizons rapprochés, des vidéos… ?
Olivier : Typiquement dans la veine de ce que tu dis, nous avons bossé nos lives de façon qu’ils soient entièrement sous projet dans le sens où Tommy est au clic du début à la fin du concert, on a nos lights qui sont programmés avec la musique… Ca fait partie des trucs qui font la différence entre un groupe super et un autre tout aussi super mais qui a des lights qui collent avec la musique et que ça pète avec les machines à fumée…
Tommy : Ça fait particulièrement la différence dans des salles un peu plus petites ou avec une influence moyenne…
Olivier : En revanche, c’est du matos et du temps d’installation… Ça a beaucoup d’avantages mais c’est un gros investissement en termes de contraintes parce qu’en live, tu n’as plus le droit de te tromper, de louper un départ… mais on ne perd pas de liberté pour autant…
Et puisque nous en sommes à parler de lives, quelles sont les prochaines dates ?
Tommy : On sera le 24 janvier à Dijon. Vous pourrez également nous retrouver en première partie d’Ultra Vomit à Saint-Etienne le 14 février. Le lendemain, on sera à Montpellier. Et on fera quelques apparitions en festival au printemps prochain notamment au Licorne Fest à Rennes le 3 avril aux côtés d’Atlantis Chronicles et Citotoxyn. Et vous pourrez nous voir au Necksplosion Fest le 2 mai à Tétanges, au Luxembourg.
Olivier : Et deux dates en Suisse, à Lausanne et Genève les 24 et 25 avril… Et ce ne sont que les dates concernant le premier semestre, d’autres dates sont à venir…
Nous avons commencé par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?
Tommy : Je ne sais pas.
Olivier : Savoir si ce que je fais avec DeathAwaits me plaît…
Tommy : En effet, je serais content de pouvoir dire à des artistes -qui ont des projets ou des groupes- qui lisent cette interview qu’avoir un groupe, faire partie d’un collectif, c’est quelque chose qui apporte beaucoup d’équilibre dans ma vie au quotidien. C’est un projet très stimulant et une expérience humaine super cool : être dans un groupe, d’une certaine manière, c’est avoir une coloc’ à cinq !
Olivier : C’est totalement ça !
Tommy : Et ça a complétement changé mes rapports humais et ça m’a permis de faire beaucoup de rencontres dans le milieu… C’est très intense et très riche. Je conseille à qui que ce soit qui serait musicien et qui aurait le projet de se lancer !
C’est un très beau mot de la fin… Merci !
DeathAwaits : Merci beaucoup !
Merci à ThibautK pour sa contribution...