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TITRE:
WELCOME TO HELL(FEST) (30 SEPTEMBRE 2019)
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
HEAVY METAL
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A l'occasion de la réédition de l'intégrale de Welcome to Hell(fest), nous avions rendez-vous avec ses auteurs...
STRUCK
- 21.10.2019 -
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Au moment où HyperdumpStory ouvre le chapitre de ses aventures loufoques au Hellfest, nous avions rendez-vous avec les auteurs du Welcome to Hell(fest) qui prévoit une réédition spéciale de son intégrale mais avant cela il faut valider le crowdfunding dans sa dernière ligne droite...
Enfin une BD sur le HellFest, comment se fait-il que ce ne soit que maintenant…
Sofie von Kelen : … Ecoute, on a commencé en 2012 (Sourire)…
… et plus largement, pourquoi le rock n'a pas autant de BD que cela (hormis Margerin ou la BD sur les Ramones...) ?
C’est vrai que ce côté un peu BD reportage, carnet de voyages, live report dessiné… ça n’a pas vraiment été fait ! L’idée m’est venue parce qu’en 2012, j’allais au Hellfest tous les ans pour Abus Dangereux -le gros fanzine rock indé- pour lequel je pondais un live report de quatre pages tous les ans et mon boulot alimentaire était critique de bandes dessinées : j’ai travaillé pendant 14-15 ans comme critique de BD…
Je chroniquais beaucoup, la BD reportage connaissait un essor, le carnet de voyages aussi… Et du coup, je me suis dit pourquoi ne pas mêler les deux. Effectivement, ça me paraissait bizarre que personne n’ait pensé à faire des live reports dessinés du Hellfest…
Même si le metal et la BD sont
intimement liés [...] dans la manière de faire les choses, ce sont deux mondes
complétement différents !

Comment l’expliques-tu ?
Même si le metal et la BD sont intimement liés -beaucoup de musiciens et amateurs de metal sont amateurs de BD- dans la manière de faire les choses, ce sont deux mondes complétement différents !
Je ne vais pas te ressortir le cliché du dessinateur de BD un peu agoraphobe qui reste dans son atelier mais nous ne sommes pas loin de la réalité et je l’ai constaté avec Johann (NdStruck : Johann Guyot, le dessinateur). Finalement, il y a peu d’auteurs de BD qui sont de vrais festivaliers : ce sont deux mondes un peu différents ! D’ailleurs, j’ai proposé avec Johann de travailler sur ce projet et son premier réflexe a été de refuser : il ne voulait pas que je le traîne dans un endroit avec de la foule… Les festivals n’étaient pas du tout son truc. Je lui ai proposé de quand même essayer une année pour voir et si c’était trop difficile, on arrêtait… Et finalement, il y a pris goût !
On s’est dit qu’on allait arrêter parce qu’au bout de trois volumes, on prenait le risque de se répéter !
Tellement pris goût que nous nous rencontrons pour la réédition de l’intégrale…
Exactement ! On s’est dit qu’on allait arrêter parce qu’au bout de trois volumes, on prenait le risque de se répéter : ça devenait de plus en plus dur de trouver des groupes dont on n’a pas déjà parlé dans les volumes précédents et le Hellfest reste le Hellfest, il n’y a pas grand-chose de nouveau !
On a abordé à peu près tous les aspects et vu qu’il y avait de grosses différences de format, de qualité d’impression, de qualité d’infographie entre les trois volumes : on a décidé de tout remettre à plat et de faire un beau volume en rajoutant les années 2018 et 2019, un cahier graphique : on rajoute 30 à 40 pages de bonus et on fait un beau gros bouquin qui va faire plus de 300 pages avec une couverture cartonnée ! On voulait faire un bel objet !
Un bel objet pour clôturer…
Exactement ! Et il sortira l’année des 15 ans ce qui nous paraît un bon timing.
Cette BD se veut elle aussi une encyclopédie illustrée sur l'histoire du Hellfest et voire plus sur le rock, le metal en général ?
Pas du tout ! On raconte notre festival et nous sommes très partiaux (Rires) ! Sauf les chroniques et les interviews qui restent du travail de journaliste, le reste, à savoir les anecdotes et notre manière de voir les choses, c’est notre festival : on raconte nos aventures qui ont connu trois phases. Au début, moi en tant que journaliste et Johann en tant que festivalier néophyte. Ensuite, j’ai arrêté de bosser pour Abus Dangereux, donc les années suivantes, c’était plus tous les deux en tant qu’auteurs. Et les dernières années, nous étions tous les deux en tant qu’auteurs, éditeurs et exposants vu que depuis deux ans, nous tenons un stand. Ce sont les trois visions différentes du festival !
Est-ce qu’une telle BD signifie que le metal se démocratise enfin et enfin en faire un style musical fréquentable ?
Fréquentable ? Je ne sais pas vu que je n’estime pas qu’il ait été non-fréquentable…
Mais le fait qu’il se démocratise ? Oui ! Quand on voit le succès de Welcome to Hell(Fest) en librairie, on se dit qu’il y a un lectorat même de non-métalleux. En festival, il y a beaucoup de non-métalleux qui nous l’achètent en nous disant qu’ils trouveront bien quelqu’un à qui l’offrir…
Le Hellfest en soi a beaucoup contribué à la démocratisation du metal en Europe

Quand je parle de fréquentable, c’est aussi l’image du métalleux qui est celui propagée par le Quotidien du mec avec sa bière à la main qui montre son cul, qui remplace l’image du sataniste qui sacrifiait des poulets à la gloire de Satan…
Je pense également que le Hellfest en soi a beaucoup contribué à la démocratisation du metal en Europe, c’est un festival qui a une exposition médiatique qui est énorme : personne ne peut passer à côté du Hellfest ! Même quand on est complétement paumé dans sa campagne, on sait à peu près ce qu’est le Hellfest…
… notamment ceux basés à Clisson…
Oui (Rires) !
Et donc finalement selon toi, et tu y as un peu répondu, cette BD s'adresse-t-elle à un public particulier uniquement fan de metal ou du Hellfest ?
En fait, quand on a commencé, on ne s’est pas posé la question de la cible au début. On voulait juste raconter nos aventures, on s’est dit qu’on verrait bien à qui ça plaira… Avec le recul, cela me paraît à la fois marrant et aberrant… mais je suis contente que ça se soit passé ainsi parce qu’on ne s’est pas pris la tête et du coup, on a été sincères dans ce qu’on a raconté sans chercher à plaire ni aux métalleux, ni au Hellfest… C’est notre propre ressenti !
Comment avez-vous réuni autant d'information sur les groupes et le Hellfest ? La seule explication que vous auriez participé à toutes les éditions ne suffit pas, avez-vous interrogé les organisateurs, spectateurs ? Comment se sont déroulées vos recherches ?
Alors, je n’ai pas assisté à tous les Hellfest, j’en ai raté quelques-uns. J’ai participé au dernier Fury Fest, j’ai raté les trois premières éditions à Clisson -je suis arrivée au bout de la quatrième- mais je connais quand même bien le festival.
En fait, on a un mode de fonctionnement assez simple : nous y allons tous les deux mais finalement, nous sommes rarement ensemble parce qu’on n’aime pas forcément les mêmes groupes : Johann est plus branché metal extrême et punk alors que je suis plus branchée heavy, hard et vieux trucs seventies, stoner… Du coup, chacun y va et récupère de la matière comme il peut c’est-à-dire que de mon côté, j’avais parfois un appareil photo, un enregistreur, un carnet de notes… Johann avait un carnet de croquis, il prenait des notes…
Chacun récupère sa matière, on rentre, chacun rajoute de la matière par la suite : Johann en regardant les vidéos replay sur Arte pour refaire des dessins supplémentaires… De mon côté, beaucoup de choses ont été faites a posteriori : les témoignages de groupes comme Venom dont je voulais qu’ils disent quelque chose pour Welcome to Hell(Fest), je les ai contactés, ils ont été super gentils et collaboratifs…
Et une fois qu’on a récupéré toute cette matière sur place ou a posteriori, on se retrouve à l’atelier avec tout notre bordel et on voit comment on organise ça… et généralement c’est à ce moment que le graphiste a envie de se pendre (Rires) !
Vous faite le choix du noir et blanc, pourquoi un tel choix ?
C’est une décision de Johann et j’étais tout à fait pour ! Même s’il fait beaucoup de couleurs à côté -il fait de la BD jeunesse, des planches de BD sur mesure, des fresques à la demande- pour tout ce qui touche le rock, il a une sensibilité plus noir et blanc ce qui lui permet d’explorer plusieurs types de traits : le croquis brut, le croquis un peu plus travaillé genre dessin de presse, le trait de pinceau hyper contrasté ou plus récemment dans le dernier volume, le lavis à base de dilutions d’encre…
Mais dans le cadre de cette réédition, vous n’avez été tentés d’inclure une ou deux planches en couleur ?
Non, parce que ça a été conçu en noir et blanc et ça aurait bizarre que ce soit recolorisé après. Et tout simplement aussi pour des raisons de coûts, effectivement, nous aurions pu inclure quelques pages en couleur mais pour l’imprimeur, ça équivaut à faire tout le livre en couleur… Déjà que pour l’intégrale en noir et blanc, les coûts sont faramineux -300 pages avec couverture cartonnée c’est déjà extrêmement coûteux- on a donc décidé de s’en arrêter là (Sourire)…
Les dessins sont différents selon les petits apartés et les dessins des groupes plus précis, qu'est-ce qui explique ces différentes approches (plus réalistes pour les groupes, un peu caricatural pour le reste) ?
Johann dessine au feeling selon la scène, selon son vécu de la scène. On remarquera que les scènes comiques sont généralement croquées de manière un peu plus libre, c’est un dessin un peu plus lâché et les grandes illustrations qui sont censées poser soit l’image d’un groupe soit le moment de la carrière d’un groupe soit le moment d’un concert… sont plus travaillées.
Est-ce que cela a été facile de croquer tous ces groupes et quel est lequel qui a été le plus difficile à dessiner ?
D’après ce qu’il m’a dit, croquer sur place, ce n’est pas facile surtout quand il commence à faire nuit. Et ce qui lui avait paru difficile, c’étaient les croquis pendant les interviews : au début et surtout sur le tome 1 -dans lequel j’étais encore journaliste pour Abus Dangereux et donc je faisais des interviews que je raconte- il y a beaucoup d’interviews d’artistes qui impressionnaient Johann. Il était tellement nerveux qu’il n’arrivait pas à dessiner (Rires) !
Et quels artistes en particulier ?
Je pense à Pentagram, Saint Vitus… mais depuis il s’est détendu, il s’est habitué à côtoyer les musiciens de ses groupes cultes mais ça n’est pas devenu une habitude pour autant (Rires) !
Et finalement que vient faire Christophe Maé dans cette galère et dans le volume 2 plus précisément ?
On s’est dit que ce serait sympa de mettre la playlist de ce que nous écoutions soit chez nous, soit à l’atelier en travaillant… Et le graphiste a énormément travaillé chez lui, dans son studio à la cloison très fine et dont la voisine écoutait Christophe Maé à longueur de temps…
Je vois également que tu portes un T-shirt Blondie…
… je suis fan de Debbie Harry qui est une icône féministe rock !
… avec qui Music Waves est lié vu que l’auteur de sa biographie française est un de ses chroniqueurs (NdStruck : "Blondie - Living in the Real World" d'Adrianstork)…
Vous avez bien de la chance d’avoir eu accès en avant-première et d'être lié à un tel livre (Sourire) !
Pourquoi passer par du crowdfunding quand on sait que les précédents tomes sont épuisés, on se dit qu’un éditeur aurait pu être intéressé par votre projet d’intégral ?
Il faut savoir que les deals avec les éditeurs sont de plus en plus difficiles. Pour caricaturer, nous avons déjà une maison d’édition, si on passe par un autre éditeur intermédiaire, avec d’autres intermédiaires que sont les libraires et le diffuseur… à la fin, il ne nous restera plus rien et nous n’aurons plus la mainmise sur ce qu’il y a dans le bouquin…
On avait le choix soit de signer avec un éditeur indé et dans ces cas-là -comme nous avons une maison d’édition indé- autant le faire nous-mêmes, soit de signer avec un gros et les conditions sont trop contraignantes.
Quelles seront les contre-parties pour ceux qui répondent au crowdfunding ?
On a soigné les touts petits budgets à qui on propose des ex-libris éditions limitées dédicacées, on propose des caricatures au format numérique pour faire une photo de profil, des T-shirts, des sacs… Et ensuite, on passe au bouquin en lui-même qui sera au prix librairie c’est-à-dire 30 euros plus les frais de port de 8 euros. On s’engage à ce qu’il soit livré et dédicacé avant noël : ceux qui veulent des cadeaux de noël n’hésitaient pas, on reçoit les bouquins début décembre, on aura donc largement le temps de les dédicacer et les envoyer avant noël !
On a besoin de soutien !

Où en êtes-vous du crowdfunding ?
Nous en sommes au début, il nous reste quelques jours et on a besoin de soutien parce que la somme est quand même importante…
Cette promo n’arrive-t-elle pas trop tard ?
On sait que les articles, les vidéos de cette journée promo sortiront plus tard, plus au moment de la sortie du bouquin… mais nous demandons aux médias de nous faire une toute petite news pour dire qu’il reste quelques jours de crowdfunding et qu’il faut que les gens soient derrière nous.
Avez-vous défendu votre BD au festival d'Angoulême ?
Bien sûr, tous les ans ! J’y travaille depuis 16 ou 17 ans en tant que journaliste BD, Johann y est également depuis très longtemps avec son autre maison d’édition Croc en Jambe qui fait plus de la jeunesse et du carnet de voyage…
Donc oui, notre BD est dans notre stand depuis le début : ça marche très, très bien au festival d’Angoulême. Les deux endroits où ça marche le mieux, c’est le Hellfest et Angoulême !
On en a un peu parlé mais quels sont les groupes dont vous êtes le plus fans et qui vous ont le plus marqués ?
En interview, l’interview avec Clutch et Neil Fallon… Je ne sais pas pourquoi mais j’ai trouvé que c’était une personne exceptionnelle avec une approche de la musique exceptionnelle : j’ai rarement eu une discussion aussi intéressante en interview avec un artiste !
En live, deux concerts m’ont vraiment marqué : Primordial qui était arrivé en retard mais qui a quand même tenu à jouer 20 minutes alors que les régisseurs leur déconseillaient, en 20 minutes, ils ont fait un truc hallucinant ! Et Wardruna parce que Wardruna sur scène, c’est toujours démentiel ! Et j’aime également toutes les vieilles gloires des seventies : Blue Öyster Cult, Uriah Heep, Lynyrd Skynyrd… parce qu’on ne se sait jamais si on les reverra, donc j’en profite à chaque fois le plus possible !
Et aujourd’hui, tu es de l’autre côté de la barrière pour cette journée promo : comment vis-tu la vie d’interviewée ?
(Sourire) En fait, je ne vois pas de différence : j’arrive à switcher (Rires) ! Ce n’est pas tellement différent !
Tu disais en début d’interview que cette intégrale marquait la fin de l’aventure Welcome to Hell(Fest) : et maintenant ?
On a plusieurs projets qui n’ont rien à voir avec le Hellfest… Johann de son côté aux éditions du Blouson Noir va sortir un recueil d’illustrations basées sur les moments clés de l’histoire du rock, il illustre également un petit livre fait par un auteur bordelais sur les anecdotes occultes du rock des années 1980 -rien à voir avec le metal- qu’ils vont essayer de proposer à un autre éditeur. Et moi, je vais m’inspirer de ce format pour faire quelque chose avec Johann, le même format de livres illustrés mais pour parler du proto heavy : Comment est-on passé du british blues au hard ? Comment est-on passé des Rolling Stones à Led Zeppelin puis à Black Sabbath ? J’ai déjà commencé à écrire dessus, j’ai quasiment déjà toute la matière… tout cela est le résultat d’ensemble d’anecdotes et de hasards incroyables qui ont fait que ça n’aurait jamais pu arriver… Ce sont des rencontres, du matériel défectueux…
Ça me rappelle encore la biographie française de "Jethro Tull- Madness in the Spring" où on voit que tout le milieu musical anglais de l’époque se connaissait et avait plus ou moins collaboré ensemble à un moment donné ?
C’est exactement ça ! C’est ça que je trouve intéressant : comment tout se recoupe et comment par de petites rencontres et de petits hasards de la vie, tu en arrives à Black Sabbath ! Pour schématiser, mon livre sera comment est-on arrivé des champs de coton à Black Sabbath (Rires) ?
Et finir avec Zeal & Ardor pour boucler la boucle…
Exactement (Rires) mais je pense que je m’arrêterai à Black Sabbath (Sourire)…
Après avoir travaillé dans le mode
illustré, je ne suis pas sûre que je pourrais repasser au mode
exclusivement écrit, j’ai envie qu’il y ait de l’image…

Tous les projets que tu as cités vous concernant me font revenir à ma question introductive : à savoir qu’il y avait peu de BD sur le metal voire le rock en général et l’expérience Welcome to Hell(Fest) vous a permis de constater qu’il y avait un public…
Exactement ! Tu vois le bouquin dont je viens de te parler, à la base, je devais le faire sous forme de bouquin -un gros bouquin sur l’histoire du heavy- mais je suis rendu compte que ce qui m’amusait c’était comment on en était arrivé là et moins le développement et après avoir travaillé dans le mode illustré, je ne suis pas sûre que je pourrais repasser au mode exclusivement écrit, j’ai envie qu’il y ait de l’image… Et j’espère que ça donnera des idées d’autres auteurs !
Et on se revoit quand pour tous ces beaux projets ?
En 2020/ 2021… Des choses vont se faire en 2020, d’autres en 2021… Et j’ai aussi en projet une biographie de Led Zeppelin et je cherche un dessinateur -à bon entendeur- : ça ne se fera pas avec Johann parce que son style de dessin ne s’y prête pas, je cherche quelqu’un avec un style de dessin plus réaliste…
(Johann arrive à ce moment)
Et comment arrives-tu à reproduire fidèlement les anecdotes de Sofie ?
Sofie : On se connaît et il sait comment je pense…
Johann : Mais parfois, nous ne sommes pas d’accord et c’est ce qui est intéressant : elle raconte quelque chose et moi en dessin, je lui réponds : "Pas du tout, c’était à chier !" (Rires) !
Je travaille très peu sur les photos mais tu avais une très belle photo de Blood Ceremony que j’avais essayé de retranscrire…
Tu es donc également photographe ?
Sofie : Oui mais actuellement, je ne suis plus photographe de live : je trouve que c’est ingérable ! Devoir shooter que sur un morceau de deux minutes trente : je ne peux plus ! Je vais essayer de vendre mon matériel et je vais me mettre à la street photo avec un petit hybride…
On a le sentiment que cette expérience Welcome to Hell(Fest) a totalement changé ta façon d’appréhender la musique et ton travail ?
Sofie : Oui ! Même si ça reste quelque part un travail de journaliste mais moi qui suis très geek du metal qui adore lire des biographies, avoir des détails, c’est vrai que travailler avec de l’image t’oblige à avoir une vision plus globale et être moins noyé dans les détails : à être plus concis finalement !
Merci
Merci à toi !
Merci à Calgepo pour sa contribution...
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