Ce soir, Popa Chubby fête ses cinquante neuf ans. Il nous a tous invité à partager cette soirée au Bataclan et il ne va pas être seul. Le concert est sold out, et même si la salle est en mode concert assis ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir remplir cette salle.
Popa Chubby a toujours jouitd’une grande popularité dans l’Hexagone et cette soirée en est encore un bel exemple. Que de chemin parcouru, et d’albums enregistrés, depuis son premier concert à Paris en 1996 au Chesterfield Café. Les années sont passées, avec des hauts et des bas, mais à l’arrivée tous les fans du bluesman du Bronx sont présents et au rendez-vous donné par celui-ci.
DAVE KEYES

Pour attendre les retardataires et débuter la soirée, c’est Dave Keyes, clavier de Popa Chubby, qui ouvre les hostilités.
Seul sur scène, avec ses claviers, il va pendant une demi-heure passer en revue des classiques du rock (au sens large du terme) et rendre hommage à quelques uns de ses illustres pairs tels que Dr John, entre autre. L’ambiance est bon enfant et Dave arrive même à faire chanter et taper dans ses mains tout l’auditoire.

Le set, au son d’un piano Honky Tonk, est enjoué. Dave va à l’essentiel et préfère une interprétation concise et énergique plutôt que d’ennuyer le public avec des soli interminables ou l’étalage d’une technique dont tout le monde se moque.
La bonne humeur étant de mise du début à la fin du set, Dave Keyes repart sous un tonnerre d’applaudissements grandement mérités.

POPA CHUBBY

Bien évidemment tout le monde est venu pour passer la soirée avec le colosse du Bronx, et dès son apparition sur scène du Bataclan, c’est une ovation impressionnante qui l’accueille.
Popa s’installe devant sa paire d’amplis (Marshall + Fender) et y restera assis tout au long de la soirée, excepté lors d’un bref moment quand son invité surprise viendra partager la scène pour un long 'Mystery Train/That’s Alright Mama' en deuxième partie du show.

Pour débuter, il attaque par 'Sympathy For The Devil' des Stones plein d’énergie et, certainement aussi, un clin d’œil à toutes ces années passées avec plus ou moins de facilité.
Il enchaine par un 'Hey Joe' revisité qui est un vibrant hommage dédié à son idole Jimmy Hendrix pour qui Popa n’a jamais caché son admiration. L’homme à la Stratocaster blanche fait ainsi un peu partie de la fête, par procuration.


Le set va durer ainsi plus de deux heures et le public ne va cesser, à aucun moment, d’exprimer sa ferveur, morceau après morceau.
C’est vraiment impressionnant et que de bonnes vibrations qui se dégagent dans un lieu où parfois encore, il reste quelques tristes souvenirs.

Aux deux tiers du concert, Fred Chapellier vient rejoindre son pote pour un quart d’heure d’échange de soli endiablés. Une fois Fred reparti dans les coulisses, Popa va également se mettre derrière son kit de batterie pour un duo de percussion échangé avec son batteur.
Le show se termine par un 'Hallelujah' plein d’émotions d’autant qu’une clameur venant de la salle entonne un 'Happy Birthday' pour l’hôte du soir.

Popa semble véritablement touché et nous donne rendez-vous sur une des nombreuses dates de cette année à venir.

Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
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