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TITRE:

MONSTER TRUCK (04 DECEMBRE 2018)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HARD ROCK



Le lendemain de leur show qui a mis le feu à l'Elysée Montmartre et quelques mois avant leur retour en Mai, nous avions rendez-vous avec deux des membres de Monster Truck....
STRUCK - 14.12.2018 -
12 photo(s) - (0) commentaire(s)

Une rencontre rock'n'roll en copie de vrais rockers qui avec ce troisième album en poche prouvent qu'ils sont un des grands groupes de hard rock à suivre...



Avant toute chose, nous voulions vous dire que vous avez mis le feu hier à votre passage à l'Elysée Montmartre…

Brandon Bliss : Et il est prévu que nous revenions l’année prochaine en mai mais nous ne ferons que des salles de la région parisienne à Savigny-le-Temple et le forum Vaureal





Nous avions rencontré Jeremy pour la promotion de "Sittin Heavy" et il nous avait avoué que vous travailliez déjà sur ce troisième album et il disait vouloir le sortir dans les deux ans parce qu’attendre trois ans comme vous l’aviez fait entre "Furiosity" et "Sittin Heavy" était trop long. Avez-vous eu moins de pression au moment de vous lancer sur ce troisième album grâce au succès de "Sittin Heavy" et la confiance que Mascot a placé en vous ?


Brandon : Pour être honnête, je ne pense pas que nous l’avons sorti aussi vite que nous le souhaitions. Nous continuons donc à faire les mêmes erreurs (Sourire) !


Quel était le plan initial ?

Brandon : Nous avons terminé la tournée de "Sittin Heavy" en juin 2017 et nous étions en studio en juillet. Les chansons étaient déjà toutes prêtes, la pré-production était déjà réalisée, nous sommes donc entrés en studio et avons enregistré 14 chansons en juillet.
Par la suite, nous avons pris 8 mois avant de nous mettre d’accord sur un agenda de sortie, temps pendant lequel nous avons enregistré les démos de nouvelles chansons…
Bref, nous avons appris pas mal de choses mais visiblement pas assez pour sortir cet album assez vite…


On dira que ce sera le cas pour le quatrième…

Brandon : … Nous verrons (Rires) ! Je ne ferai aucune déclaration comme Jeremy aime les faire parce que tu ne sais jamais ce qu’il peut arriver (Sourire).


Pour "Sittin Heavy", nous avons juste essayé d’écrire des chansons alors que pour le dernier album en date, c’était un effort conscient d’écrire différents types de chansons





Peut-on dire que "True Rockers" ce troisième album a été plus simple à composer que "Sittin Heavy" ?

Jon Harvey : Hum, non ! Non, pas vraiment ! C’était plus ou moins la même chose. Nos désirs étaient juste un peu différents.
Pour "Sittin Heavy", nous avons juste essayé d’écrire des chansons alors que pour le dernier album en date, c’était un effort conscient d’écrire différents types de chansons plutôt qu’un album qui sonne plus ou moins de la même façon du début à la fin. Il n’y a aucun intérêt à sortir trois albums qui sonnent de la même façon !
Donc, non, je ne dirais pas que c’était plus dur d’écrire des chansons pour cet album mais notre vision de ce que nous voulions était un peu plus claire. Après, effectivement quand tu te retrouves devant le mur, les choses peuvent changer mais c’est vrai que le processus d’écriture était plus simple que sur "Sittin Heavy".


Il n’y a aucun intérêt à sortir trois albums qui sonnent de la même façon !





Jeremy nous a dit que sur "Sittin Heavy" figuraient des idées provenant de "Furiosity". Est-ce également le cas sur cet album ?

Jon : Absolument ! ‘Thundertruck’ est un des titres que nous avons écrit pendant "Sittin Heavy". Mais ce sont des choses qui arrivent tout le temps. J’ai encore des titres écrits à l’époque de "Furiosity" que nous pourrions sortir sur un album à venir. En fait, c’est une question de choix et de vibrations.


Et pourquoi ne pas avoir sorti ‘Thundertruck’ sur l’album "Sittin Heavy" ?

Jon : Le morceau n’était pas encore prêt ! Ce n’était pas encore une chanson, il a fallu que nous la retravaillions pour en faire quelque chose de nouveau. Ce titre avait vraiment besoin de cela. Il faut savoir parfois être patient et se donner du temps, donner du temps aux chansons.


Toujours concernant ce titre ‘Thundertruck’, question banale : est-ce un hommage à AC/DC ?

Jon : Non, ce pourrait être le cas mais il y a une lettre de différence (Rires) ! Mais cela provient de ce riff de clavier - qui a été écrit à la base sur une guitare - nous avons donc surnommé ce titre ‘Thundertruck’ en guise de titre de travail, titre qui lui collait bien, tellement bien que Jeremy a refusé de lui donner un nouveau nom par la suite.


Chaque titre d’album de Monster Truck sonne comme une déclaration. Mais êtes-vous vous-mêmes de vrais rockers ?

Brandon : (Rires)

Jon : Bien sûr ! C’est une sorte de blague que nous faisons entre nous en disant que nous le sommes de façon sérieuse (Sourire).


Mais qu’est-ce qu’un vrai rocker ?

Jon : En fait, tu es un vrai rocker à partir du moment que tu te sens comme tel. Tout dépend de ce que te dicte ton cœur : si il dit que tu es un rocker, tu l’es ! Mais c’est également un moyen de s’identifier à un groupe de « vrais rockers » afin de s’amuser ensemble.


Il était temps de faire quelque chose d’un peu différent, il était temps de prendre quelques risques, travailler avec de nouvelles personnes et écrire des chansons qui ne sont pas exactement ce que notre public attend de notre part.





Comme les précédents albums, "True Rockers" est un savant mélange d’énergie et de feeling, entre classic rock, heavy, stoner et blues. Mais sur cet album, on ressent une envie de se renouveler, d’expérimenter, non ?

Jon : C’est vrai ! Nous avons décidé de prendre plus de risques que nous n’aurions probablement pas pris par le passé mais je pense qu’il était temps de le faire. Il était temps de faire quelque chose d’un peu différent, il était temps de prendre quelques risques, travailler avec de nouvelles personnes et écrire des chansons qui ne sont pas exactement ce que notre public attend de notre part. La pire des choses à faire serait de sortir un album et que le public dise : "Oh mais il sonne exactement comme le précédent !".


Mais certains groupes ont réussi toute une carrière en sortant le même album et je pense à AC/DC…

Jon : … oui mais seulement quatre albums sont vraiment bons… Ils ont sorti 17 albums mais seulement 4 sont vraiment bons. Attention, j’adore AC/DC -"Back in Black" est un album iconique- mais il faut dire les choses, ils font la même chose encore et encore. Et quand tu y réfléchis bien, seulement 4 ou 5 albums d’AC/DC vont retourner ton cerveau à vie et la plupart de ces albums marquants sont avec Bon Scott.
Bref, tu peux te permettre de faire cela quand tu as sorti 17 albums, ce n’est pas notre cas, nous allons attendre d’en avoir sorti 5 (Rires) !


Si ils n’ont pas pris de risque, en revanche, ils n’ont jamais déçus leurs fans, au contraire, n’avez-vous jamais craint de déstabiliser et perdre certains de vos fans en évoluant ?

Jon : Mais nous perdons tout le temps des fans ! A chaque nouvel album, certains critiquent nos chansons et décident qu’ils ne nous aiment plus. Mais cela n’a pas vraiment d’importance. En effet, que tu essaies de faire une chanson pour être en radio ou non, tu trouveras toujours quelqu’un qui détestera cette chanson. J’ai des amis qui ne savent même pas exactement ce qu’ils aiment mais je sais précisément ce qu’ils détestent.

Brandon : Les gens vont aimer ou détester pour les mêmes raisons… Faut-il vraiment s’en soucier ?


Concernant les évolutions qu’on citait, il y a des titres très mélodiques voire pop comme ‘Evolution’ qui porte bien son nom…

Jon : … (Rires) C’est vrai, nous parlions de ça entre nous l’autre jour…


… mais surtout le titre ‘Young City Heart’. Quel était le but de ces titres et cette évolution ?

Jon : Nous avions juste besoin de savoir si nous pouvions le faire. La raison est simple : il fallait juste essayer d’écrire ce type de chanson. Il n’y avait aucune préméditation. Quant à savoir si c’était un risque mesuré ou non : peu importe, c’est une expérience de laquelle on tire des enseignements.


Et maintenant que vous êtes signés chez Mascot, avez-vous un cahier des charges à respecter ?

Jon : Pas vraiment !

Brandon : En fait, je dirais que nous ne sommes pas très ouverts à cette idée. Notre groupe a toujours fonctionné en mode : "Voici ce que nous avons créé. Prenez-le tel quel ou laissez tomber !". Je ne dis pas que ce n’est pas un processus que nous ne suivrons jamais mais à ce jour, ça n’a jamais été le cas.


Dans un autre registre, on citera le très bon ‘The Howlin’’, un long titre émotionnel qui montre une maturité certaine. Pensez-vous pouvoir écrire un tel titre en 2013 lorsque vous avez sorti "Furiosity" ?

Jon : Oui, je le pense ! D’ailleurs, je pense que ce titre n’est pas si éloigné de ce que nous faisions à l’époque. Mais ce qui est étrange concernant ce titre en particulier, c’est qu’il est arrivé ainsi : nous n’avons pas vraiment essayé de faire quoi que ce soit, nous avons juste laissé faire.
Je trouve que c’est une super chanson organique et je n’ai pas souvenir d’avoir enregistré un titre aussi facilement, généralement, je ne retiens que les choses qui me frustrent (Sourire).


Tu sembles dire que vous aviez déjà tous les ingrédients de votre recette magique mais vous n’osiez pas les mettre en musique et maintenant, avec l’expérience, vous avez plus confiance en vous et vous pouvez vous lancer ?

Jon : Peut-être ? Mais encore une fois, je dirais que le temps était venu tout simplement d’ajouter des cordes à nos titres et des trucs comme ça…
Peut-être que ce titre montre une certaine maturité mais je dirais qu’il montre également une certaine forme d’immaturité. C’est vraiment un morceau très intéressant parce que les textes, la musique sont venus très facilement mais nous aurions pu le faire bien avant, nous n’avons pas du tout changé notre façon de composer pour ce titre.


Nous pourrions vraiment écrire un album à la AC/DC qui traiterait de fêtes, de boissons, de sexe… mais je ne pense que cela intéresse les gens





Grâce à ces expérimentations, cette évolution, on a le sentiment que la recette de Monster Truck a gagné en âme. Etes-vous d’accord ?

Jon : Oui ! Et je dirais qu’elle a encore plus besoin ! Nous essayons juste d’avoir le plus d’impact possible. Les gens sont définitivement touchés par les émotions : c’est donc une bonne façon de procéder ! Nous pourrions vraiment écrire un album à la AC/DC qui traiterait de fêtes, de boissons, de sexe… mais je ne pense que cela intéresse les gens. Il faut plutôt être honnête avec soi-même et cela rayonnera dans nos albums.


Dans ces conditions, à quoi devons-nous nous attendre pour le prochain album de Monster Truck ?

Jon : Probablement, une grande partie de ce que nous faisons déjà. Mais qui sait ? Les chansons sont déjà écrites…


… Déjà ?

Jon : Oui, nous ne nous arrêtons jamais !


On parlait en début d’interview des dates de sortie d’album. Quand est prévue la sortie du prochain album ?

Jon : Quand il sera prêt ! Nous faisions des prévisions par le passé mais finalement à chaque fois que nous en faisions, elles changeaient…


Au risque de vous décevoir…

Jon : Tout à fait mais cela construit le caractère. La déception fait partie de la vie de chacun d’entre nous mais il faut savoir passer outre.


Le visuel de « True Rockers » vous présente séparément. Est-ce une façon de souligner que Monster Truck c’est quatre personnalités différentes ?

Jon : Ouais, c’est une bonne interprétation : séparés d’une certaine façon mais réunis. C’est une façon très intéressante de penser : des éléments avec leur propre identité qui forment une pièce unie.


Nous avons une vision très claire du chemin que nous devons faire ensemble dans ce groupe





Justement de l’extérieur, vous formez un groupe avec une forte identité comme Led Zeppelin ou Queen. Cherchez à développer l’identité du groupe dans ce sens ?

Jon : Je ne pense pas que ce soit conscient. C’est génial d’avoir une personnalité mais je dirais plutôt que plus nous changeons, nous grandissons en tant que personne et plus les choses grandissent que nous faisons grandissent également.
Nous avons une vision très claire du chemin que nous devons faire ensemble dans ce groupe mais les choses sont volatiles et ne cessent de changer, nous sommes sans cesse sur la route…


Tu dis être sans cesse sur la route, n’est-ce pas trop dur à concilier avec une vie de famille ?

Jon : Bien sûr ! J’ai un fils de 3 ans et ce n’est pas facile… Mais je pense que ça marche parce que je fais cela comme si je faisais un autre boulot.
Aujourd’hui, ça fait six semaines que je ne l’ai pas vu. Mais par exemple, je ne l’ai pas beaucoup vu la première année mais j’étais présent pour sa deuxième année et aujourd’hui, je manque pas mal de temps avec lui pour sa troisième année (Sourire)… Oui, c’est super dur, mec mais il faut que je le fasse ! Imagine les regrets que j’aurais si je devais arrêter et rester à la maison, je ne pourrais pas supporter cela, cela me hanterait jusqu’à ma mort !


Et à 3 ans est-il fier de son père ?

Jon : Il l’est (Rires) ! On m’a dit qu’un jour à l’école, l’instituteur est venu avec une guitare et a demandé qui savait ce que c’était, il a répondu : "Mon papa !" (Rires)… C’est drôle !

Brandon : De mon côté, je n’ai pas de femme, ni enfant… Je n’ai donc aucun problème pour tourner et aller aux quatre coins de la planète. C’est évidemment beaucoup de travail et tu n’as pas beaucoup de temps pour toi-même mais je fais ça depuis pas mal d’années et je sais comment m’y prendre (Rires) !

Jon : C’est moins… choquant aujourd’hui !


Vous donnez l’image de mecs décontractés, toujours cools mais avez-vous malgré tout un message à faire passer dans votre musique ? Quels thèmes développez-vous dans « True Rockers » ?

Jon : Nous essayons juste de délivrer un message d’être humain. Nous ressentons tous des choses, nous prenons du plaisir, parfois, les moments sont moins drôles… Nous développons sur chaque album le même message : des émotions humaines qui passent par des hauts et des bas.


Cet album marque la présence de Dee Snider sur le titre ‘True Rocker’ qui ouvre l’album. Pouvez-vous nous expliquer cette rencontre ?

Jon : Il a entendu parler de nous…


Tu es en train de me dire…

Jon : … Oui, c’est lui qui nous a contactés…

Brandon : … sur Tweeter !

Jon : Il a écrit : "Hey ! Je vous kiffe les mecs !". Et moi, je me disais que c’était cool et j’ai contacté les autres membres en disant que je venais d’échanger avec Dee Snider sur Tweeter. Et on s’est dit qu’il fallait bien évidemment dit qu’il fallait faire quelque chose…
Il a été super cool, nous aimons les mêmes styles musicaux ce qui est amusant quand on sait qu’il a 60 ans et nous 30. C’est un mec vraiment génial ! Nous avons beaucoup échangé puis nous nous sommes rencontrés.
Et quand finalement, nous avons eu un morceau à lui proposer, nous l’avons contacté en disant que nous avions un titre qui s’intitulé ‘True Rocker’ et qui aurait eu besoin d’un invité, il a accepté en me demandant ce que je voulais qu’il fasse. Je lui ai plus ou moins expliqué, il m’a dit : "Ok, cool, je reviens vers toi !". Il m’a renvoyé le truc et voilà ! Ce n’est pas plus compliqué que ça, c’en est même drôle de constater à quel point c’était simple (Sourire) !


Quel sera l’invité sur le prochain ?

Jon : Je ne sais pas, il y a tant de personnes avec qui nous aimerions travailler mais cela dépend beaucoup des disponibilités de chacun…


Mais quel serait l’invité ultime ?

Jon : Honnêtement, je ne sais pas.

Brandon : Mais je dirais qu’un invité comme Slash serait parfait pour la musique de Monster Truck.


Et vu que vous avez tourné avec lui…

Brandon : … ce pourrait être une possibilité mais il faudrait que nous le contactions (Sourire)…


Vous avez joué hier avec Black Stone Cherry et la salle était complète comme en 2016 à la Maroquinerie. Comment expliquez-vous que le public français pourtant pas connu pour être un public de rock soit si attiré par votre musique ?

Jon : C’est super et nous sommes ravis mais je n’en ai aucune idée. Je dirais juste que nous avons rencontré les bonnes personnes et notre musique a parlé à toutes ces personnes.

Brandon : Je dirais que quand nous avons constaté que nous avions un public ici en France, nous nous sommes dit qu’il faudrait revenir le plus souvent possible afin d’entretenir cette base de fans et essayer de la développer. Mais effectivement le fait que le public soit présent à chaque fois est un bon signe qui nous incite à continuer dans cette voie.


Pour l’occasion, vous jouiez en première partie de Black Stone Cherry mais ne craignaient-ils pas que vous leur voliez la vedette ?

Jon : (Rires)

Brandon : En fait, cela dépend ! Nous avons planifié une tournée avec Black Stone Cherry en étant attentif à chaque date et regardant où nous étions plus populaires…

Jon : … et ils sont plus populaires que nous sur la plupart des dates (Rires) !

Brandon : Et c’est particulièrement vrai quand nous allons en Angleterre quand ils sont en tête d’affiche de grands stades et là, c’est une autre histoire !
Quand tu construits une tournée, tu fais attention à toutes ces choses. Je dirais que de leur point de vue, c’est une bonne chose de nous avoir en tant que première partie…


… C’est un deal gagnant/ gagnant, on peut même parler de co-tête d’affiche !

Jon : Disons cela (Rires) !


Lors de notre précédente interview, Jeremy nous avait dit qu’il souhaitait que "Sittin Heavy" puisse lui ouvrir les portes de l’Amérique du Sud ou du Japon. Y êtes-vous arrivés ? Et quelles sont vos attentes pour ce nouvel album ?

Jon : Je ne sais pas quoi attendre. Jeremy a toujours des idées grandioses (Sourire) mais ce n’est pas mon cas. J’espère seulement que cet album va avoir une belle vie.

Brandon : On ne peut pas savoir qui va vraiment aimer cet album mais c’est la même chose ici en France. Je dirais que nous avons un certain succès parce que nous avons rencontré les bonnes personnes qui travaillent pour nous et font en sorte que notre musique rencontre son public. Donc pour que cela arrive au Japon ou en Amérique du Sud, il faudrait que nous trouvions les bonnes personnes qui nous ouvriraient les portes de ce public. Aujourd’hui, je ne suis pas convaincu d’avoir trouvé ces personnes (Rires) mais ce serait super, j’adorerais ! Mais aujourd’hui, cela ne fait pas partie de notre réalité !


Alors je peux avoir une idée pour vous. Après le titre ‘Righteous Smoke’ qui a figuré sur le jeu d’EA Sports, NHL 17, le titre ‘The Enfoncer’ est désormais joué lorsqu’un but est marqué par l’équipe des Maple Leafs de Toronto avec en plus un ‘Go Leafs Go’. Quel est votre prochain but ? Etre le groupe officiel de la NHL ?

Jon : Ce serait cool ! Nous avons écrit un titre et une équipe s’en sert ? Le plan a fonctionné ! En tant que fan des Maple Leafs, c’est génial !
Nous avons l’habitude d’aller aux matchs et quand ils marquent…





… tu te lèves et tu dis : "C’est ma chanson !"

Jon : Exactement  (Rires) ! Malheureusement, ils ne nous ont jamais donné de billet…

Brandon : Mais ils ne savent même pas qu’ils se servent de notre chanson depuis 2 ans… et on les a contacté en leur demandant si ils pouvaient poster une déclaration officielle en disant que c’était notre musique : ils ont refusé !

Jon : C’est super étrange ! Ils se servent de notre chanson mais ça ne va pas plus loin… Mais ça ne me dérange pas ! En tant que fan, je m’en fous si ils ne savent pas que c’est un titre de Monster Truck, il faut juste qu’ils continuent à s’en servir (Rires) !

Brandon : Oui, au final, c’est une belle histoire !

Jon : Oui car on nous parle de cela partout dans le monde et au final, est-ce que cela nuit au groupe ? Non… donc, c’est super (Rires) !


Merci beaucoup

Brandon : (en français) Merci à vous !


La prochaine fois, nous ferons l’interview en français ?

Jon : Il pourra gérer !

Brandon : (en français) Je peux essayer mais je ne suis pas très bon…





Mais ça l’est suffisamment pour nous

Brandon : (Rires) !


Merci à Childeric Thor pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.ilovemonstertruck.com/
 
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