Pour ouvrir
cette chaude soirée, c’est au groupe anglais
Slydigs de s’y
« coller ».
Leur look mi-moods à la The Who et mi-Oasis, colle bien à
la couleur de leurs chansons.
Le seul
problème est, que le look ne fait pas tout et, surtout pas la musique.
On se
désole que la date de Paris n’est pas eu, comme d’autres dates de cettet tournée, la présence du Vandenberg’s Moonkings (de l’ex Whitesnake) en première
partie. Certes ça joue bien et c’est propre mais à l’arrivée les compositions
ne donnent pas un grand émoi.
Le public du soir semble néanmoins apprécier la
prestation et c’est le plus important. Le chanteur donne rendez-vous à tout
l’aréopage à son stand de merchandising pendant l’entracte, espérons qu’il ait
été entendu.
SCORPIONS
En 2011,
Scorpions annonçait son désir d’en finir avec la scène.
A cette occasion ils se
lançaient dans une tournée d’adieu sous la dénomination de Final Sting World
Tour. Puis, la tournée se prolongea et prit le nom, bien nommé, de Rock’n Roll
Forever.
En 2015 ce fut le 50th Anniversary Tour et puis finalement cette année
nous avons droit au Crazy World Tour.
Nous voici donc sept ans après cette
annonce fracassante, prêts pour voir un nouveau concert de Scorpions.
Rendez-vous
nous est donc donné à l’Accord Hotel Arena (ex Popb de Bercy) de Paris en cette
belle soirée d’été. La foule semble présente donc … Let’s go !

Pour ce
énième concert de Scorpions dans la capitale, l’Accord Hotel Arena n’a pas fait
le plein (lassitude ?, prix des places ? …).
Certes il y a du monde,
mais on peut encore apercevoir des sièges vides dans les gradins supérieurs et
la fosse (en partie tronquée par des gradins) n’est pas bondée non plus.
Quand
arrive le groupe les watts sont lâchés et le light show fonctionne intensément.

Le groupe semble, par contre, sur la défensive. Klaus Meine a une voix
hésitante (pour pas dire limite) et surtout le son de la basse est bien trop en
avant et « dégueule » de tous les cotés.
Tout ceci ne va donc pas dans le bon sens pour flatter les
oreilles de l’auditoire.
Et puis, soudainement et comme par enchantement après
l’instrumental Coast To Coast, tout rentre dans le rang et la voix de Klaus
redevient parfaite alors que la basse est elle, juste comme il faut à sa place.


A partir de ce moment là il faut reconnaitre que plus rien ne semble pouvoir
arrêter le groupe qui est boosté par un Mikkey Dee (transfuge, par la force des
choses, de Motorhead) toujours au sommet de sa forme.
Son solo de batterie sera
d’ailleurs des plus flamboyants et la reprise de ‘Overkill’, qui le précéda, tout
autant.
Bref les hits s’enchainent et on se demande pourquoi il y a sept ans de
cela ils avaient envisagé de tout arrêter ! Le rappel avec ‘Still Loving
You’ et ‘Rock You Like a Hurricane’ ne viendra que confirmer ce qui précède.


Devant un
tel show on peut raisonnablement penser qu’il reste encore quelques bonnes
années à venir pour Scorpions et que leurs fans auront encore de bonnes
occasions de les revoir.
Leurs paroles de 2011 ont certainement du être du un
moment d’égarement, ou une faute de langage …

Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
Les photos en HD sont également visibles sur Rock'n'Raw
Plus d'informations sur http://www.the-scorpions.com/