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TITRE:

DRÔPKICK MURPHYS + FLOGGING MOLLY + GLEN MATLOCK - LE ZENITH PARIS - 17 FEVRIER 2018


TYPE:
COMPTE-RENDUS DE CONCERT
GENRE:

ROCK



Paris célèbre la Saint Patrick avant l’heure !
ROCK'N'RAW - 05.03.2018 -
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En ce mois de février des plus frisquet, les punk celtes de Flogging Molly et de Drôpkick Murphys ont envahi, pour deux soirées de folie, la scène du Zénith de Paris. Mais, avant que la salle parisienne ne chavire sous les coups de boutoir des rengaines celtes, c’est à Glen Matlock (ex Sex Pistols) que revient l’honneur d’ouvrir cette chaude soirée en perspective.


GLEN MATLOCK





L’ex-premier bassiste des Pistols ne renie pas son passé. Bien au contraire, même si il arrive seul avec sa guitare sèche sur scène, son répertoire est des plus percutants et … nostalgique.
Lors des trente minutes de sa prestation, il reprend deux titres d’Iggy Pop ( ‘Don’t Put The Brakes On Tonight’ et ‘Ambition’) et surtout deux titres des Sex Pistols, dont bien évidemment l’emblématique ‘God Save The Queen’ que la foule reprendra en cœur et dans une ambiance bon enfant.





Chapeau bas, car Glen réussi à dompter l’auditoire et obtient son respect, performance d’autant plus remarquable que la majorité des spectateurs présents ce soir n’étaient pas nés lors des heures de gloire du punk !








FLOGGING MOLLY






Après cette mise en bouche, punk et déjantée à souhait, c’est au tour de Flogging Molly de monter sur les planches du Zénith parisien.
Dès les premières mesures de ‘Drunken Lullabies’, qui ouvre le set, le ton est donné.
On se retrouve dans l’ambiance d’un gigantesque pub irlandais. La fosse entre en folie et la furie ne s’arrêtera qu’une heure plus tard avec le célèbre titre ‘Seven Deadly Sins’.







Entre temps, c’est un enchainement de chansons plus entrainantes les unes que les autres.
Vous n’avez qu’une envie c’est de taper du pied ou de vous jeter dans la fosse pour une danse endiablée.
Le titre du dernier opus de Flogging Molly est ‘Life Is Good’ et c’est vrai que la vie est belle dans de tels moments d’insouciance et de gaité.









On pourrait même croire qu’il n’y a que des Irlandais (ou leurs descendants) pour savoir vous faire oublier la grisaille quotidienne et vivre l’instant présent dans la joie et la communion.
Dave King (qui fut le chanteur du groupe Fastway de Eddie Clarke) et son groupe vous transportent au point de vous retrouver à taper des pieds et des mains avec vos voisins d’un soir. Musicalement, même si l’influence des Pogues est indéniable, on trouve des accents mélodiques que les Dexy’s Midnight Runners (groupe folk-pop de Kevin Rowland) n’auraient pas reniés.
C’est beau, frais et entrainant.





Quand le set se termine (trop tôt à mon gout), tout le monde est encore tout chamboulé et sous le charme.








DRÔPKICK MURPHYS






Vous pensez bien qu’entre Flogging Molly et Drôpkick Murphys, les fans, comme un seul homme, sont allés se refaire une santé aux différents bars du Zénith.
C’est donc une audience requinquée et motivée qui accueille les Bostoniens de Drôpkick Murphys.





Le son a changé et est beaucoup plus fort. Les morceaux plus agressifs aussi.
Si on gagne en puissance, on perd en finesse. La foule semble n’en avoir cure et devient une zone sous très haute tension. Slam, jets de bière , mouvements de foule, mais le tout dans une ambiance festive.
Tous les morceaux du concert sont passés à la moulinette.







Al Barr, le chanteur, harangue la foule mais à quoi bon, elle est déjà en folie.







Seuls les morceaux tels que ‘Blood’, ‘Rose Tattoo’ et le mythique ‘I’m Shipping Up T Boston’ sont des moments plus calmes, du moins plus posés et donc plus entrainants et plus abordables pour le commun des mortels.
En tout cas, ces détails ne semblent pas perturber les fans de Drôpkick Murphys qui, durant les une heure trente du concert, seront déchainés et en phase avec les Celtes de Boston.




     

Ces deux soirées de rang au Zénith sont à marquer d’une pierre blanche au niveau des énergies et émotions délivrées : que des bonnes vibrations festives !
Paris a un aperçu de ce que peut être la Saint Patrick dans son vrai contexte et en redemande.


Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.

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