Dernier
rendez-vous de l’année au Forum avec à l’affiche, le tout jeune et talentueux
groupe anglais, Inglorious.
Une fois encore, saluons le dynamisme de l’équipe
du Forum qui arrive à programmer des monuments du Rock’n Roll (la liste serait
trop longue à énumérer) mais, sait aussi prendre des risques en donnant sa
chance à des groupes en devenir tel qu’Inglorious.
DRENALIZE

Pour ouvrir
la soirée, le Forum a donné sa chance au groupe du Nord-Est de la France
Drenalize. A mon humble avis, le groupe est passé à côté de sa cible.
Si les
photographes dans le pit en ont eu pour leur argent, avec passage en revue de
toutes les pauses du Rock, je ne pense pas que l’auditoire ai été comblé au
niveau musical.

En effet, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs.
Avant de poser, il faut jouer et bien si possible. Un exemple, lorsqu’on a 35
minutes pour se faire remarquer (voir apprécier…) on se la joue collectif. On
ne se lance pas dans un solo (pouvant être mieux joué par des milliers de
guitaristes) sans intérêt et …interminable.

Bref, on évite de nous rejouer
Spinal Tap à la française. Car, dans la musique, le plus important c’est la
musique. Donc on se concentre sur la musique et pour les pauses on voit ça …
quand tout le reste est en place.
INGLORIOUS

Avec
l’arrivée d’Inglorious on passe dans la cour des grands, voir… des très
grands en devenir.
Le leader et chanteur du groupe, Nathan James, met d’entrée
de jeu tout le monde sur le postérieur. Sa voix puissante, juste et pleine de
feeling n’a rien à envier aux Gillan, Coverdale, Hughes et Dio lors de leurs
jeunes années.

Pour avoir découvert Nathan avec le Trans Siberian Orchestra à
l’Olympia en 2014, tout laissait déjà à l’époque présager des possibilités que
l’individu dévoile aujourd’hui avec Inglorious.
Dans TSO il tenait déjà la
comparaison avec un autre chanteur expérimenté, Jeff Scott Soto, qui est loin
d’être le premier venu.
Le groupe sait donc où est son point fort et a
l’intelligence de se mettre en symbiose pour soutenir et mettre en valeur son
leader. Les autres musiciens, qui sont loin de n’être que des faire-valoir, ont
compris la chance d’avoir en leur sein une perle que beaucoup d’autres groupes
aimeraient posséder. Ils jouent tous avec envie et plaisir.


Pas besoin d’en
faire trop, ils insufflent juste les émotions et l’énergie nécessaire à chaque
interprétation.
La rythmique constituée de Colin Parkinson (basse & chœurs)
et Phil Beaver (Batterie) pulse parfaitement, sachant relancer la machine comme
il faut et avec maestria.


Les deux guitaristes (Andreas Eriksson & Drew
Low) interviennent de façon concise et précise, ce qui permet de mettre en
avant cette voix qui est la marque de fabrique du groupe.


Dans beaucoup de
passages on sent les influences de Deep Purple, Rainbow et autres groupes de
cette mouvance mais, à aucun moment, on n'a la sensation d’un quelconque plagiat.
D’ailleurs, les 17 chansons de la set-list de ce soir ne sont que puissance,
plaisir et beauté. Bien évidemment une mention spéciale à leur titre phare 'Holy
Water' interprété en début de rappel avec Nathan venant chanter dans la fosse.
Il
nous a tous bluffés.
On en redemande et espère les revoir au plus tôt … et très
souvent !!!
Merci à Aurélie et à l’équipe du Forum pour cette belle programmation 2017.
Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
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