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TITRE:

MICHAEL SCHENKER (04 DECEMBRE 2017)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HARD ROCK



Nous avions de nouveau rendez-vous avec Michael Schenker qui revient avec un projet qu'il marque la 3e étape de sa riche vie...
STRUCK - 16.02.2018 -
12 photo(s) - (0) commentaire(s)

Une nouvelle interview avec le très bavard guitar hero allemand qui revient longuement sur Michael Schenker Fest qu'il présente comme étant la réunion de toutes les époques de sa carrière...





Notre première question est banale certes mais nous tenions à la poser. Nous voulions savoir comment tu considérais Michael Schenker Fest par rapport à Temple of Rock ? On te pose cette question parce que Temple of Rock est devenu un groupe après avoir été un album du MSG en 2011, doit-on voir Michael Schenker Fest comme juste une suite de Temple Of Rock ou comme quelque chose de différent ?

Michael Schenker : En fait, j’ai tourné avec Temple of Rock pendant 4 ans, nous avons sorti deux DVD live, deux albums studio… Et je me suis dit qu’après ces 4 années, il fallait faire un peu de nettoyage (Sourire), se retirer de la scène pour revenir avec un album plus tard… C’est comme manger du chocolat, si tu n’arrêtes pas d’en manger, tu ne rends pas compte à quel point c’est bon de manger du chocolat (Rires) !
C’était l’idée de base et puis Hermann et Francis (NdStruck : Herman Rarebell et Francis Buchholz) ont décidé de se lancer dans d’autres projets… Je me suis donc demandé ce que je pourrais faire et soudain, j’ai réalisé que je n’avais jamais rien fait avec les chanteurs originaux. En fait, en y regardant bien Temple of Rock, c’était la musique typique du passé et du présent de Michael Schenker : Doogie (NdStruck : Doogie White) représentait le présent et le passé, c’était toujours Doogie qui chantait mes titres de mon passé.
Aujourd’hui, j’ai tendance à dire que je suis arrivé à la troisième étape de ma vie : j’ai réalisé cela lorsque nous étions au Japon qui fut l’élément déclencheur ! En fait, nous tournions au Japon et on m’a demandé si ça ne nous dérangeait pas que Graham Bonnet ouvre pour nous et qu’il chante un titre avec nous sur scène. J’ai bien entendu accepté mais quand il est monté sur scène avec nous, ça a été comme une révélation : l’étape suivante et logique serait qu’au lieu que ce soit Doogie qui chante mes titres passés, ce soient désormais les chanteurs originaux qui chantent ces titres avec également Phil et Klaus (Phil Moog chanteur d’UFO et Klaus Meine de Scorpions) probablement au fur et à mesure mais au moins, il fallait que j’essaie de faire chanter Gary, Robin et Graham (NdStruck : Gary Barden, Robin Mc Auley et Graham Bonnet).

En fait, tout arrive au fur et à mesure mais il n’y a pas de grand plan derrière ça. Je voulais expérimenter cela avec les chanteurs originaux et je leur ai demandé et ils étaient tous ravis de faire partie de ce projet. Puis nous avons trouvé les musiciens et avons commencé à faire quelques festivals.
Mais entre-temps, Doogie ne cessait pas de m’appeler pour me demander quand nous allions faire le prochain Temple of Rock… Je lui répondais que nous finissions à peine, nous venions à peine de sortir le live de "On a Mission" et qu’il fallait attendre un peu, probablement 2018 le temps que nous trouvions une maison de disques parce que nous n’en avions plus…
Et puis, quand le DVD est sorti, je me suis demandé quelle pourrait être la prochaine étape parce que ce que nous venions de faire était juste super ? Et c’est à ce moment que je suis dit qu’il fallait organiser ce Michael Schenker Fest mais en studio… J’avais en tête cette grande table autour de laquelle nous serions tous réunis (Rires) !


Aujourd’hui, j’ai tendance à dire que je suis arrivé à la troisième étape de ma vie






Comme la pochette de cet album finalement…

Tout à fait ! Ce visuel de la Cène où tous ces chanteurs originaux étaient réunis autour de la table avec moi était une évidence… mais il manquait quelque chose : Doogie ! J’ai donc proposé à Doogie de nous rejoindre ainsi je pouvais avoir autour de cette table toute la vie de Michael Schenker, à savoir les trois chanteurs originaux de mon passé et le chanteur de mon présent. Ensemble, nous avions l’extension du Michael Schenker Fest : Doogie n’avait plus de raison de chanter les parties de Graham qui les chantera et pourra se concentrer à chanter ses chansons sur Temple of Rock comme ‘Lord Of The Lost And Lonely’ ou ‘Vigilante Man’ qui sont devenus des classiques entre temps… Cela avait vraiment du sens et il fallait que je l’explique à Doogie parce qu’il était obsédé à l’époque pour refaire un nouvel album de Temple of Rock…


Mais pourquoi ne pas avoir fait appel à nouveau à tes camarades traditionnels que sont Herman Rarebell et Francis Buchholz ?

Comme je te l’ai dit entre-temps, Herman a décidé qu’il ne voulait plus jouer de la batterie pour femmes (Rires), il ne veut plus jouer que pour un public de femmes… quoi qu’il en soit… et concernant, Francis la dernière fois que j’ai entendu parler de lui, il jouait pour Phantom V…
Mais pour être honnête,  je ne fais pas trop attention à ce qui se fait autour, si les gens ne me contactent pas et ne veulent pas avoir de nouvelles, je considère qu’ils sont contents de leur côté… Aujourd’hui, Michael Schenker Fest est ma priorité qui monopolise totalement mon attention mais je pourrai toujours refaire un album de Temple of Rock avec Doogie si l’envie m’en prend mais aujourd’hui, ce n’est pas trop la logique des choses sachant qu’aujourd’hui, nous avons Temple of Rock inclus dans le Michael Schenker Fest.


L’ultime Michael Schenker Fest serait d’avoir Klaus Meine de Scorpions et Phil Moog d’UFO qui chanteraient leurs titres



On a parlé de la Cène avec les membres du groupe à la place de Jésus et ses apôtres. Est-ce une façon de montrer que ce Michael Schenker Fest est un miracle que tu n’espérais plus ?

Non ! Tout est venu d’une idée que tu as soudainement et tu te dis qu’il est temps de jouer ta musique qui a eu le plus de succès avec le plus de chanteurs originaux possible. Et c’est pourquoi je dis que l’ultime Michael Schenker Fest serait d’avoir Klaus Meine de Scorpions et Phil Moog d’UFO qui chanteraient leurs titres. En 2018, "Strangers in the Night" d’UFO fêtera ses 30 ans et en 2019, c’est notre cinquantième anniversaire d’enregistrement avec Klaus.


En clair, nous pouvons d’ores et déjà rassurer tes fans qui pouvaient craindre que cette troisième étape de ta carrière comme tu le dis soit la dernière, il semblerait que tu aies encore plein de projets en tête…

Eh bien, je ne pense pas personnellement que tirer des plans sur la comète soit vraiment nécessaire mais la prochaine étape logique et ainsi boucler la boucle serait de réunir Phil Moog et Klaus Meine sur scène et peut-être même sur album de Michael Schenker Fest : en tous cas, ça ne coûte rien de demander (Rires) !


Quand j’ai eu 25 ans, j’ai pris la décision de quitter le "système" et travailler pour moi-même et aujourd’hui, c’est comme si je revenais dans ce "système"





Et après le visuel, le titre. Pourquoi avoir appelé cet album "Resurrection", te sentais-tu mort par le passé ?

Initialement, j’avais appelé cet album "Michael Schenker Fest in studio" mais la maison de disques a dit que bien que le titre n’était pas mauvais, il voulait voir si un autre ne pouvait pas surgir. Et quand nous étions en studio, chacun est venu avec ses idées de texte comme ‘Last Supper’… Et je me suis dit que tout cela prenait des tournures d’histoire de Jésus (Rires) ! Et c’est de là qu’est venue l’idée de "Resurrection". Quand j’ai eu 25 ans, j’ai pris la décision de quitter le "système" et travailler pour moi-même (NdStruck : Michael Schenker né en 1955 a cessé d’enregistrer pour Scorpions et UFO pour fonder son propre groupe MSG qui sortira son premier album en 1980) et aujourd’hui, c’est comme si je revenais dans ce "système" en quelque sorte avec une maison de disques et avec mes chanteurs et musiciens originaux : c’est comme une résurrection !


On a cité tous ces chanteurs, il ne faut pas oublier Michael Voss Schon qui coproduit le disque, l’a co-écrit et il chante également sachant qu’il n’avait chanté que sur "Temple Of Rock" en 2011. Il semble être ton complice naturel et le grand artisan de ce disque, comment vois-tu ta collaboration avec lui, on a l’impression que Michael Schenker Fest n’aurait peut-être même jamais vu le jour sans lui ?

Il y a un peu de ça, c’est vrai ! J’ai commencé à travailler avec Michael depuis quelques années aujourd’hui et il a toujours eu des idées intéressantes. Quand j’ai rejoint Nuclear Blast, j’avais l’impression qu’ils n’avaient aucun programme mais quand je leur ai dit que j’avais une tournée américaine en prévision et que pour cela, il fallait sortir un album, ils ont compris que j’étais très concerné par le projet et nous avons mis en place un rétro-planning avec les dates de commencement, de fin et ce qu’il fallait faire entre-temps… Et Michael et moi-même étions très impliqués, les autres ne semblaient pas au courant de ce planning, ils pensaient que nous avions du temps mais à un moment, il faut que les choses soient faites. C’est ainsi que nous avons avancé ensemble : par exemple, le lendemain de l’enregistrement de la musique du titre ‘Warrior’, Michael me dit qu’il n’a pas dormi de la nuit et il a écrit les textes du titre ainsi que la mélodie de la chanson… J’ai écouté et c’était fantastique : c’était incroyable de constater que ce qu’il avait fait était parfait pour que tous les chanteurs puissent chanter ensemble sur ce même titre. Et ça a été la même chose pour ‘The Last Supper’. Même si ce n’est pas son boulot à la base, Michael se connecte immédiatement et tout ce qu’il fait fonctionne… Non, sa participation n’a pas prix, j’ai vraiment beaucoup de chance de l’avoir à mes côtés. De façon générale, tout fonctionne merveilleusement bien parce que toutes les conditions pour que ça marche sont réunies.


On l’a dit, cet album est un peu un hommage à tous les chanteurs de Michael Schenker. Mais comment as-tu composé cet album, en ayant déjà les chanteurs en tête au moment de composer ?

Non ! En fait, je fonctionne toujours de la même façon depuis mes débuts : je joue, je découvre et quand je trouve quelque chose qui me plait, j’enregistre les 5 secondes d’idées, je les laisse de côté puis quand est venu le temps de faire un album, j’écoute ces idées et s'il s’avère qu’avec le recul, je l’aime toujours, avec Michael, nous essayons de construire un squelette de chanson autour de cette idée. Ensuite, nous envoyons les titres aux chanteurs pour voir ce qu’il se passe : dans un premier temps, Doogie a pris les cinq premiers titres (Rires) et on a dû lui dire qu’il ne pouvait en prendre que trois pour que les autres puissent chanter aussi. En revanche, je ne voulais pas que chaque chanteur ait trois titres chacun, ça aurait été trop clinique, il devait y avoir du lien pour créer un tout… C’est la raison pour laquelle j’ai pensé qu’il fallait des titres sur lesquels tous les chanteurs chantaient ensemble et finalement, il s’avère que deux chansons sont chantés par tous les chanteurs : ‘Warrior’ et ‘The Last Supper’. Mais ensuite, nous avons fait en sorte qu’il y ait plusieurs combinaisons dans les chœurs et grâce à cela, cet album forme un tout cohérent.


Et concrètement, comment avez-vous procédé pour l’enregistrement ?

On a procédé de plusieurs façons différentes. Nous avons enregistré dans cinq studios différents qui ont été choisis en fonction des circonstances, du timng… Nous avons enregistré au Kidroom Studio à Münster où j’ai l’habitude de travailler, nous avons également enregistré dans un studio spécial pour avoir un bon son de batterie, qui  est également près de Münster, puis nous avons également enregistré dans un studio proche de Stuttgart où nous avons fait quelques parties de chant, nous avons fait la majorités des voix de Doogie et de Gary à Münster et enfin les parties que Michael n’avait pas encore écrites pour Robin et Graham, il est allé à Los Angeles pour les enregistrer…
Et pour finir, nous avons demandé à Kirk Hammet si il voulait jouer sur cet album, il était enthousiaste à cette idée. Son management a même payé pour que Michael vienne afin que Kirk soit sur cet album ! C’est véritablement incroyable parce que Kirk n’a jamais fait ce type d’intervention sauf une exception pour son précédent groupe Exodus, il y a quelques années (NdStruck : sur le titre ‘Salt the Wound’ extrait de l’album « Blood In, Blood Out »). Michael s’est donc rendu à Hawaï dans le studio de Kirk et nous avons rempli les espaces que nous lui avions réservés et qui ressemblent à un jam au final : l’outro justement est très intéressante car on a l’impression d’un échange question/ réponse…
Non, il était vraiment très content de pouvoir être présent sur cet album car il faut savoir que Kirk qui joue dans le plus grand groupe au monde était un fan qui est devenu un ami depuis…


Kirk Hammett qui joue dans le plus grand groupe au monde est un fan devenu ami qui est heureux d’avoir participé à cet album…





Et comment vis-tu d’être l’idole d’une telle icône du metal ?

C’est une boucle comme moi avec Jeff Beck ! Il faudrait lui demander comme il voit la chose mais je vois la chose ainsi : Kirk Hammett qui joue dans le plus grand groupe au monde est un fan devenu ami qui est heureux d’avoir participé à cet album… Et sur la photo qui figurera dans l’album pour illustrer sa participation, on le voit avec une casquette de baseball et comme ses cheveux sont cachés, on a l’impression d’une photo d’un ado avec un large sourire… C’est vraiment amusant (Sourire) !


Au rayon performance de chanteur, Graham Bonnet par exemple nous a scotché sur ‘Night Woods’, il ne fait pas ses 70 ans et ce titre qui fait penser à Rainbow lui va à merveille...

C’est vrai, tu as raison…


[Graham Bonnet] a été très surpris que je veuille remettre le couvert après tout ce que nous avons traversé ensemble…


Tu n’avais pas travaillé avec Graham depuis longtemps, faire appel à lui était un joli défi finalement, qu’est-ce qu’il l’a convaincu pour le faire revenir ?

Eh bien, encore une fois, ça ne coûte rien de demander (Rires)… Et quand il a su que je comptais lui demander qu’il chante à nouveau avec moi, il a été très surpris que je veuille remettre le couvert après tout ce que nous avons traversé ensemble… mais depuis, il est heureux, il m’a même remercié dans les crédits de l’album de lui avoir demandé… Non encore une fois, il faut voir ce projet comme un projet amusant : enregistrer cet album a été un vrai ouragan hors des façons traditionnelles d’enregistrement -5 studios différents, 4 chanteurs et musiciens originaux, avec Michael dans une nouvelle maison de disques Nuclear Blast. Justement, ces derniers ont dû se plier à mes exigences avant que j’accepte (Rires) parce que je voulais rester dans ma zone de confort, j’ai une compagnie de câble -In-akustik- qui n’a pas sorti d’album depuis des années (Rires) -10 ans exactement- et aujourd’hui que je vis en Arizona, que je suis sorti du "système" comme je le disais précédemment, je voulais la paix… Je savais ce que c’était, quand j’avais 33 ans, j’ai goûté au succès, c’est un monde de fous que je n’aime guère…


Pourquoi ai-je voulu revenir sur scène à ce moment alors que j’en ai toujours eu peur toute ma vie ? Je ne peux pas répondre à cette question





Comme tu nous l’avais plusieurs fois répété lors de notre précédente interview, tu ne travailles pas mais tu joues de la musique… Il semblerait que plus que jamais ce troisième chapitre de ta vie soit celle du plaisir !

Bien sûr ! C’est le Michael Schenker Fest, c’est la fête (Rires) !
Au milieu de ma carrière, j’ai travaillé mais j’ai également pris du plaisir en expérimentant des choses que je n’avais jamais faites auparavant, en apprenant des choses de la vie, en me posant des questions encore et encore mais à un moment, d’un seul coup, en 2008 exactement, j’ai voulu revenir sur scène… Pourquoi ai-je voulu revenir sur scène à ce moment alors que j’en ai toujours eu peur toute ma vie ? Je ne peux pas répondre à cette question mis à part que toutes ces années au milieu de ma carrière m’ont préparé à cela. Toutes ces expériences d’apprentissage m’ont façonné et comme on dit, tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Dans mon voyage, tout ce qui ne m’a pas tué m’a donc rendu plus fort (Rires) !


A la guitare, tu assures un travail fin et précis comme à ton habitude, tes soli sont reconnaissables de manière instantanée, avoir une signature forte en tant que guitariste c’est fondamental je pense et ça marque les esprits, c’est important d’avoir une forte signature ?

Bien sûr ! J’ai su dès mes 17 ans que ma passion était l’art de la guitare lead avec une expression pure : il fallait arrêter de copier les autres, arrêter d’écouter de la musique parce que le cerveau est comme éponge car que tu le veuilles ou non, tu copieras automatiquement et inconsciemment… J’ai su très tôt que si je voulais rester le plus pur possible, il fallait me tenir écarté de tout cela. Et au final, tu peux ainsi créer ton propre style en restant frais parce que tu n’es pas épuisé en te consumant (Rires) !


La composition semble facile à l’écoute, après 40 ans de carrière écrire des riffs et soli ça coule de source ?

C’est un printemps infini…


Et tu ne crains pas de ne pas pouvoir te renouveler ?

J’ai appris très tôt dans la vie que le principe était qu’à partir du moment où tu décidais de montrer les choses qu’il y avait au fond de toi, c’est quelque chose de nouveau aux yeux du monde, une chose qu’il n’a jamais vu auparavant… C’est quelque chose que j’ai su très tôt, que je n’ai peut-être pas exprimé de cette façon parce que je le faisais instinctivement, j’avais le sentiment que c’était ce qu’il fallait que je fasse…. Comme un kaléidoscope, les possibilités sont infinies parce que tu as toujours un chemin différent… je vois les choses ainsi !


Sur cet album, il y a un instrumental de haute volée, ‘Salvation’, proposer ce titre c’est une manière de se faire une place au milieu de tous ces talentueux chanteurs ?

Oh non pas du tout, c’est même le contraire ! Et c’est exactement ce qu’il s’est passé il y a 40 ans avec Graham Bonnet, j’avais écrit à la base une chanson pour qu’elle soit chantée et finalement, elle a fini en instrumental !
‘Salvation’ était prévu pour être un titre chanté mais personne n’a pensé à mettre du chant, j’ai donc décidé d’en faire un instrumental.
C'est la même chose pour le titre ‘Ulcer’ sur "Assault Attack", il était prévu que Graham chante sur ce titre mais il ne l’a pas fait et ce titre a fini en instrumental : c’est du déjà-vu, c’est incroyable (Rires) !


Finalement, quelles sont tes attentes pour cet album ?

Je n’ai pas d’attente particulière…





Peut-être que Nuclear Blast en a pour toi ?

Comme je te l’ai dit, je ne voulais pas rejoindre Nuclear Blast, je voulais continuer à faire mes petits trucs de mon côté mais ils n’ont pas cessé de m’appeler malgré mes refus…


Je me suis dit que je n’étais plus le même mec qu’à l’époque, je n’ai plus besoin d’être protégé et je peux donc sortir de ma zone de confort en profitant de la vie sur scène !


Tu dois être fier d’être sollicité de la sorte ?

Eh bien, il faut savoir que plusieurs labels qui m’ont approché suite au DVD qui apparemment a marqué tous ces labels… Il faut avouer que ce DVD a été un très bon outil ! Il a donc eu plusieurs labels qui m’ont contacté mais tu sais, j’étais dans ma zone de confort avec mes représentants et ma société de câbles et j’étais très bien ainsi… Mais mes représentants m’ont conseillé d’accepter l’offre de Nuclear Blast parce qu’ils sont Allemands comme moi et mes représentants. J’ai donc approfondi et j’ai vu à quel point c’était un grand label et je me suis dit que je n’étais plus le même mec qu’à l’époque, je n’ai plus besoin d’être protégé et je peux donc sortir de ma zone de confort en profitant de la vie sur scène ! Ma peur de la scène a disparu et j’ai vu ça comme un signe, c’est pourquoi je suis revenu sur scène et j’en parle même sur scène désormais, chose que je n’avais jamais faite avant ! A la base je me suis dit que Michael Schenker Fest est un projet qui nécessite un soutien différent que celui que pouvait apporter une société de câbles, c’est pourquoi mon représentant m’a encouragé d’analyser l’offre de Nuclear Blast. Dès lors, je me suis demandé quelles étaient les raisons qui expliqueraient que je ne les rejoigne pas… Mes maux ont disparu, je n’ai pas de raison de refuser, au contraire, à cette époque de ma vie, c’est exactement ce dont j’ai besoin parce qu’un tel projet ambitieux doit être soutenu par une société professionnelle comme Nuclear Blast qui finalement colle parfaitement avec le projet !


Merci

Merci c'était un plaisir de vous revoir...





Merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.michaelschenkerhimself.com/
 
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