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TITRE:

DOG'N'STYLE (19 SEPTEMBRE 2016)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Music Waves a rencontré Dog'n'Style, nouvel espoir hard rock made in France...
STRUCK - 03.10.2016 -
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Quelle est la question que l’on vous a trop souvent posée ?

En général, une question récurrente est d’où vient le nom du groupe. Les gens s’attendent à une réponse spirituelle et pleine d’esprit, c’est souvent tout le contraire…


Votre actualité est ce premier « véritable » album qui sort cette année, mais depuis combien de temps jouez-vous ensemble ?

Ca fait environ trois ans que le groupe existe mais seulement deux ans avec le line up actuel et définitif. C’est court et long à la fois !




La façon de composer est-elle rodée, ou vous laissez une place importante à l'improvisation et aux idées de chacun ?

Nous composons toujours les morceaux ensemble. Soit en répète, soit autour d’un verre avec des guitares acoustiques. Prendre les idées de chacun permet de donner une autre dimension aux compositions qui épousent ainsi les influences de chaque membre. Le résultat, c’est un set qui peut autant plaire aux adeptes des musiques extrêmes qu’aux amateurs de mélodies plus fines.


Vous sentez-vous proche stylistiquement de certains groupes français ? En écoutant votre disque, j'ai souvent pensé à Headcharger ou encore Hell Of A Ride, par exemple.


On puise surtout nos influences dans les grands groupes américains, tout comme les formations que tu cites, d’où cette ressemblance stylistique. Du coup au final, oui on se sent proche de ces groupes et de cette scène.


On a cité Hell of a Ride, votre pochette évoque leur dernier album ou encore celui de Drenalize : ne craignez-vous pas l’amalgame ?


Ca fait partie de l’iconographie rock. Il y en a eu des centaines avant, et sans doute des centaines similaires orneront d’autres disques. Je ne trouve pas ça dérangeant, c’est une forme de ralliement à cette scène. La voiture, dans notre cas, colle bien avec le nom de l’album, à savoir « Pub’s Calling ». Nous voulions un rapport texte-image cohérent, alors rien de mieux qu’une bagnole dégueulasse pour se rendre dans un rade miteux.


Il semblerait qu’il y ait une vague française de rock’n’roll, comment expliquez-vous cette vague ?


Je suis du même avis, y compris à l’échelle de notre ville. Je n’ai pas vraiment d’explication mais je pense qu’il y a un renouveau de la scène après les périodes néo-métal ou métal extrême. C’est cyclique mais ce n’est pas pour nous déplaire. Le tout, c’est de réussir à fédérer ces énergies comme ont pu le faire les réseaux punk ou néo-métal français à l’époque avec la team Nowhere par exemple.


En revanche, ne craignez-vous pas la concurrence dans un style finalement peu porteur en France ? Y’a-t-il de la place pour autant de groupes - aussi talentueux soient-ils - dans un pays dont la culture n’est pas rock ?


Il y a un public pour ce style de musique en France malgré tout ce qu’on peut en dire. Le rock n’est pas porteur en France, dans une certaine mesure certes, mais il l’est dans d’autres pays. Je ne suis pas pour favoriser une forme de concurrence entre les formations. Si les gens se tirent dans les pattes, les groupes n’évoluent pas. C’est tout à fait possible d’avancer dans la musique sans avoir à descendre personne. De toutes façons, tous les groupes n’ont pas la vocation de tourner au maximum et de tirer leur épingle du jeu. Les ambitions sont différentes et chaque groupe l’est également.


Avez-vous le sentiment d'avoir encore progressé depuis la sortie de votre EP l'année dernière ?


Bien sûr, à tous les niveaux. En terme de production déjà, car musicalement on savait où on voulait aller pour ce nouveau disque. Sur scène, nous avons beaucoup progressé dans la manière de jouer ensemble. Ensuite, grâce aux précédentes tournées, on a beaucoup évolué dans la manière de booker une tournée, on a plus de contacts et d’opportunités. Pour cette sortie, on a aussi pensé le projet dans son ensemble. C’est-à-dire, sortir le disque et enchaîner direct une tournée de promotion avec la sortie physique et digitale. On bosse avec Dooweet Agency qui nous aide beaucoup pour cela. Le résultat : c’est un gros coup de projecteur sur le disque et sur le groupe, chose qui n’avait pas été le cas avec l’EP.


Quels sont vos projets en termes de tournées ?


Pour le moment, on termine notre tournée de lancement de l’album qui passe par l’Allemagne, l’Espagne, le Luxembourg et une partie de la France. Elle dure trois semaines pour vingt dates au total. Ensuite, en 2017, rien n’est encore officialisé mais on devrait, tout au long de l’année, aller visiter une bonne partie des pays européens. Je ne t’en dis pas plus mais c’est dans les cartons.


N'est-il pas difficile de concilier une vie professionnelle et celle d'un groupe souhaitant évoluer et tourner le plus possible ?

Ce n’est pas évident en effet car il faut toujours mettre le groupe au-dessus de toutes ses considérations professionnelles voire parfois personnelles. Cela, en plus d’avoir un emploi du temps chargé comme un pilier de comptoir. Le plus dur, c’est de réussir à trouver des membres capables de pouvoir se libérer à tout moment de l’année. Pour t’en dire plus, Yan et Robin sont professeurs de musique, Boubou est saisonnier dans les stations de ski, et moi-même, je suis journaliste intermittent et j’enchaîne les CDD pour pouvoir conserver une forme de flexibilité.


Quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes souhaitant monter un groupe ?


Tout dépend de leurs ambitions. Mais s’ils veulent tourner, le principal conseil c’est d’arrêter de tergiverser, de se trouver excuses pour ne pas faire les choses, et de se lancer tête baissée. Le deuxième, c’est d’arrêter de perdre son temps avec des membres qui ralentissent le projet, que soit humainement ou musicalement. C’est un peu extrême comme conseil, mais c’est ce genre de chose qui m’a personnellement empêché d’évoluer pendant des années.





Avez-vous une stratégie particulière pour vous faire connaître ?

Dans notre cas, c’est de tourner de plus possible, quelle que soit la période de l’année. Avec cela, il faut allier une stratégie de communication web efficace et réfléchie. Avec ces deux leviers, on a de l’actu toute l’année et on maintient les gens en haleine avec nos projets. Après, je ne sais pas si ça nous rendra « connus », mais ça permet d’alimenter une fan-base de plus en plus importante. C’est déjà un bon début.


Quel est votre meilleur souvenir d’artiste ?

Pour ma part, c’est notre tournée en Russie. C’était ma première véritable tournée à l’étranger. C’est hyper dépaysant et c’est génial de pouvoir découvrir d’autres pays grâce à la musique. On entre directement dans le quotidien des gens sans filtres comme une agence de voyage ou ce genre de connerie. C’est authentique et hyper formateur musicalement.


Au contraire le pire ?

Le début de notre tournée en Espagne où on s’est retrouvé seuls à l’aéroport, sans le tour-manager et le van promis par le tourneur. Grâce à des collègues musiciens devenus des amis là-bas, on a pu faire toutes nos dates et passer des moments mortels.


Un dernier mot aux lecteurs de Music Waves ?

Merci de nous avoir lus et à bientôt sur scène. On des crétins congénitaux portés sur la boisson mais on est plutôt sympa entre 20 h et 23 h !!!


Merci à AxelD pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://dognstyle.bandcamp.com/
 
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