C'est un Superbus au complet - Greg Jacks, le batteur ayant quitté le groupe - que nous avons rencontré. Et bien qu'en fin de journée, Jennifer et ses camarades nous ont livré une interview vérité sur les raisons de ce retour...
Jennifer, nous nous étions rencontrés il y a deux ans exactement au titre de la sortie de "+001" et à la question quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée, tu m’avais répondu que les gens voulaient savoir si c’était fini avec Superbus. Cette interview prouve que les fans n’avaient pas à craindre une séparation. Première question toutefois, comment vous sentez-vous 4 ans après la sortie de "Sunset" ?
Jennifer Ayache : Nous sommes plus motivés que jamais. C’était juste un besoin de prendre l’air, d’essayer d’autres choses… C’est exactement le même discours que je tenais à l’époque.
Patrice Focone : On a l’impression que l’album date d’hier mais comme "Sunset" date d’il y a quatre ans, on a un drôle de sentiment : on a l’impression de recommencer de zéro.
Lors de notre interview pour ton album solo, tu disais que Superbus était ce que tu avais de plus cher mais que tu avais besoin de liberté. Est-ce que la bulle d’air "+001" a permis que Jennifer revienne plus fraîches que jamais dans Superbus ?
Patrice : J’ai envie de répondre qu’on a tous profité de ce laps de temps pour faire des choses différentes musicalement. Ça me nous a tous fait du bien et ça nous a tous apporté cette fraîcheur dont tu parles. Mais ce laps de temps nous a tous rappelé également à quel point on se manquait et ça nous a tous fait prendre conscience de l’importance de Superbus dans nos vies.
Jennifer : On en avait besoin tout simplement ! Quand tu enchaînes album, tournée, album, tournée… tu ne fais rien d’autres et tu ne vois plus ce que tu as sous le nez (Sourire) !
C’est la raison pour laquelle j’emploie ce terme de "fraîcheur" justement à savoir que vous étiez dans une routine qui dévorait vos vies…
Jennifer : C’est totalement ça ! C’est pour ça que cet album est arrivé au bout de quatre ans sans que nous n’ayons rien fait ensemble : ça s’est fait naturellement ! Les chansons se sont écrites au fur et à mesure et se sont amassées si bien qu’à un moment, nous nous sommes dit qu’il fallait y aller parce que nous avions de la matière.
Patrice : Malheureusement, ça a été également un coup de pied aux fesses pour nous rappeler que rien n’est acquis ! Tu évoquais une routine : nous étions arrivés à une vie tellement hors norme à enchaîner tournée/ album que nous avions l’impression que c’était la vraie vie or ce n’est pas le cas. Et nous avions besoin d’un petit vaccin de rappel pour nous dire que rien n’est acquis et ce que nous vivions n’était pas normal.
Les prémices du retour de Superbus étaient annoncées avec la reprise de ‘Un autre monde’ de Téléphone : pourquoi ne pas l’avoir intégré à l’album tant vous avez su vous réapproprier l’originale ?
Jennifer : Parce que c’était un projet à part. Nous faisons la part des choses : nous avons fait cette tribute pour Téléphone et cet album est notre album…
Patrice : … sachant que notre album a une autre couleur…
Jennifer : Tout à fait, ce n’est pas pareil !
"+001" était marqué de collaboration avec Tito Prince mais également Matt Bastard qui a repris du Téléphone également avec Skip the Use : les fans rêvent d’une nouvelle collaboration plus rock sur cet album ?
Jennifer : Ce n’est pas prévu ! Nous avons fait ce titre avec Matt sur mon disque parce que le moment le voulait…
Patrice : Aujourd’hui, si nous devions faire une collaboration en tant que Superbus : nous ferions plus une collaboration avec Skip the Use (Sourire) !
Tu souris : est-ce dans les tuyaux ?
Jennifer : Non pas du tout (Rires) !
Patrice : Mais tu penses bien qu’on les aime beaucoup !
Cette reprise a d’autant plus de sens de nos jours et en particulier au lendemain des évènements en Belgique à savoir que nous sommes nombreux à rêver d’un nouveau monde…
Jennifer : C’est vrai, tu as complètement raison ! Cette chanson est arrivée et est toujours d’actualité tous les jours depuis que Téléphone l’a sorti. Mais voilà, cette version est trouvable partout…
Patrice : … notamment sur l’album tribute à Téléphone.
Le premier single ['Strong & Beautiful'] qui vient de sortir est la chanson qui est la plus proche de ce qu’on sait faire et ce qu’on a déjà entendu…
Tu évoquais les étiquettes qui collent à la peau de Superbus que vous êtes obligés de respecter pour faire plaisir aux fans. Malgré tout, avec cette coupure, cette expérience solo… ce nouvel album à venir dont nous n’avons eu que le single ‘Strong & Beautiful’, avez-vous prévu de casser les codes dans lequel vous vous êtes vous-mêmes enfermés ?
Jennifer : J’espère qu’on a réussi à casser des codes. Après ce n’est pas le but non plus de tout bazarder. Le premier single qui vient de sortir est la chanson qui est la plus proche de ce qu’on sait faire et ce qu’on a déjà entendu…
C’est une démarche commerciale logique vis à vis des fans pour leur dire finalement que vous êtes toujours là 4 ans après…
Jennifer : Exactement !
… mais pour les autres, à quoi devons-nous nous attendre de plus ou de moins ?
Jennifer : Il y a des choses nouvelles : il y a des samples, il y a un peu plus d’électronique, il y a des sons de guitare qu’on a mis sur chaque chanson : un son commun de guitare particulier… C’est compliqué d’expliquer un univers d’album mais il y a également des textes qui sont peut-être un peu plus personnels…
Ma façon d’écrire a toujours été très ambiguë mais pour cet album, il y a des choses plus directes
Ce n’était pas le cas précédemment ?
Jennifer : C’était moins le cas… Ma façon d’écrire a toujours été très ambiguë mais pour cet album, il y a des choses plus directes.
Tu parles d’électro, de textes plus personnels que jamais… Ne faut-il pas conclure que ton expérience solo t’a permis…
Jennifer : … de réunir mes deux cerveaux (Rires) !
On a fait une sorte de mix de ce que nous pouvons être tous ensemble et
ce que moi, j’ai envie de faire toute seule : tout cela modernise
Superbus !
… et t’ouvrir de nouvelles possibilités que tu te refusais auparavant dans Superbus ?
Jennifer : Je pense que je suis partie dans autre chose et là, on a fait une sorte de mix de ce que nous pouvons être tous ensemble et ce que moi, j’ai envie de faire toute seule : tout cela modernise Superbus !
A travers ce discours dans lequel il semble que Superbus soit plus que jamais le projet de Jennifer : comment les autres membres arrivez-vous à apporter votre touche, faire votre place ?
Patrice : Cet album n’est pas "plus que je jamais Jennifer" : le groupe s’appelle Superbus ! Si c’était Jennifer toute seule, ça ne sonnerait pas comme ça !
Malgré tout, cet album comporte des touches que nous avons pu voir dans le projet solo de Jennifer…
François Even : Nous avons toujours suivi Jenn dans son écriture et dans ses choix.
Michel Giovannetti : Et après tant d’années, l’entité Superbus est plus forte que chacun d’entre nous. A partir du moment où nous faisons quelque chose ensemble, ça devient Superbus !
Jennifer : Dès que chacun joue sur un titre que j’ai fait, ça se transforme !
Patrice : Et rien que le fait de se dire que ça va être Superbus, dans notre imaginaire, ça prend déjà une autre proportion ! On ne se pose pas ce genre de question : nous faisons un album du groupe et tout de suite, c’est un album de Superbus. Même si demain, nous venions à faire un morceau dans lequel nous viendrions à souffler dans un biniou et qu’elle chante deux mots : à partir du moment où nous sommes ensemble, c’est Superbus !
Jennifer : Ce n’est pas que musical : nous avons une façon de vivre, de se comporter ensemble qui fait que c’est unique !
Ce nouveau single justement partage les avis pour le moment : à savoir que certains valident et d’autres n’ont pas retrouvé le côté dynamique de Superbus : pouvez-vous d’ores et déjà rassurer vos fans, à savoir que cet aspect de Superbus sera présent ?
Jennifer : Il y a des titres un peu speed, il y a des titres avec des guitares, il y a des titres aux influences un peu années 1990, il y a de l’électro… Il y a plein de choses parce qu’on ne se cantonne pas à un seul style : nous mélangeons les genres ! Du coup, le single 'Strong and Beautiful' est rassurant tout en étant en même temps pop. Mais rassurez-vous, il y en aura pour tous les goûts dans l’album à venir !
C’est un album où on retrouve les codes qui font ce que nous sommes et
que les gens entendent de nous notamment dans les refrains parce que le
refrain à la Superbus est quelque chose qui existe
Le style de Superbus n’a eu de cesse d’évoluer malgré tout entre ska et punk californien époque "Aeromusical", plus surf music dirons-nous pour "Pop’n’gum" et depuis une électro pop qualifiée de Pop Fiction ou Free pop très ancrée dans les années 1980 : comment qualifieriez-vous ce nouvel album ?
Patrice : C’est un album où on retrouve les codes qui font ce que nous sommes et que les gens entendent de nous notamment dans les refrains parce que le refrain à la Superbus est quelque chose qui existe, je pense. Et ensuite on a fait des choses plus épurées, avec moins d’artifice, Jenn se livre plus dans ses textes… dans l’habillage autour, les couplets pour détailler les chansons. Il y a un côté peut-être plus chaleureux, plus chaud sur ce disque que sur nos disques précédents.
Jennifer : C’est un Superbus de 2016 !
Nous avons essayé de passer à autre chose tout en restant ce que nous
avons été : nous avons essayé d’évoluer en même temps que les gens qui
ont pu nous écouter
Ce Superbus de 2016 : 'Strong and Beautiful' est un titre "aux mélodies catchy et un refrains pop efficaces, instantanés et trans-générationnels" comme il est dit dans votre promo, ne craignez-vous pas malgré tout que la génération qui vous suit depuis 15 ans aujourd’hui ait grandi et soit passé à autres chose ?
Jennifer : Justement, c’est ce que nous avons essayé de faire, nous avons essayé de passer à autre chose tout en restant ce que nous avons été : nous avons essayé d’évoluer en même temps que les gens qui ont pu nous écouter ! On a fait un bon mix de toutes nos influences pour que ça évolue dans le bon sens avec les gens qui nous écoutent.
'Stong and Beautiful' : nous savons qui est beautiful mais qui est strong dans le groupe ?
Patrice : C’est Michel sans conteste (Rires) !
Michel : Je pense que nous sommes tous 'Strong and Beautitful'.
Le groupe a perdu de son côté strong avec le départ de Greg Jacks ancien batteur de No One is Innocent, pouvez-vous nous en dire plus ?
Jennifer : On n’en a pas beaucoup parlé parce que c’est comme afficher un divorce en public et qu’on raconte les raisons de cette séparation.
Patrice : Il y a également eu des soubresauts sur Internet qu’on a regardé de loin en laissant les gens s’exciter d’eux-mêmes. Mais finalement, c’est juste la vie !
C’est peut-être maladroit de le dire ainsi mais après ces quatre années de silence, voir tous ces soubresauts, ce buzz finalement est le côté positif de cette séparation à savoir qu’il vous rassure sur l’attente qu’on a de Superbus ?
Jennifer : Non ça ne nous rassure pas de savoir qu’on écrit sur le fait qu’on se soit engueulé avec notre batteur !
François : Je vois ce que tu veux dire mais honnêtement, nous ne pensions pas à cela à ce moment-là !
Patrice : Quand tu sépares de quelqu’un, tu sais pertinemment que tu as passé de bons moments avec lui - on a connu beaucoup de succès avec lui – mais la vie fait qu’à un moment donné, il y a des différends et ça s’arrête… Mais non, nous ne sommes pas dit que c’était cool de voir qu’on parle de nous quand on s’étripe, c’est génial on existe encore ! Non, si on avait pu éviter cela, nous l’aurions fait !
Greg a été remplacé par Jocelyn Moze…
Jennifer : Il n’est pas remplacé parce que nous ne disons pas que la place de Greg est remplaçable : Greg est un batteur incroyable…
… Oui mais il faut avancer malgré tout…
Jennifer : Tout à fait, il faut avancer mais aujourd’hui, nous nous disons que nous sommes tous les quatre et que la place de batteur est un peu libre.
Patrice : Mais l’histoire depuis le début : avant Greg, nous avions déjà eu deux batteurs.
Quel est votre problème avec les batteurs ?
Jennifer : (Rires) On ne sait pas !
Patrice : Dans tous les groupes, il y a un souci : c’est les clichés du rock’n’roll ! On pourrait également jouer dans Spinal Tap sachant que dans Spinal Tap, c’est le batteur qui implose et meurt dans sa baignoire (Rires) !
Mais vous faîtes des tournées plus sympas quand même ?
Patrice : Oh, on peut se rapprocher de Spinal Tap (Sourire) !
Jennifer : Plus sérieusement, je pense que nous sommes assez exigeants sur le poste de batteur parce que c’est l’instrument qui me fascine le plus et avec lequel j’ai commencé si bien que le poste de batteur dans ce groupe est très important et c’est vrai que Greg l’avait bien assuré et aujourd’hui (elle hésite)…
Patrice : … on verra !
Jennifer : On verra (Rires) !
Même si il n'est pas officiellement membre du groupe, Jocelyn Moze a joué dans Empyr et Vegastar et fils de Francis Moze bassiste de Magma… faut-il y voir une future collaboration avec notre ami Fred Duquesne et une affiche avec Mass Hysteria qui est commercial depuis qu’il a été album de la semaine sur Canal ?
Jennifer : Oui mais non (Rires) !
Patrice : Tous ces gens sont des personnes que nous connaissons depuis très longtemps mais qui évoluent dans des univers musicaux plus durs que le nôtre. On se connaît tous et on s’apprécie mais maintenant, chacun suit son chemin et on est ravi de voir que Mass est album de la semaine, que Fred a enregistré nos copines de Brigitte ! Mais encore une fois, ils évoluent dans une musique beaucoup plus dure, nettement moins accessible au grand public que nous et forcément, c’est très ciblé !
Jennifer : C’est vrai que c’est une autre musique. Nous avons commencé avec tous ces groupes, nous faisions les mêmes genres de festivals…
Michel : Rappelez-vous ce style de musique était la mode avec Watcha, AqME…
Jennifer : Nous avons évolué dans cette scène-là à nos débuts mais nous nous sommes énormément élargis !
Les message que nous passons sont des messages d’amour et de vie ! Il n’y a rien
d’engagé dans notre démarche, ça relève plus du journal intime et du
vécu
Il est également indiqué que vous avez varié les thèmes abordés : quel message voulez-vous faire passer au public ?
Jennifer : Ce sont majoritairement des chansons qui parlent beaucoup du quotidien et des choses qu’on vit en relation humaine… Ce sont des messages assez simples ! Je suis plus dans quelque chose de psychologique, de ressenti et d’émotionnel mais je le fais de manière assez légère et poétique voire parfois ambiguë… mais les messages que nous passons sont des messages d’amour et de vie ! Il n’y a rien d’engagé dans notre démarche, ça relève plus du journal intime et du vécu mais je ne te cache pas qu’après les attentats de Charlie Hebdo ou après les évènements du Bataclan, j’étais tellement touchée qu’il y a des musiques, des paroles et des mots qui sont sortis et j’ai essayé d’en faire une chanson afin d’y mettre ce que je ressentais.
Tu disais appréhender la scène pour "+001" : comment s’est passée la rencontre avec le public ?
Jennifer : Il n’y a pas eu beaucoup de concerts mais c’était bien. Mais je ne me sens pas très à l’aise sans mon groupe…
Et pour te voir aujourd’hui une seconde fois, cette fois-ci accompagnée de ton groupe justement : on voit une Jennifer clairement plus à l’aise et rassurée au sein de ta famille justement…
Jennifer : (Sourire) C’est vrai !
C’est paradoxal malgré tout parce qu’on a l’impression que tu te livres plus en groupe qu’en solo…
Jennifer : Bien sûr mais j’avais besoin de me prouver que j’étais capable de prendre mon émancipation…
Patrice : C’est un passage banal finalement dans la vie d’un groupe…
Vous êtes dorénavant un groupe adulte…
Jennifer : (Rires) C’est exactement ça !
Après la crise d’adolescence, on revient chez papa et maman
Jennifer : (Rires) Mais qui est papa et maman (Rires) ?
Patrice : Plus sérieusement, elle voulait faire ça depuis très longtemps : nous ne pouvions pas retenir plus longtemps.
Jennifer : Maintenant, je me sens mieux entourée et sans que tout repose sur mon dos.
Tu disais que ton pire souvenir était d’être incomprise : ton public a-t-il compris "+001" ?
Jennifer : Je n’en sais rien finalement ! Je pense que certaines personnes l’ont compris parce que certains me disent que c’est un super album…
Je ne sais pas, de toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde et être compris par tout le monde.
Finalement, je ne sais pas quoi trop penser de cet album à part que j’en suis fière et qu’il n’a pas eu le succès qu’on espérait qu’il ait. Mais ce n’est pas grave : grâce à lui, j’ai appris plein de choses…
Et penses-tu que vous allez être compris avec ce nouvel album de Superbus ?
Jennifer : J’espère, on verra (Sourire) !
Patrice : Non, bah non, tu te doutes bien qu’on fait des albums pour que les gens ne nous aiment pas et ne pas en vendre un seul (Rires) !
François : L’économie du disque est extrêmement cruelle en ce moment…
Jennifer : … tout à fait, donc on sait très bien qu’actuellement, nous faisons les choses parce qu’on a envie de se retrouver, envie de partir en tournée…
On a la chance d’être un groupe assez populaire et mainstream si on a la chance d’en profiter pour toucher un plus grand public, c’est génial !
Vous parliez de tourner. Avez-vous déjà des dates confirmées ?
Jennifer : Oui, ça commence en octobre jusqu’en décembre.
Avec une date parisienne je présume ?
Jennifer : Oui le Trianon le 29 octobre !
Tu n’avais pas su répondre à la question à laquelle tu adorerais répondre tu avais trouvé ma question intéressante : tu as eu deux ans pour réfléchir ?
Jennifer : Je ne sais toujours pas (Rires) car je ne veux pas répondre aux questions (Rires)…
Et tu m’avais déjà répondu ça à l’époque…
Jennifer : (Sourire) !
Tu vas te faire aider par ta famille alors ?
François : Je ne sais pas !
Michel : C’est dur !
Patrice : Si qu’on me demande si en ce moment, je vais bien… Oui et en ce moment, je vais bien (Sourire) !
Effectivement, on voit que vous êtes tous bien et notamment Jennifer que j’avais vu à l’époque en solo, on la sent nettement plus épanouie…
Jennifer : (Sourire) Merci papas (Rires) !
Merci !
Superbus : Un grand merci à toi !