C’est en compagnie d’une grande partie de la presse européenne et de quelques fans heureux gagnants en provenance de Cardiff via le Boeing 747 affrété aux couleurs d’
Iron Maiden et piloté par le
frontman himself que Music Waves a découvert en avant-première le tout nouvel album du mythique groupe de heavy metal britannique.
Rendez-vous était pris au mythique studio Guillaume Tell à Suresnes pour écouter religieusement la nouvelle offrande d
’Iron Maiden… C’est en effet dans cet ancien cinéma reconverti en studio d’enregistrement en 1986 que les Britanniques sont revenus, en compagnie de Kevin Shirley, pour enregistrer leur seizième album studio comme d’autres icônes rock avant eux (
Rolling Stones,
Sting,
Peter Gabriel,
Rush... sans oublier nos stars nationales
Johnny Hallyday,
Eddy Mitchell).
Mais avant de se lancer dans une écoute studieuse de 92 minutes, nous avons eu droit à un
debrief rapide de Bruce Dickinson certes amaigri mais visiblement en forme après avoir été diagnostiqué d’un cancer de la langue en fin 2014.
Les aléas entourant un tel diagnostic plus les négociations avec le label pour valider le concept du double album expliquent sûrement l’enthousiasme du
frontman concernant l’enregistrement de cet album durant lequel il nous a confié avoir pris énormément de plaisir, tant et si bien qu’à peine le processus d’enregistrement était clos, il n’avait qu’une seule hâte : remettre le couvert.
Et l’écoute de ces deux albums n’aura de cesse de valider ce propos, "The Book of Souls" s’avère être définitivement un grand cru. Comme vous le lirez par ailleurs dans la
chronique, bien que composée de 92 minutes, ce double album ne comporte aucun temps mort avec une
track-list puissante et riche en atmosphères variées. Une écoute si enthousiasmante qu’il est impossible d’énumérer en détail les points forts tant ils sont nombreux, surtout après seulement une écoute.
Malgré tout, il est fort à parier que le succès de "The Book of Souls" se manifestera au travers de points d’orgue comme le titre éponyme ou encore 'The Red and the Black' et son hymne que l’on devine d’ores et déjà repris en chœur par des stades entiers et enfin, l’apothéose 'Empire of the Clouds' dans un registre sur lequel on n’attendait pas forcément le groupe.
Bref, vous l’aurez compris, cinq (trop ?) longues années après "The Final Frontier",
Iron Maiden revient plus fort que jamais avec un nouvel superbe album que nous avons tout aussi hâte que Bruce Dickinson de voir défendu sur scène.
Plus d'informations sur http://www.ironmaiden.com/