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TITRE:

SHADOW GALLERY À PARIS – 4 OCTOBRE 2010


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL PROGRESSIF



Partenaire du forum officiel du groupe, les deux envoyés spéciaux de Music Waves ne pouvait pas manquer un entretien avec Brendt Allman et Gary Wehrkamp.
VAL - 18.10.2010 -
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NB : Malheureusement, Gary Wehrkamp, retenu à l'aéroport de Londres pour une histoire de visa, n'a pas pu participer pas à l'intégralité de cet entretien. Ne vous étonnez donc pas de ne pas lire sa réponse lors de certaines questions.


Bonjour Brendt, et bonjour Gary ! Alors, qu'est-ce que ça fait d'être enfin en tournée après toutes ces années ?
Brendt : C'est génial ! Ce que je préfère par dessus tout, c'est de voyager autant. C'est la première fois que je viens en France ! Les jolies filles, les croissants... Les rues sont incroyablement petites ici (rires), c'est très étrange de découvrir tout ça. On se sent tous très bien. On a encore un peu de mal à gérer tout notre équipement, car ça aussi c'est une découverte pour nous. Ca nous prend un temps fou, mais jusque là on s'amuse vraiment beaucoup.
Gary : Je suis très excité d'être là ce soir. Je voulais venir en France depuis si longtemps ! Beaucoup de gens nous ont écrit au fil des années, et c'est amusant car après avoir construit des relations avec ces personnes, on se rend compte qu'il y manque la dimension "réelle", le face à face. Ce soir, je peux enfin vous voir "en vrai", et ça change tout. C'est ce qui me plaît le plus, découvrir ces gens que je connais parfois depuis des années, mais que je n'avais jamais vraiment rencontrés.

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Vous avez débuté cette tournée européenne le week-end dernier aux Pays-Bas, en participant au Prog Power. D'ores et déjà un bon souvenir pour vous ?
Brendt : C'était fantastique ! En revanche, on a mis environ deux heures à se préparer, et juste avant de monter sur scène, pendant "Bohemian Rhapsody" (NDLR : la bande d'intro utilisée pendant la tournée), le générateur a explosé ; vraiment au dernier moment, on était littéralement à trois secondes du début du concert. Il a fallu tout arrêter, remplacer le générateur (heureusement, on en avait un de rechange), et ça a pris encore dix bonnes minutes pour tout remettre en ordre... Ceci dit, je suis content que ce soit arrivé avant que le rideau s'ouvre. C'est une véritable aventure !
Gary : Au départ, on pensait faire plusieurs gros festivals, pour voir comment on s'en sortirait, mais on a préféré se concentrer sur plusieurs petits concerts, car de cette façon nous pouvons davantage voyager en Europe : un jour en France, un jour en Italie, un jour en Belgique...

Qu'est-ce que ça fait de jouer enfin la musique de Shadow Gallery en live ? Est-ce que ça change votre vision des morceaux ?
Brendt : Il y a quelques éléments qu'on a enlevés, oui, ou simplement modifiés ici et là. Et pour te répondre, on s'amuse, vraiment. C'est très enthousiasmant, d'ailleurs les gens viennent nous voir pour nous dire qu'on a vraiment l'air heureux sur scène, et c'est le cas.

C'est vrai, j'ai vu quelques images du concert de Tannersville, et vous rayonnez, c'est évident.
Brendt :Je n'essaie pas de prétendre que je suis une rock star, un mec blasé, tu vois ? Je suis juste un gars qui prend du bon temps à jouer de la musique avec d'autres gars qui aiment les mêmes choses que moi. Tout le monde s'éclate, et c'est tout ce qui nous importe.

Des fans de très longue date seront présents ce soir, je pense qu'eux aussi vont passer un excellent moment !
Brendt : C'est sympa ! J'espère que tout va bien se passer. D'habitude on joue avec des oreillettes, mais on n'a pas réussi à les faire fonctionner ce soir, on va donc jouer pour la première fois avec des retours directement sur scène. Je ne sais pas comment ça va sonner… On va voir ! Ca va être une soirée compliquée. En fait, nous avons besoin d'entendre nos voix respectives très fort dans le mix, car il y a énormément d'harmonies vocales dans notre musique, et si je ne peux pas entendre les autres, je ne sais jamais si je suis dans le ton ou pas... Mais on va faire en sorte que ça fonctionne.
Gary : De mon côté, je viens à peine d'arriver. J'ai été bloqué à Londres pour une histoire de visa, et je n'ai même pas eu droit au soundcheck. C'est un concert surprise en fait, je ne suis absolument pas prêt ! (rires) C'est la première fois de la tournée que l'équipe prépare le concert sans mon assistance. C'est aussi l'épreuve du feu pour eux. Mais comme nous partageons l'affiche avec Manticora, notre set sera plus court, ça devrait aller.

Ce qui m'amène à ma prochaine question : comment faites-vous pour reproduire en live la musique de Shadow Gallery, avec toutes ces parties multi-instrumentales et ses chœurs ?
Brendt : Eh bien, on est quatre à chanter dans le groupe, et on a tous nos propres harmonies à exécuter. Quand on enregistre en studio, on va souvent jusqu'à plus de 40 pistes pour le chant, parfois jusqu'à une centaine, pour que ça sonne "grand", tu vois ? Mais sur scène, il n'y a que nous quatre, et on ne peut pas sonner comme des dizaines de personnes à la fois. Alors on essaie quand même de restituer au mieux les parties sur CD, même si ça ne sera jamais tout à fait pareil. Il nous faudrait une centaine de choristes pour ça ! Et tant qu'on parvient à s'écouter les uns les autres, on arrive toujours à équilibrer nos voix, à faire en sorte de respecter les harmonies pour que ça sonne bien. J'espère (rires).
Gary : Shadow Gallery est un groupe avec quatre leaders, et c'est autant une bénédiction qu'une malédiction. Chacune de ces 4 personnes peut sans problème faire fonctionner le groupe et en gérer le moindre détail. Ca se passe donc très bien lorsque nous ne sommes pas ensemble, mais quand on se retrouve, les choses deviennent vite un peu chaotique ! Heureusement, sur le plan musical, tout est au point, donc ça ne concerne que la gestion du matériel, la préparation...

Revenons un peu sur votre dernier album, "Digital Ghosts". Quel a été l'élément le plus complexe dans sa conception ?
Brendt : Le plus difficile dans ce groupe, c'est que nous ne vivons pas tous les uns à côté des autres. Pour écrire et enregistrer, il faut souvent qu'on voyage assez loin avec du matériel. On a tous notre propre home studio, alors ça complique les choses. Parfois ce sera chez Gary, parfois chez Carl... C'est probablement ce qu'il y a de plus dur pour nous. Et après ça, le plus dur c'est tout simplement de trouver des idées qui sonnent bien, tu vois ce que je veux dire ? Personnellement, je ne suis pas un grand fan de rock progressif, j'écoute davantage de jazz et de trucs comme ça, mais ce que j'aime quand j'écoute du rock prog, c'est entendre des groupes qui ne ressemblent à aucun autre. Par exemple, Dream Theater ressemble à du Dream Theater, et Pagan's Mind ressemble à du Pagan's Mind, tu vois ? Et donc, pour en revenir à ce que je disais, le plus dur pour nous c'est de faire en sorte que les nouveaux morceaux ressemblent à du Shadow Gallery. Cela dit, on fait ça depuis tellement longtemps qu'il nous serait difficile de ressembler à d'autres groupes ! Alors on fait surtout attention à ne pas nous répéter, à ne pas tomber dans un schéma trop prévisible.

-Vous essayez de conserver la "recette" Shadow Gallery, en variant les ingrédients ?
Brendt : C'est exactement ça, oui. C'est la même recette mais avec des ingrédients frais, qui donnent une nouvelle saveur à notre musique. Le morceau-titre par exemple, "Digital Ghosts", c'est un morceau frais je trouve. On a pris beaucoup de plaisir à l'écrire nous aussi, et je suis heureux que ça se sente à l'écoute. C'était le plus dur pour nous, trouver de nouvelles idées qui sonnent SG, sans nous répéter et en y prenant du plaisir. Et bien sûr, ça a été très dur de trouver un nouveau chanteur.

J'imagine. Je vous épargne la désormais traditionnelle question à propos de Mike, je me doute que c'est encore douloureux pour vous d'en parler.
Gary : C'est dommage que Mike ne soit pas là, mais tu sais, c'est un "fantôme numérique" (NDLR : "a digital ghost"). Il est là avec nous, ce sont ses chansons à lui aussi que nous jouons. Sans lui, nous ne serions pas là ce soir.
Brendt : Ouais, ça a vraiment été... une triste nouvelle. Mais tu sais, Dieu referme une porte, et ouvre une fenêtre ailleurs... Alors nous continuons, et je pense que c'est notre meilleur album à ce jour. On voulait vraiment continuer. Ca nous a pris deux, peut-être trois mois pour reprendre nos esprits, puis nous sommes retournés en studio pour finir cet album. On a eu la chance de rencontrer ce type-là (NDLR : il présente à Brian Ashland, qui vient de rentrer dans la pièce), qui non seulement chante merveilleusement bien, mais qui en plus sait jouer de plusieurs instruments... On peut remercier notre ange gardien.

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Vous pensez faire des tournées pour les prochains albums, désormais ? C'est une éventualité que vous prenez en compte ?
Brendt : Nous aimerions beaucoup, mais tu sais, ça dépend surtout des circonstances. Il faut que ce soit le bon moment pour tout le monde. C'était le cas cette année, et pourtant ça fait très longtemps que nous voulions le faire. Nous avons déjà essayé de monter une tournée à de nombreuses reprises par le passé, mais à chaque fois qu'on finissait un album, l'un de nous avait un nouveau bébé, se mariait... à chaque fois ! Et je crois que ce qui nous a le plus motivé cette fois, c'est Mike ! On voulait vraiment faire ça pour lui ! On vieillit, l'air de rien, et on s'est dit qu'on n'aurait peut-être plus jamais cette opportunité à l'avenir, alors on a foncé. Pour te répondre, oui, nous ferons d'autres tournées si l'occasion nous est présentée. On s'amuse tellement !
Gary : Bien sûr, nous aimerions revenir, mais pour le moment, nous manquons de recul sur cette expérience. Il faudra attendre deux ou trois semaines après la fin de la tournée, une fois la pression retombée, pour en tirer des conclusions. Personnellement, j'ai beau savourer chaque moment, je ne peux pas m'empêcher de penser à ma famille, et je sais que ce sera toujours difficile pour moi de quitter ma vie à la maison pour des tournées à l'étranger. Ca n'enlève rien au plaisir que j'ai à le faire, mais c'est surtout ce genre de chose qu'il faudra prendre en compte.

Quelles répercussions a eu la faillite de SPV sur la production de cet album ? Pour nos lecteurs qui l'auraient oublié, le label Inside Out, qui gère Shadow Gallery, a connu une grave crise fin 2008, lorsque SPV, son principal investisseur, a fait faillite.
Brendt : On était en pleine écriture de l'album, et on nous a coupé les vivres, tout simplement. On se demandait où était parti notre argent, comment on allait faire pour finir le disque. Heureusement, notre manager a réussi à trouver une solution, mais c'était assez effrayant pendant quelques temps. On a vraiment eu peur de ne pas pouvoir réaliser "Digital Ghosts".

Est-ce que vous pensez que Digital Ghosts va attirer de nouveaux fans, qu'il atteindra un nouveau public pour le groupe ?
Brendt : Eh bien... L'album marche plutôt pas mal, je pense que le packaging est attirant, que les morceaux sont attirants... A mon avis, c'est le meilleur produit que nous ayons jamais livré à notre public, le plus "pro", tu vois ? J'espère qu'on fera encore mieux pour le prochain, qu'on continuera à évoluer, à raffiner notre musique encore davantage. En revanche, ce que je peux te dire avec certitude, c'est que si nous jouons notre prochain album sur scène, il sera sûrement moins compliqué ! (rires) Celui-ci est vraiment difficile à jouer...

Peux-tu nous présenter Eric Deigert, votre nouveau guitariste et claviériste sur scène ?
Brendt : Eric est super. Je le connais depuis qu'il a six ou sept ans... C'est le neveu de Carl, et l'élève de Gary depuis une dizaine d'années. Il est vraiment super, il peut jouer tout ce qu'on lui demande sans problème – mieux que moi, même ! C'est un excellent musicien.

N'est-ce pas excessivement complexe de répartir les parties de chacun en vue de la prestation scénique ? Est-ce que vous faites en sorte de garder vos parties originelles ?
Brendt : Non, en réalité, c'est tout l'inverse ! On essaie de fourguer un maximum de parties aux autres (rires). Personne n'est vraiment égoïste sur ce point. Ca devient vite très compliqué dans Shadow Gallery : tu as quelqu'un qui chante et joue du clavier en même temps, puis il va passer à la guitare et reprendre les chœurs, et tu dois suivre les harmonies de tout ce petit monde, c'est très difficile. Alors quand on a la possibilité d'en faire un peu moins, on ne se prive pas. C'est aussi pour ça qu'Eric est là, sans lui on ne pourrait tout simplement pas jouer certains morceaux.

Je me suis toujours demandé comment vous feriez pour jouer votre musique sur scène, il se passe tellement de choses sur vos albums... J'ai été très surpris en voyant les images de votre premier concert, de constater à quel point le rendu était fidèle aux versions studio.
Brendt : Oui, il y a toujours quelque chose qui se passe, des parties qui se superposent les unes aux autres, tout ça... J'espère qu'on va s'en sortir ce soir ! (rires) C'est une vraie aventure, et un sacré challenge.

Faire face à ce challenge, ça vous met en confiance pour la suite de votre carrière ?
Brendt : Enormément ! C'est ce que je disais à Carl hier : c'est vraiment beaucoup plus dur que de faire un album ! Mais là, ça n'a rien à voir, tout ce qui se passe en coulisses, c'est nouveau pour nous. Quand on est sur scène, que tout est prêt, c'est un soulagement, car nous avons tellement répété que ça ne nous pose plus vraiment de problèmes. En revanche, pour que tout soit prêt, c'est une autre paire de manches. Tu vois cette loge ? On a obligé ce pauvre groupe [NDLR : Divided Multitude, l'une des premières parties de la soirée] à y poireauter pendant presque trois heures cet après-midi, le temps qu'on organise notre bazar. Ils doivent nous détester maintenant ! (rires) Non, je plaisante, les autres groupes ont été très aimables avec nous, et heureusement, parce que nous avons besoin de leur soutien.
Gary : C'est difficile de vivre sur la route comme ça, on n'y est pas habitués. Je vais peut-être passer pour plus vieux que je ne le suis, mais dormir sur un strapontin large comme ma guitare, ça n'a rien de vraiment amusant. Mais quand le concert commence, tu te dis que ça en valait vraiment la peine. C'est beaucoup de travail, y compris de travail sur soi, mais ça en vaut la peine.

A propos, comment se passe la cohabitation avec Maplerun, sur la route ? Ca aussi, c'est une nouveauté pour Shadow Gallery.
Brendt : Oh, ils sont super. Très drôles, très sympathiques ; et leur musique est très bien aussi, ça sonne super sur scène ! Ils m'apprennent à parler grec en ce moment. Et en effet, c'est une découverte. Personnellement je n'ai jamais vécu ça auparavant. Ca a parfois des mauvais côtés, notamment toutes ces choses qu'on considère comme acquises à force de ne faire que du studio. Par exemple aller prendre une douche quand on veut, ou se faire à manger... Ici, on ne connaît rien, ni personne, et c'est difficile de trouver une salle de bain quand on est en tournée... Il y en a une ici, mais sans eau chaude, Brian n'arrête pas de se plaindre (rires). Mais à part ça, on passe de très bons moments.

C'est le cas pour tous les fans également, je pense. Pour ma part, j'attends ce concert depuis si longtemps que c'est vraiment un rêve qui devient réalité. J'ai même désespéré à une époque, je me disais que je ne vous verrais jamais sur scène, et voilà qu'on est en train d'en discuter tous les deux !
Brendt : Ah, ça me fait plaisir. Tu vois, ça aussi c'est un des bons côtés de la tournée, ça nous permet de rencontrer les gens qui écoutent notre musique, c'est quelque chose que l'on n'a quasiment jamais fait. Chez moi, ce que j'entends c'est plutôt "va faire la vaisselle" ! C'est vraiment génial, ça nous pousse à continuer.

Avez-vous déjà commencé à réfléchir au prochain album ? Je sais par exemple que Brian a beaucoup d'idées à vous proposer maintenant qu'il fait partie du groupe...
Brendt : Oui, absolument, Brian est un très bon guitariste, et un auteur doué. Il faut nous asseoir autour d'une table pour en discuter, pour bien répartir les rôles, car tout le monde est auteur/compositeur dans le groupe, on peut tous écrire des chansons. Alors pour être juste avec tout le monde, il faut faire preuve de diplomatie. Finalement, tu sais, ça se résume à choisir les idées qui sonnent le mieux.

Quid d'un concept album ? Peut-être une suite à "Room V" ?
Brendt : Je ne sais pas... Nous en avons déjà écrit deux jusqu'ici, et c'est très dur ! (rires) Ecrire les textes, et faire en sorte que la musique soit en rapport avec eux, ce n'est pas facile. Brian écrit un concept depuis quelques années, c'est vraiment un projet très intéressant, mais encore une fois, nous n'y sommes pas encore, on verra ça après la tournée. Généralement, c'est Carl qui insiste pour que l'on travaille autour d'un thème en particulier, et si c'est le cas la prochaine fois, qui sait ? On se retrouvera peut-être à écrire un nouveau concept album. "Room V" reste un excellent souvenir pour nous tous en tout cas.

Gary, un mot sur tes side-projects ? Je pense par exemple à Amaran's Plight, un album superbe qui mériterait d'avoir une suite !
Gary : Merci ! Je dois t'avouer que je suis aux anges, car vous êtes nombreux à me poser cette question depuis le début de la tournée. Merci beaucoup, je n'ai jamais eu vraiment de retours à propos de cet album. Je suis rapidement passé à autre chose après, et j'aurais probablement dit qu'il n'y aurait pas de suite il y a encore quelques semaines, mais maintenant que j'entends ce genre de choses... (rires) Après le premier album, nous n'avions pas prévu de faire une suite, mais je suis toujours en contact avec John Crawford et aussi D.C. Cooper, alors pourquoi pas ? Si nos emplois du temps concordent, c'est envisageable.

Bien, je sais que vous avez encore beaucoup de choses à faire avant d'être opérationnels, aussi je vous laisse retourner à vos occupations. Merci encore pour cet entretien !
Brendt : De rien, c'était un plaisir. Bon concert à vous et à bientôt.
Gary : Merci, à bientôt !

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Entretien réalisé par Val et Struck, au Nouveau Casino de Paris, le 4 octobre 2010.
Merci à Jill Hughes-Kirtland et à BASE Productions pour leur précieux concours !


Plus d'informations sur http://www.shadowgallery.com
 
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